mais c'est vrai mais il manque encore 1 ou 2 bon bars de nuits pour dynamiser la zone et en faire un vrai lieu de la nuit.

Un projet qui pourrait prendre position à la place du foyer d'Estienne D'orves.

C'est sacrément moche...

http://www.a3archi.com/images/projets/A ... 8788330163

C'est Brest.
Ca fait quand même mal au cœur d'être né dans un coin ou les connards sont au pouvoir, bétonnent à bloc(...)
Et encore, ne parlons pas de la loi littoral à géomètrie variable

Réparation navale. « Vite un élévateur ! »
Brest aura-t-il un jour son élévateur à bateau ? Un système qui, comme à Lorient, permettrait de sortir des navires de plusieurs centaines de tonnes et ouvrirait de nouvelles perspectives pour les industriels de la réparation navale.

Yann Mauffret, du chantier du Guip, est l'un des défenseurs du projet brestois. L'élévateur à bateau pourrait être installé dans le fond de la Penfeld, dans la zone industrielle délaissée par DCNS. Les locaux existent mais seraient à rénover. Les terre-pleins et les bassins sont là, l'élévateur trouverait sa place au coeur d'une zone mixte partagée entre la Marine (service de soutien de la Flotte) et divers industriels de la réparation navale. « L'absence de moyens de levage simples et adaptés pour les gros navires nous fait régulièrement perdre des marchés, observe le patron du Guip. Récemment, nous n'avons pas donné suite à deux rénovations de gros voiliers anglais. Nous n'aurions pas osé leur présenter la facture de mise à sec ». Derrière son calme et ses mots posés, le chef de chantier ne cache plus son inquiétude. « Avec les problèmes de sécurité de la base sous-marine, nous ne serons plus autorisés à y effectuer l'entretien des goélettes. Où allons-nous trouver la possibilité de hisser leurs 250 tonnes ? Allons-nous préserver ce marché avec la Marine ? ». Le chef d'entreprise qui assure l'avenir d'une vingtaine de salariés reste très attaché à Brest. « Comment voulez-vous délocaliser du jour au lendemain votre équipe à Lorient ou ailleurs, alors que leur vie et leur famille sont à Brest ? ».

Rude concurrence

Pourtant, très vite, le chantier va devoir s'adapter pour pallier l'absence d'outils pour hisser les gros navires à Brest. « Le marché est aujourd'hui ce qu'il est, nous travaillons de plus en plus sur de grosses unités et évidemment de plus en plus à l'échelon européen ». La concurrence est rude. Les conditions satisfaisantes d'accueil des bateaux doivent être réunies pour rassurer et gagner cette clientèle internationale. Mais, pour l'instant, Brest ne fait pas le poids avec ses moyens de manutention mobiles (camions grue) ou le recours onéreux des moyens de levage du port de commerce. Le plus rageant dans l'histoire, c'est que le chantier du Guip a acquis une notoriété et un savoir-faire jamais égalés. « Encore faut-il avoir les moyens de mettre les bateaux au sec pour faire tourner la boutique », se désole le patron du chantier.

Continuer à Brest ?

Sans attendre que le dossier avance enfin dans le fond de la Penfeld, Yann Mauffret sait qu'il devra trouver des solutions dans les prochains mois. « Trois mois sans boulot et on peut mettre la clé sous la porte », appuie le chef d'entreprise qui dispose actuellement d'un beau volume d'activités mais doit inlassablement prospecter pour décrocher de nouveaux chantiers. « Sans élévateur à bateau, c'est l'existence du chantier qui se pose réellement à Brest », résume-t-il sans chercher à en rajouter.

« Au pied du mur »

« Cela me préoccupe beaucoup en ce moment. Cela fait 15 ans que j'appelle de tous mes voeux cet élévateur mais on est arrivé au pied du mur. Il va falloir accélérer la procédure pour garder une diversité d'activités dans la réparation navale à Brest ». Où en est justement le dossier ? On en serait au lancement d'un appel d'offres afin de réaliser... Une étude de marché. Loin, très loin, du bout du tunnel.

Avec une capacité de 650 tonnes, l'élévateur de Lorient, à Kéroman, se situe parmi les plus puissants d'Europe.