Victimes d'une série d'agressions en matchs de district, les arbitres ont déposé les sifflets le temps d'un week-end et obtenu des sanctions exemplaires. Rien ne va plus dans le Mâconnais.

TROIS ARBITRES de football agressés en quelques semaines dans le même département, la pourtant bien paisible Saône-et-Loire. Trois hommes saisis au collet par des joueurs ou spectateurs mécontents, bousculés, malmenés, battus. Lors de rencontres importantes ? Si l'on veut... La première fois, le 24 septembre, Flacé-les-Mâcon affrontait Lessard-en-Bresse sur le terrain d'Ouroux-sur-Saône. La deuxième fois, le 29 novembre, La Fontaine-d'Ouche se mesurait à Afrique FD, club de la banlieue dijonnaise. Enfin, le 4 février dernier, la Jeunesse sportive de Crêches-sur-Saône recevait l'équipe de La Chapelle-de-Guinchay. Trois rencontres où il apparut clairement que l'on pouvait jouer au hooligan chez soi, au village, sans cars de supporteurs, sans caméras de télé, sans CRS et sans « enjeux financiers énormes ».

« À Ouroux, le match entre Lessard et Flacé s'était pourtant relativement bien passé, explique l'arbitre Christian Meunier d'une voix où roule l'accent bourguignon. Parce que ces deux clubs-là, on les avait déjà à l'oeil : ils venaient de prendre huit matches de suspension de terrain. C'est pour ça qu'on jouait à Ouroux ! J'avais sifflé la fin, je revenais vers les vestiaires quand on m'a d'abord insulté. En arabe. Et puis ils m'ont sauté dessus... »

« Un match à risques »

Il est chauffeur routier, Christian Meunier. Et il a fait de la boxe, autrefois. Mais on ne lui pas laissé le temps de se mettre en garde : poum et pif et paf ! « C'est qu'ils m'ont démonté les cervicales ! Et après, il y en a un qui a tapé ma fille pour qu'elle leur dise où était ma voiture ! » L'arbitre a eu trois jours d'arrêt de travail, les mauvais joueurs passeront quant à eux en correctionnelle. « Dites, j'ai joué pendant trente ans, je ne dis pas que je n'ai jamais engueulé un arbitre, plaide encore Christian Meunier. Mais de là à faire ce qu'ils ont fait ! »

« C'est à la 72e minute que ça a dérapé, raconte de son côté Nicolas Dujardin, 37 ans, agressé lors de la rencontre La Fontaine-d'Ouche - Afrique FD (pour Football dijonnais). On savait que c'était un match à risques entre ces deux clubs premiers de leur groupe en 2e division de district. Deux clubs très, très proches géographiquement, ce qui n'est jamais une bonne chose. Composés pour l'un de Maghrébins, pour l'autre d'Africains... »

Rivalité totale, tension maximale. « J'ai mis un carton blanc d'exclusion temporaire, poursuit Nicolas Dujardin, puis un carton jaune. Et je venais de siffler un coup franc quand le gardien d'Afrique FD, énervé, a volontairement fait rebondir le ballon sur moi... J'ai sorti un carton rouge. Et c'est là que j'ai reçu le premier coup de poing au visage. » Ce n'était pas fini. Escorté par des spectateurs qui se sont interposés entre lui et Afrique FD, Nicolas Dujardin reçoit malgré tout un second coup de poing en regagnant les vestiaires. Il s'apprête à en franchir le seuil lorsqu'il est agrippé par un joueur embusqué à l'intérieur. C'est cette fois le capitaine de l'équipe enragée qui veut lui demander des comptes.

« J'ai pété un plomb »

« On me tirait dans les deux sens, dit l'arbitre, éducateur pour handicapés de son métier. Mais c'est le capitaine qui a gagné : il m'a entraîné dans les douches et il a fermé la porte à clé... » La scène est surréaliste. Le joueur hurle : « Nous, on voulait jouer, vous n'avez pas le droit de faire ça, vous ne me respectez pas, vous devez me respecter ! » Il se jette sur Nicolas Dujardin, le saisit au collet, l'étrangle à moitié avec son maillot, fait mine de lui balancer son poing au visage. Puis semble reprendre conscience...

Très déstabilisé, l'arbitre dit n'éprouver de haine pour personne : « Ce club, c'est un peu un club de réinsertion sociale. » Mais il ne trouve aucune explication à ce déchaînement de violence et reste taraudé par une question : « Pourquoi ? »

Dans le Mâconnais, on se laisse parfois aller à d'assez hasardeuses réponses : « Toujours les mêmes, bien sûr. Les Arabes. Ils ne respectent rien ! » Sauf que... dans le troisième vilain cas d'agression, c'est un Christophe * qui s'est jeté sur l'arbitre régional. Et celui-ci, Riad Benbelgacem, 30 ans (dont 15 d'arbitrage), s'est vu accorder trois jours d'ITT pour les deux coups de poing au visage et la blessure au coude récoltés le 4 février.

« J'ai pété un plomb », s'est tranquillement justifié Christophe, 25 ans, joueur licencié à Crêches-sur-Saône mais simple spectateur, ce jour-là, du match contre La Chapelle-de-Guinchay. Une très improbable rencontre, d'ailleurs, pour son équipe qui avait, certes, marqué le seul but... contre son camp. Et qui avait terminé à neuf joueurs après deux cartons rouges. Depuis, Christophe a été suspendu pour quinze ans par la commission de discipline de la Ligue de Bourgogne - presque une suspension à vie. Car, cette fois, il a bien fallu faire un exemple.

Il y a quinze jours, déjà, aucun match n'avait été joué, sur décision de la Ligue. Le week-end dernier, ils se sont déroulés sans les arbitres officiels qui avaient décidé de déposer les sifflets. « Il fallait une piqûre de rappel, estime Laurent Bollet, président de l'Unaf Bourgogne et vice-président national des arbitres français. Il fallait redire que l'arbitre n'est pas un mal nécessaire mais un être humain qui remplit une mission de service public. »

Le message est-il passé ? On devrait le savoir dès ce week-end. Les sanctions décidées après la rencontre Crêches-sur-Saône - La Chapelle-de-Guinchay devraient faire réfléchir. « Les gosses me montrent du doigt au supermarché et disent : »C'est à cause de lui qu'on n'a pas joué dimanche*», se lamente tardivement Christophe. Les « hommes en noir » pourront-ils enfin siffler un penalty sans risquer d'être « éparpillés façon puzzle » ? C'est tout le mal qu'on leur souhaite.

(source : Le Figaro)

Coups de feu en plein match à La Courneuve


Une rencontre entre deux équipes de football de Seine-Saint-Denis a tourné à la bagarre générale samedi après-midi. Bilan : trois blessés par balles.
Quatre personnes ont été interpellées et l'enquête confiée au service départemental de police judiciaire.

- le 25/02/2007 - 13h35

La rencontre opposait à l'origine les joueurs de "La Samaritaine" à ceux du "Gaz électrique", deux équipes de Seine-Saint-Denis. Mais samedi en fin d'après-midi, le match de football a tourné à la bataille rangée au stade de Marville à La Courneuve. Tout cela pour une décision contestée de l'arbitre...

Les incidents se sont produits vers 17h30. "Suite à une décision sur le terrain, indiquait dimanche matin une source policière, un joueur sanctionné a fait appel à ses amis de la cité Lénine", une cité d'Aubervilliers. Dès lors, le match a dégénéré en "bagarre générale", avec usage de lattes, couteaux et arme à feu.

Deux joueurs et un entaîneur blessés

Selon Le Parisien, la bagarre a eu lieu au beau milieu du terrain de football. Des coups de feu ont été échangés, et trois personnes touchées. Elles n'ont été heureusement que légèrement blessées "aux membres inférieurs" et leurs jours ne sont pas en danger, selon la police. L'une d'elle avait déjà quitté l'hôpital dimanche.

Selon Le Parisien, les personnes blessées sont deux joueurs et un entaîneur. Quatre personnes ont été interpellées et l'enquête a été confiée au service départemental de police judiciaire.

Le rapport avec le titre ?
C'est que les joueurs et spectateurs de foot sont des bourrins ?

Le nom des blebs du maconnais, tu croirais du Groland

Sinon, Xtian, c'est pas bien. Tu stigmatises

J'ai entendu tout à l'heure que le match qui opposait Pencran au PL Lambé a été arrêté car il y'a eu baston générale, et surtout que l'arbitre était raisin !!!!
Y'a t'il des chanceux qui aurait vu cet évènement et qui pourrait nous en dire plus ?

C'est la honte.

Comment on peut vivre avec des gens comme ça ?

Il faut des sanctions sévères, exemplaires, dissuasives, extrêmes.

Intolérable de voir des racailles jouer les Rambo et mettre la vie des autres en danger sur un terrain de foot en réglant leurs comptes à L'ARME A FEU pour une décision d'arbitrage. Démesuré !!!

UNE HONTE !!!!!

le fait que ça se passe sur un terrain de foot est assez anecdotique au vu de l'extreme violence du fait divers de La Courneuve. Mais bon, ils vont etre interdit de stade pour 3ans surement, pas plus

D'où l'importance de se protéger...

Mettez vos protèges-tibias, on vous le dit sans cesse !!!

On voit l'efficacité

Il y a beaucoup d'hypocrisie...Lors d'une rencontre de championnat en Alsace,le match avait dégénéré suite à une erreur d'arbitrage.Intervention de la police pour calmer les ardeurs de nos adversaires et de leurs "supporters"...Les adversaires?Les Algériens de Saint-Louis...L'hypocrisie réside dans le fait que ce club là était multirécidiviste.Or,la seule solution,il me semble,est la dissolution...
Sans états d'âmes...

Rien d'étonnant à cela pour celui qui fréquente les matchs type corpo en région parisienne où beaucoup n'ont pas grand chose dans le citron. "On se bat jusqu'à la mort " disent certains pour un simple tacle appuyé. Quant aux pseudos Grands Frères, c'est souvent les 1er à foutre la merde.

J'ai joué trois fois sur ce stade en CDM il y a une dizaine d'année... Et déjà il y avait des problèmes (voitures à gager au plus près des vestiaires, lames dans les protèges-tibia). Mais alors là des coups de feu...

Pas besoin d'aller en banlieue, pas besoin "d'etrangers"

http://www.letelegramme.com/gratuit/gen ... 813197.php

Enfin les cotes d'armor c'est un aut pays

sauf que ça se joue à coups de savates ou de mandales. entre hommes.

aps comme des tarlouzes à l'arme blanche ou à feu.

Pas sur qu'ils connaissent le feu ds le 22