Bon, il ne sera sans doute pas élu samedi Benoît Hamon, mais il pourrait peut-etre tirer son épingle du jeu dans la guerre que se livrent les grosses têtes du parti.

Extrait d'une de ses interventions a l'assemblée.



Je trouve que sa candidature et son futur ne peuvent qu'apporter du bien a Brest qui pour une fois pourrait avoir un politique influent en haut de l'échelle francaise, meme si il ne joue aucun role ici. Quand on voit le peu d'envergure des derniers maires et candidats aux elections brestoises, c'est une bonne nouvelle.

Pour un gars né à Saint-Renan, rien que de plus normal.
Le PS tient une pépite avec ce gars-là

c'est toujours très intéressant d'avoir quelqu'un d'un poids politique pour une ville et son club.

c'est ou le football club de Brest Sinon il est clair qu'entre lui et Sego Brest à tout a gagner avec lui.

Représentant la gauche du Parti socialiste, Benoît Hamon a déposé sa motion devant le conseil national du Parti socialiste le 23 septembre, annonçant dans la foulée sa candidature au poste de premier secrétaire. Depuis, à la faveur de la crise financière et économique, son discours ne cesse d’emporter l’adhésion. Ayant tardivement réussi en politique (il n’est élu européen que depuis 2004), ce pur apparatchik, spécialiste des luttes de courants, a tenté de s’implanter successivement en Bretagne, en Ile-de-France puis dans l’Est. De même, il a beaucoup évolué, ayant soutenu successivement Michel Rocard, Lionel Jospin, Martine Aubry, Laurent Fabius, Henri Emmanuelli (qui pensait là avoir trouvé son « fils spirituel »), avant de prétendre incarner « la gauche du parti ». Portrait du « petit nouveau », véritable girouette, qui inquiète pourtant les « éléphants ».

« Plus je vieillis, plus je me radicalise. » Acteurs publics, mai 2006.

« Hamon est un féodal serein […] Tôt ou tard, Hamon table de ceux qui comptent. »
Marianne, 9 décembre 2006.

Image Hosted by ImageShack.us« Cette allure entre petit marquis et hidalgo cambré, ce cheveu court, ce goût de la formule, ce regard clair, et de la joute, feront vibrer le cœur de ces midinettes que sont les télés. »
Libération, 31 juillet 2007.

« Comment voulez-vous qu’un homme comme lui, qui n’a jamais été élu sur son nom, puisse comprendre les Français? »
Le député PS Gaëtan Gorce.

« C’est l’homme dont on parle de plus en plus au PS. »
Le Nouvel observateur, 5 juillet 2007.

Benoît Hamon est né le 26 juin 1967 à SaintRenan (Finistère). Son père est chef de travaux (et non simple employé comme on le lit systématiquement) à l’arsenal de Brest, sa mère secrétaire. Semble-t-il de gauche, mais n’en parlant jamais (Hamon ne sait toujours pas pour qui votent ses parents, selon Le Point du 9 août 2007). Dans la généalogie familiale, on retrouve des paysans de Plougastel-Daoulas, des mécanos et des commerçants de Portsall. Une expatriation de la famille à Dakar (Sénégal) conduira Benoît Hamon à suivre, de 8 à 12 ans, ses études chez les frères maristes. A la suite du divorce de ses parents, il retourne à Brest avec son père, mais son frère et sa sœur resteront à Dakar avec leur mère.

Quand il rentre en Bretagne, il trouve qu’il y a « trop de Blancs » dans cette région (Acteurs publics, mai 2006). « A mes yeux, la normalité était devenue la différence. Je n’ai pas compris la haine du mélange que j’ai perçue (Le Point, 9 août 2007). » C’est donc naturellement que l’antiracisme devient son élément « déclencheur » de son engagement politique. Dès le lycée, il s’engage en politique, rejoignant d’abord SOS-Racisme, véritable antichambre du Parti socialiste, puis dans ce parti (section de Brest), à partir de 1987, au moment des grèves étudiantes contre le projet Devaquet. Il milite alors dans la mouvance rocardienne, notamment au Club Forum, tout en s’autorisant quelques dérives : « Il tenait à remplacer les crucifix (dans les écoles libres) par des photos du groupe Baader-Meinhoff (Libération, 31 juillet 2007). ». Le Point (9 août 2007) précise sans rire : « Colleur d’affiches en 1988, il fait le coup-de-poing avec les séides du front national qui le pourchassaient dans les rues de Brest. »

Le bac en poche, il poursuit des études assez aléatoires. A l’université, il milite évidemment à l’Unef. Il obtiendra finalement une licence d’histoire, après avoir tenté sa chance en sciences économiques. L’intéressé, qui passe souvent ses soirées affalé devant sa télévision plasma écran plat, ne cache pas son inculture : « J’écoute NTM, quand ma nana (NDA : qui s’occupe de cinéma à la Commission européenne) n’est pas là. »

Sa carrière professionnelle va être en réalité très politique : ce pur apparatchik débute, en 1991, comme assistant parlementaire du député socialiste de la Gironde Pierre Brana. Engagé au Mouvement des jeunes socialistes, il en sera président de 1993 à 1995, en profitant pour cofonder le courant Nouvelle gauche. C’est le moment où le MJS devient statutairement autonome : jusqu’alors, la totalité de ses instances étaient désignées par la direction du PS. Hamon a obtenu de son mentor d’alors, Michel Rocard,…

si quelqu'un est abonné à fait et document j'aimerais bien lire la suite même si ça me semble déjà éloquent.

son père était même mieux que chef de travaux, il était IEF.

sa vient de fait et document ton article gros 1er?
je pense qu il a de forte chance d etre élu,c est soit lui soit martine aubry.
Et je pronostique que sego va fonder son propre parti, avec un rapprochement de bescencenot.

de Bayrou plutôt

Qu'il évite de prendre notre club en exemple ce clown! le FC Brest, on croit rever! a moins qu'il cause du FC Bergot quoi.

Qu'il aille supporter son vrai club, Beveren.

Moi je suis pour



... le changement de nom

pour marquer la rupture
quand "notre" club aura enfin les moyens de ses ambitions, c'est-à-dire un véritable avant-centre, un autre capitaine, un autre président...

Exact Tiflo , aux Bâtiments en Fer , j'avais fait mon stage de BTS Chaudard dans son bureau .(il y a quelques années )

Super, Lev, change rien.

Et surtout continue à applaudir Ferradj, Kantari, El Jadeyaoui, etc.

pas l'intention.

suite edit: pas l'intention non plus.

M'est avis que t'as pas tout compris au film.

Quant à l'élection, il ne fait guère de doute qu'elle est pour Ségolène.

tu m'étonnes !!!! ceci dit je comprends mieux les points de vue de breizh connection ....