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Un succès brestois aurait, peut-être, pu pimenter les onze prochaines journées. Mais face à un Red Star qui n'a en rien volé sa position actuelle sur le podium (3e, avant le match Nîmes - Metz lundi), Brest a affiché ses limites, qui sont un mélange de manque de mental, de physique et de talent pur, pour viser haut.
Les supporters du Stade Brestois aimeraient voir leur équipe naviguer plus au dessus que ce ventre mou de la L2. Un président apprécierait de regarder vers ce sommet, qu'a pourtant évoqué vendredi soir Yvon Kermarec, détendu et souriant dans la défaite : « J'ai lu dans la presse que Belaud croyait à la montée. Donc, entre nous, on est très solidaire. Et s'il y a une opportunité, pourquoi pas ? ». L'homme disait cela avec un air calme, lui qui avait quitté son siège et piqué une grosse colère en direction de l'arbitre, sur le but audonien.
Le bilan attendra
Le Red Star est donc passé par là pour rafraîchir le contexte, celui d'une équipe 10e au général, qui restait sur deux succès, face au 12e Bourg et au 16e Niort. « Bon, il reste 33 points à prendre, ce sera quand même compliqué, soulignait aussi le président Kermarec, redevenu subitement plus lucide. Dans mon budget, j'avais misé sur la 5e place. Mais moi, ce que je veux, c'est laisser le club dans les meilleures dispositions possibles. Il va y avoir le centre de formation, le centre d'entraînement des pros ». Pour le bilan sportif, et personne n'y échappera, il faudra patienter jusqu'à la fin de saison, avant d'entamer normalement un quatrième championnat de L2. Avant, l'homme va céder sa place, tout en souhaitant rester au club : « Mais je ne quitte pas le Stade, je serai deuxième actionnaire. Et je serai moins la cible des supporters et de la presse ». Mais l'heure n'est donc pas encore aux conclusions, au bilan présidentiel de trois ans, à faire la part de ce qui a été ou pas. Il reste des matchs, avant une nouvelle ère, souhaitée par de nombreux fans.
Grougi : « Ne pas tout jeter »
Peu exubérants même dans la victoire, Bruno Grougi et Alexandre Alphonse avaient sensiblement, eux, le même sentiment sur la défaite. Pour Alphonse : « Le Red Star a fait un bon match mais sur l'agressivité, nous étions un ton en dessous. Bon, c'est vraiment dur de courir, de redoubler d'efforts sur un terrain comme ça. Mais il va falloir retenir les leçons de ce qui n'a pas fonctionné, car on ne réalise pas une grosse partie ». Alors, c'était le collectif de Saint-Ouen qui était trop fort, ou Brest trop faible ? Ou un peu des deux, mon capitaine ? Explications de l'homme au brassard, Bruno Grougi : « Le Red Star est vraiment une bonne équipe et je ne dis pas cela pour minimiser notre revers. Encore une fois, il ne faut pas tout jeter, car il y a eu de belles choses de faites dernièrement. Et la semaine prochaine, on jouera encore une bonne équipe, à nous de travailler pour la contrer ». Grougi se projetait donc sur Metz, alors qu'auparavant, Yvon Kermarec, sur le ton de la confidence, voyait plus loin que la saison : « Je vais passer quelques mois en Espagne et si je remarque de bons joueurs, je vais les faire remonter vers mon club de coeur ». Le président donnait vraiment, vendredi soir, le sentiment d'avoir déjà tourné une page.

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Il serait bien capable de proposer de partager sa grande expérience du foot grâce à sa longue présence au SB à un bon club espagnol.

Quelques mois en Espagne ...." Chez un ancien Président du Brest Armorique ?".. ou se ressourcer .?? . Par ailleurs comme il semble avoir tiré un trait , son successeur (non encore désigné officiellement) peut-il commencer à prolonger les éléments désirés pour 2016/2017 ? par le recruteur actuel qui LUI sembles être en CDI ...

La prochaine étape

Yvon Kermarec, sur le ton de la confidence, voyait plus loin que la saison : « Je vais passer quelques mois en Angleterre et si je remarque de bons supporters, je vais les faire remonter vers mon club de cul».

Détends-toi fiston, ce n'est que du football.

Excellent....
Clap.clap.clap...

« Je fais confiance à ceux qui vont prendre ma suite »

Ligue 2. Brest - Laval : 0-0. Très déçu de la prestation de ses joueurs vendredi soir, le président Yvon Kermarec passera la main dans quelques semaines. Pas sans regrets.



Yvon, ce match face à Laval ne restera pas dans les annales...
On pourrait dire que c'est un match de fin de saison... Mais je ne suis pas du tout d'accord avec ça. On doit respecter le maillot, on doit respecter le public. J'ai donc été parlé aux joueurs à la mi-temps. On a vu un peu plus de jeu après la pause, mais c'est quand même insuffisant. C'est dommage, car sur le papier, on a une équipe plus forte que Laval. On n'a pas fait le match qu'il fallait. Quand on est professionnel, même si on n'a plus grand-chose à jouer, on se doit de produire du spectacle. Je ne suis pas satisfait, et je crois que je ne suis pas le seul (le public a sifflé les joueurs en fin de match vendredi). On a joué par intermittence, il y avait énormément de déchet dans le jeu, beaucoup d'imprécisions. Il reste encore deux matches à domicile, j'espère que l'on verra un autre visage du Stade brestois. J'ai dit aux joueurs qu'ils avaient une carrière et, que même si ça ne se faisait pas à Brest, il fallait quand même qu'ils montrent autre chose.

Vous allez quitter la présidence (sauf énorme surprise, Denis Le Saint sera son successeur)... Quand aura lieu la passation de pouvoir ?

On approche, on approche... Je pense que pour la mi-mai, tout sera calé. Tout le monde sait dans quelles conditions j'ai repris le club il y a trois ans. Je l'ai pris en Ligue 2, je vais le laisser en Ligue 2. J'aurais voulu le faire remonter, je n'ai pas réussi... Mais la situation est équilibrée.

Qui sera le nouveau coach ?

Je ne sais pas qui sera encore le nouveau président, mais c'est lui qui va constituer son équipe et qui va choisir son entraîneur. C'est tout à fait logique. Et je souhaite que cela permette à Brest de retrouver la Ligue 1.

Jean Costa, le directeur sportif, restera-t-il ?

Je ne sais pas. Moi, je trouve qu'il a beaucoup travaillé, mais qu'on ne lui a pas beaucoup facilité la tâche. Certaines personnes lui ont un peu savonné la planche. C'est mon point de vue.

Quel bilan tirez-vous de ces trois années ?

J'ai donné aux éducateurs les moyens de travailler. Cette année, on est en demi-finale de la Gambardella, il y a deux ans, on était en quart de finale. Le centre de formation est en train de se finir, et il y aura un centre d'entraînement des pros sur lequel travaille beaucoup mon successeur. Il y aura des outils qui vont permettre au club de progresser, avec également cette pelouse hybride pour Le Blé. Du boulot a été fait ces dernières années, mais pas forcément avec la récompense que j'espérais. On avait la place pour faire autre chose cette saison. L'année dernière, on est passé très près... Je vais quitter la présidence avec beaucoup de regrets. J'aurai passé trois ans, mais si j'avais eu dix ans de moins (il a 69 ans), j'aurais continué. J'ai fait ce qui fallait pour que le club retrouve le haut niveau. Mais je n'ai pas eu le soupçon de réussite qui fait que l'on n'a pas été au bout d'une belle histoire.

Allez-vous continuer à suivre le club ?

Brest c'est ma ville, le Stade brestois c'est mon club. Je fais confiance à ceux qui vont prendre ma suite, sinon je n'aurais pas lâché le manche. J'ai eu des propositions plus avantageuses de gens venant de l'extérieur, mais pour moi, le club doit rester entre les mains des Brestois.

Garderez-vous un rôle au sein du club ?

Je ne sais pas, c'est le futur président qui décidera. Moi, je veux vraiment prendre du recul, me consacrer à mes affaires professionnelles : j'ai envie de créer des emplois sur Brest et en Bretagne. Mais je serai toujours attentif au club.



Recueilli par

Thomas GUILLAUME. Ouest-France

Source Ma ville Brest

Putain heureusement qu'il a pas 10 ans de moins . On en aurait pris encore plein la gueule avec ce fou furieux, dévalant les tribunes pour vociférer sur les arbitres ou insulter hystérique les supps.

On remarque qu'il ne sait finalement pas grand chose. Il ne sait pas qui sera le prochain président mais son successeur est a fond sur le centre d'entraînement des pros (sic). Mon petit doigt me dit qu'il est perçu de plus en plus comme un boulet et donc mis de côté.

Vite qu'il s'en aille. Le plus mauvais des présidents de l'histoire du stade. Et c'est pas le blé qu'il a mis qui changera mon avis. Une comm´ désastreuse.

Il en dit trop ou il n'en dit pas assez. Si je ne m'abuse le directeur sportif d'un club c'est le mec placé entre le prés' et l'entraineur pour faire court.
Donc si c'est pas lui qui a savonné la planche, c'est qui, c'est l'autre ?

La réponse du président de pacotille est claire. Costa out. Dupont et Costa sûrement incompatible.

ceux qui lui ont savonné la planche ce sont les quiches qu'il a recruté. c'est tout.
quand tu rates ton recrutement, quand tu vas chercher des mecs dont personne ne veut, ça te revient, logiquement, en pleine poire. et c'est mérité.

Il n'a pas été aider par les consignes de ses dirigeants de ne prendre que des joueurs libres avec des contrats courts pour laisser le moins de joueurs possible au futur repreneur.

Dans ces conditions il est impossible de recruter de bons joueurs de L2, il a donc du faire des paris sur des joueurs prêtés (Sankho et Koubemba) et des joueurs jouant à l'étranger (Platje, Battochio, Tié Bi, Monrose et Fanchone).
Le seul joueur sur le quel on avait un minimum de certitude était Brillaut, il avait fais une bonne saison à Orléans mais on a bien vu qu'à Brest il n'était pas dans son élément.

Alors oui le recrutement n'a pas été bon, mais pouvait il faire mieux dans de tels conditions? je n'en suis pas sûr.

en terme d'erreur de recrutement, la première c'est lui.
tu ne fais pas signer un CDI à un mec qui n'a rien prouvé dans le domaine.