On a cru entendre des bruits au fond du caveau, cette nuit, du côté de chez Kerfautras, une stelle a bougé le bout de sa pierre laissant échapper une fumerolle à l'odeur de Merguez et de frites.
Le volcan rouge et blanc enfoui sous terre semble avoir repris son activité du temps jadis, grondante et éclaboussante comme une vague déferlante, il crache de nouvelles fumées qui viennent chatouiller les narines des brestois. Eux savent et se pressent comme aux plus beaux jours devant la tombe, attendent avec admiration que le monstre leur chauffe le coeur car aujourd'hui c'est officiel, la terre a tremblé et la bête s'est réveillée.

Le stade c'est comme l'amandine au coin du café, c'est la classe.

Brest, we can...

Les premières cendres brûlantes commencent à atteindre les faubourgs de nos plus grandes et puissantes cités.

La dévastation ne saurait tarder.

Rouge.

Et inarrêtable.

Superbe..

Ton post, je l'aurais bien vu comme éditorial du numéro spécial 56 pages du Telegramme avec comme titre : "Memoires d'oûtre tombe"

"C'était mieux avant !"

30/11/91

Rien ne sera plus pareil désormais.

"Merci d'éteindre vos fumigènes."

"On veut du sport."