ces marins qui veulent rendre un bateau (financé par la France) à leur Corse chérie...
Ceux là qui bénéficient d’avantages immémoriaux totalement en décalage avec le secteur d’activité international d’aujourd’hui.
Ceux là qui font grève sur grève sans se rendre compte que la situation déplorable et le dépôt de bilan leur sont en partie imputables.
Ceux là qui veulent des salariés Corses (cela s’appelle aussi racisme dans ce cas) alors qu’ils veulent aussi un actionnaire public français.

Quelqu’un leur a-t-il expliqué qu’il ne peuvent raisonnablement plus avoir le poisson, l’argent du poisson et le cul de la poissonnière ?
Le monde des transports maritimes est aujourd’hui mondial et incontrôlable avec les pavillons de complaisance, la main d’œuvre à moindre coût…
Donc la SNCM meurt dans le vieux monde ou elle s’adapte.
C’est un constat, je ne fais pas l’apologie d’une situation ou d’une autre mais il faut bien ouvrir les yeux et réagir à un moment donné avant de fermer les cales en se plaignant.
Ce n’est pas la SNCM qui fera changer l’horizon économique du secteur. Cela passera par des accords à négocier au niveau international (no comment à ce sujet). Que les autres sociétés se réjouissent de votre enlisement !
Autant l’Etat peut continuer à gérer une concurrence dans son pays pour le fer (no comment à ce sujet), autant la concurrence pour l’Air et la Mer est différente.

Mais en attendant, l’Etat français doit il accroître son déficit en renflouant les caisses des coques corses ?
Je ne le crois pas.
Une époque est révolue (no comment à ce sujet).

Et très franchement, il persiste dans notre beau pays un tel décalage entre les réalités économiques des entreprises privées et les situations rivetées des sociétés ‘publiques’ que de telles situations vont se multiplier tous les ans de façon exponentielle.

Messieurs les marins syndicalistes Corses, Corsica mon Amour, comme disait Marguerite Duras avant de trouver un titre plus mobilisateur d’énergies ( !), réfléchissez deux secondes avant de l’ouvrir : comment pouvez réclamer une société Corse pour la Corse avec des Corses et dans le même temps prétendre bénéficier de tous les avantages du pays que vous conchiez.

Si on vous écoutait, vous et nombre d’extrémistes nationalistes Corses, l’île de beauté ne serait plus qu’un rafiot pour mafieux. Et dire que ça vous troue le cul de reconnaître que vous ne pouvez survivre sans l’aide financière du continent.
Il y a deux problèmes et vous êtes capable de n’en faire qu’un seul.
Moi aussi d’ailleurs peut-être.

Alors, pour peu que l’Etat ne soit pas démagogique avec les 4 gugusses pirates, je les verrai bien faire un stage, genre ‘activités d’intérêt général’ où ils en profiteraient pour visiter le Monde professionnel d’aujourd’hui.
Ils y verraient un Monde pas très beau, pas très fonctionnel, où les gens s’en sortent comme ils le peuvent, mais au moins plus réalistes et plus respectueux que le cocon dans lequel ils s’enterrent irrémédiablement.

Alors oui, ce discours social n’est pas très agréable, mais rassurez vous, chers lecteurs, nos politiciens nous vendrons un autre monde avec des fleurs, des augmentations, sans chômage et avec la sécurité de l’emploi. Ce Monde arrive avec la campagne de 2007.

Il serait peut-être temps de dialoguer autour d’une solution adaptée.

2400 salariés dont 800 corses. Alors amuses toi à calculer. Mais n'oublies pas que les charges sont sûrement différentes, donc les salaires différents entre les continentaux et les insulaires (particularisme corse oblige). Bon courage!