désolé la photo n'a pas marché mais bon vous connaissez bien sa tête...

Le XV de France s'est incliné devant la Nouvelle-Zélande (5-15), vendredi 31 août, lors de la première journée de la Coupe du monde de rugby... des Parlements. Il compromet ses chances de remporter le trophée détenu par l'Australie depuis la précédente édition, en 2003.

Afrique du Sud, Argentine, Australie, Irlande, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, France, et une équipe interparlementaire, disputent cette 4e édition.
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Amitié, esprit rugby, resserrement des liens, tout cela n'empêche pas les équipes de se livrer sans retenue. Les règles ont été quelque peu aménagées pour préserver des physiques parfois alourdis par les années : pas de poussée en mêlée, parties se déroulant sur quatre temps de jeu d'un quart d'heure... Il n'empêche que, face à des All Blacks pour lesquels le rugby est une religion et la victoire une obligation, les Français ont souffert. Les chocs ont été rudes : en témoigne le banc de l'infirmerie à l'issue de la partie.

Pour Didier Migaud (PS, Isère), le tournoi s'est terminé avant même d'avoir commencé : victime d'un claquage à la cuisse gauche lors de l'échauffement, c'est "sur une jambe" qu'il s'est aligné avec ses camarades pour entendre les hymnes joués par la garde républicaine et faire face aux All Blacks pendant le fameux haka d'avant-match. "C'est dommage, je m'étais pourtant bien préparé pendant le mois d'août", assure le président de la commission des finances de l'Assemblée nationale.

Patrick Bloche (PS, Paris) a quant à lui dû sortir dès la 3e minute de jeu : le genou gauche n'avait pas résisté. Michel Issindou (PS, Isère) se tenait les côtes de douleur après avoir pris de plein fouet un de ses vis-à-vis, tandis que Pascal Deguilhem (PS, Dordogne) avait le bras gauche en berne après avoir tenté en vain de s'opposer au rush d'un adversaire. "Le groupe PS est mal en point, c'est vrai, mais c'est la preuve que nous jouons collectif", se félicite néanmoins M. Bloche.

Le député centriste du Tarn, Philippe Folliot, se réjouissait, lui, de la bonne tenue du groupe : "Il y a quatre ans, les Blacks nous avaient mis 40 points. Aujourd'hui, on en prend 10. On progresse." Et c'est par un essai collectif tout en puissance du pack français, aplati par Daniel Mach (UMP, Pyrénées-Orientales) que les Bleus sont parvenus à réduire l'écart.

Patrick Roger