Gardien titulaire de l'OGC Nice mais aussi vice-président de l'UNPF, le syndicat des joueurs, Lionel Letizi n'exclut pas, jeudi, dans L'Equipe, que les joueurs professionnels se mettent en grève. À l'origine de ce mouvement d'humeur, le projet de Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, visant à modifier les équilibres au sein de son conseil d'administration, au profit des présidents de clubs.

Selon le texte soumis pour avis au ministère des sports, le nombre de sièges dévolus aux présidents passerait de 12 à 14 sur 25, soit la majorité absolue. D'où la crainte de l'UNPF, mais aussi des entraîneurs de l'UNECATEF, de voir les présidents faire la pluie et le beau temps dans le football professionnel. Pour les syndicats, qui seront reçus mardi prochain par Bernard Laporte, le risque est réel. Philippe Piat, président de l'UNPF : «Si on les laisse faire, (les présidents) peuvent décider décider tout et n'importe quoi : que les clubs n'ont plus besoin d'entraîneur diplômé, qu'il n'y a plus que 15 joueurs dans les effectifs professionnels... Comme il y a une commercialisation de plus en plus importante du football, il deviendrait difficile de les arrêter.» Après leur visite chez Bernard Laporte, les responsables syndicaux feront le point avec les représentants des joueurs le 13 octobre. Pour Lionel Letizi, «on ne peut rien présager mais on ne peut rien écarter non plus. La grève, conclut-il, je ne suis pas contre.»

Socrier il est pas déjà en grève lui?

Même si la situation comptable de l’équipe est préoccupante, l’entraîneur et les joueurs brestois suivent avec attention l’évolution du conflit. Olivier Guégan, délégué de l’UNFP au sein du club, est en contact régulier avec Fabien Safanjon, le délégué régional de l’UNFP. « Les footeux ne veulent pas faire grève pour défendre leurs salaires, mais pour leurs acquis et leur sport. Car qui pourrait ensuite empêcher les présidents de mettre en place une ligue fermée, par exemple ? », s’interroge Olivier Guégan. « Ils prétendent qu’il n’y aura aucun changement mais, dans ce cas, pourquoi veulent-ils alors les pleins pouvoirs ? C’est là que ça ne tient pas la route. Il y a un loup quelque part. » L’entraîneur brestois, Pascal Janin, est méfiant lui aussi : « Il faut aller au bout de ses idées pour défendre le foot car il y a là un vrai danger que l’évolution de ce sport échappe complètement aux gens du foot. »

si nos brestois font grève, c'est un coup à éclater de rire
qu'ils justifient leur salaire et après ils pourront faire grève.

Il faudra instaurer un service minimum alors.

T'es HS comme d'hab'.
Aucun rapport