allez : 2 et 3 points de plus

En tout cas ça tacle sec par journalistes interposés entre Verdier et Touré

Vous évoquiez les recrues d'Arles-Avignon ; un certain Mamadou Niang vous a rejoints. Cela menace-t-il votre statut de titulaire ?

Je joue ailier et Mamadou joue dans l'axe. C'est surtout un plus pour notre équipe. Mamadou Niang... Ce n'est pas n'importe qui ! Sans être méchant, ce n'est pas Verdier ou autre. Même moi qui suis Parisien, j'avoue que c'est un grand joueur, qui a joué dans le plus grand club français de l'histoire (l'Olympique de Marseille de 2005 à 2010). C'est positif pour les nombreux jeunes du groupe, pour la ville d'Arles. J'étais même étonné qu'il ne trouve pas un club en Ligue 1. Il a choisi de finir près de chez lui.

"Touré ce n'est pas Ibra ou X, il faut garder les pieds sur terre, s'il était si fort, il ne jouerait pas à Arles en Ligue 2"

Oui c'est du même niveau. Et point de vue foot (comportement, technique, etc...) il est aussi à peu près au même niveau que Larsen (les blessures en moins)...

avec 10 buts en + quoi.

Stade Brestois - Arles-Avignon. Ça va venir...
18 septembre 2014 à 07h13 / Propos recueillis par Eric Daniellou / commentaires

A l'image de cette occasion face à Angers, Nicolas Verdier est conscient de la nécessité d'être plus lucide face au but.. Photo Patrick Tellier
Avec un seul but au compteur mais de gros progrès dans le jeu, Nicolas Verdier dresse un constat « mitigé » avant la réception d'Arles-Avignon, demain.




Depuis deux matchs, on a le sentiment que l'équipe est en train de prendre confiance en elle, qu'elle est de plus en sûre de ses forces. Est-ce aussi votre avis ?
Oui. Déjà, on est costaud défensivement et il faut continuer à s'appuyer là-dessus. Après, il faut concrétiser devant ce que nous sommes en train de mettre en place et ça peut alors être pas mal pour la suite. Je sens une grosse progression de l'équipe par rapport au début de saison. La victoire contre Nancy (2-0) a confirmé notre qualité de jeu et nous a montré ce que l'on était capable de faire. On est sur de bons rails, c'est intéressant. Maintenant, c'est en travaillant tous les jours que l'on maintiendra ça. Il faut garder la tête sur les épaules.

Vous parliez de finaliser les actions devant. En tant qu'avant-centre, vous êtes le premier concerné par cet aspect du jeu. Comment analysez-vous votre début de saison ?
Mitigé. Il y a deux choses : je me suis amélioré dans le jeu dans plusieurs domaines par rapport à la saison dernière mais je suis moins tranchant devant le but. Je suis beaucoup plus présent dans le jeu, notamment dos au but où j'arrive à garder les ballons. J'ai aussi fait des progrès dans la concentration, je pense, et j'arrive à rester dedans tout le match, et non plus par périodes. Je dois encore travailler mes remises mais mon début de saison a surtout été compliqué dans la finition.

Si l'on résume, il vous manque deux ou trois buts au compteur pour parler d'un très bon début de saison, c'est ça ?
Exactement. Forcément, pour un attaquant, si on ne marque pas, on ne sert à rien, quoi. On va se rattraper par la suite. Il me manque de la lucidité dans le dernier geste, de prendre la décision qui va faire la différence. Contre Angers, j'ai un face-à-face, j'aurai certainement dû chercher à placer le ballon plutôt que de tirer en force. Nancy, celle que j'ai au bout de vingt secondes, je dois la convertir. Il faut que j'arrive à me libérer et je travaille là-dessus. Avec l'aide de mes partenaires et beaucoup de travail, ça va venir, je ne me fais pas de souci.

La saison dernière, vous vous étiez fixé un objectif de 15 buts que vous n'étiez pas si loin d'atteindre (NDLR : 10 buts). Et cette année ?
Se fixer des objectifs personnels pour un attaquant, ça décuple la motivation. J'en ai un, je n'en parle pas mais j'estime être capable d'en mettre plus de quinze. Mais estimer en être capable et le faire sont deux choses différentes. Alors, on verra bien en fin de saison...

Demain (20 h)