JUSTICE POUR JULIEN

Derrière mon équipe, mon blason, mes couleurs,
Toujours présent, j’y mets un point d’honneur,
Nous avons une histoire, des valeurs, Et tous nos chants, ne forment qu’un seul choeur.
La tribune, espace de liberté,
Notre peau au bout de notre fierté.
Toujours debouts, ultimes supporters,
Prêts à tout, pour un football populaire.
Ce soir, Porte de Saint Cloud,
Ecoute les gars du Paris Saint-Germain.
Il y a un vide parmi nous,

Entends la clameur: "
Justice pour Julien".
Et tu réprimes, car tu ne comprends pas,
Ce qui m’anime tu ne le ressens pas.
Cette volonté de sortir du rang,
Et cette fierté d’être membre d’un clan.
Je parle de passion, toi tu dis répression,
Je craque un fumi’, bientôt c’est la prison.
La foule chante, il y a bousculade,
Voilà les flics, c’est Interdit de Stade.
Ce soir, Porte de Saint Cloud,
Ecoute les gars du Paris Saint-Germain.
Il y a un vide parmi nous,

Entends la clameur: "
Justice pour Julien".(x2)
J’aime mes couleurs, tu veux m’uniformiser,
Etre supporter c’est déjà trop s’engager.
Il y a quelques jours, un gamin a payé,
Et tes mensonges ont fini par tuer.
Ce soir, Porte de Saint Cloud,
Ecoute les gars du Paris Saint-Germain.
Il y a un vide parmi nous,
Entends la clameur: "
Justice pour Julien".(x2)
Justice pour Julien,
Pouvoir assassin.

Granomort, assassin, escroc, affabulateur, libre et toujours policier
Antoine Granomort, l’assassin de Julien Quemeneur, a été ce jour condamné par le tribunal correctionnel de Paris à cinq mois d'emprisonnement.

Encore que parler de "condamnation" a ici aussi peu de sens que de parler de justice...


La justice aux ordres n’a en effet prononcé aucune interdiction d’exercer à l’assassin antillais.
Le parquet avait pourtant requis sa révocation à titre définitif.

L’assassin Granomort poursuivra donc son admirable carrière dans la police. Les escroqués, les policiers qu’il avait trompé, et surtout la famille et les amis de Julien apprécieront.

Granomort, à propos duquel le terme de racaille ne serait pas tout à fait usurpé, avait en octobre 2005 affirmé avoir été enlevé et séquestré à deux reprises. Il avait raconté à ses collègues avoir également subi des viols collectifs. Il prétendait également que, sous la pression de ses agresseurs, il avait du retirer 100 000 francs avec la carte bancaire de son beau-père.

Tout n’était que mensonge. Il avait volé l’argent de son beau-père pour rembourser des trafiquants de drogue. Mensonges comme ses propos lors du meurtre de Julien, mensonges qui avaient été rapidement été découvert et dénoncé dans un rapport.
Mais Granomort reste policier.

Il ne reste qu’à souhaiter ne jamais croiser à Paris un policier noir pris d'une soudaine lubbie de tuer le premier venu...

Parler du policier en terme d'assassin, alors qu'il n'a jamais été condamné à quoi que ce soit, c'est un déni de justice.

Par contre le cas Mounir est un peu limite.
Il dit qu'il se retrouve là par hasard?
c'est un peu juste, il a pas l'air sincére le gazier

Tout est lié! Même les plus hypocrites savent que si Julien avait été un supporter de Tel Aviv ou même un banlieusard afro-magrébin la situation n'aurait pas du tout évolué de la même façon. Ce n'est pas de la récupération simplement du réalisme.

Tout est lié! Même les plus hypocrites savent que si Julien avait été un supporter de Tel Aviv ou même un banlieusard afro-magrébin la situation n'aurait pas du tout évolué de la même façon. Ce n'est pas de la récupération simplement du réalisme.