sauf que le prix de la carotte fiscale est compris dans le prix de vente donc bénéfice de la carotte = 0.

Reuters le 26/11/2007 22h17
La crise du crédit met Wall Street à genoux

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a été une nouvelle fois lundi victime des craintes suscitées par les retombées de la crise du crédit immobilier à risque (subprime).

Les boursiers craignent que ces dernières, ainsi que celles de la crise du crédit qui s'en est suivie, ne freinent la croissance économique en général et ne poussent le consommateur à être réservé durant les fêtes de fin d'année.

Le Dow Jones perd 237,44 points (1,83%) à 12.743,44, le Nasdaq Composite 55,61 points (2,14%) à 2.540,99 et le S&P-500 33,48 points (2,32%) à 1.407,22.

Sur l'ensemble de l'année, le S&P est maintenant en territoire négatif, avec un recul de l'ordre de 0,7%. Cette nouvelle glissade fait en outre que les trois indices ont perdu plus de 10% par rapport à leur plus haut de clôture de 52 semaines, ce qui, techniquement, revient à une correction.

Dans un tel contexte, les sociétés des services financiers ne sont pas à la fête, à l'image de Citigroup qui, pour la première fois depuis 2002, a glissé à moins de 30 dollars.

Il faut remonter au 14 octobre 2002 pour voir l'action Citigroup à moins de 30 dollars, qui correspondait à peu près au creux de la vague d'un marché baissier depuis trois ans.

L'action Citigroup a chuté de près de moitié cette année, qu'elle avait commencé à 55,70 dollars.

Certains analystes pensent que la banque devra revoir à la hausse ses provisions pour créances hypothécaires irrécouvrables. Selon la chaîne CNBC, elle risque également d'annoncer des licenciements "massifs", touchant 17.000 à 45.000 personnes. Citigroup a annoncé en avril 17.000 suppressions d'emplois, soit 5% de ses effectifs environ.

L'action Citigroup perd 5,99% à 29,80 dollars.

Les valeurs de la construction ont également souffert, à l'image de KB Home (-9,41%), à la suite d'un déclassement du secteur par Citigroup. L'indice Dow Jones du secteur a cédé 6,58%. L'indice S&P des financières perd 4,05% et celui de la distribution 2,94%.

Dernière manifestation des troubles dans le secteur du crédit immobilier, les organismes semi-publics Freddie Mac et Fannie Mae reculent respectivement de 7,44% et de 10,19%, à la suite de leur déclassement par UBS.

Ces nouvelles pertes subies par les valeurs financières coïncident avec un rapport de Goldman Sachs suivant lequel HSBC risque de devoir constituer 12 milliards de dollars de provisions supplémentaires pour couvrir ses créances immobilières, subprime ou autres.

HSBC a renfloué lundi à hauteur de 35 milliards de dollars deux véhicules d'investissement structurés (SIV), instruments financiers qui ont eu à pâtir de la crise du subprime.

Au plan des nouvelles de sociétés, le distributeur Sear Holdings se propose de racheter la chaîne de magasins d'ameublement Restoration Hardware pour 267 millions de dollars.

Sears cède 4,27% à 107,77 dollars et Restorarion gagne 0,14% à 7,07 dollars.

Sur le Nasdaq, Cisco Systems affiche une forte perte de 4,15% à 27,50 dollars. L'équipementier internet a récemment affolé les investisseurs en déclarant que les retombées de la crise du crédit entravaient la demande de ses gros clients, dont les banques.

Je vous rassure tout de suite, on n'en est qu'au début...
....

oui on le sait mais qu'est ce qui va se passer pour le pékin moyen ? que faut il faire pour s'en sortir le mieux possible ??
je sais pas si tu réalises mais c'est l'apocalyse que tu nous prédis, l'argent n'aura plus de valeur, il n'y aura plus de travail, c'est ce qui va arriver avec ton scénario donc mis à part acheter un bout de terrain à la campagne pour y vivre en quasi autarcie je vois pas ce qu'on peut faire de mieux ? est-ce vraiment plausible ?

Certains analystes pensent que la banque devra revoir à la hausse ses provisions pour créances hypothécaires irrécouvrables. Selon la chaîne CNBC, elle risque également d'annoncer des licenciements "massifs", touchant 17.000 à 45.000 personnes. Citigroup a annoncé en avril 17.000 suppressions d'emplois, soit 5% de ses effectifs environ.

Envoie un cv dans les bancaires...

comme d'hab, tu esquisses les questions ...

le scenario que tu décris semble n'amener qu'un desastre comme jamais on en a connu, j'aimerais bien que tu développes pour voir ce qui nous attend .... et surtout que faire ???
est-ce plausible ?

Tu as cela aussi qui est pas mal et a déjà été efficace en temps de crise...
Si cela peux te rendre service...

Citigroup annonçait que l'émirat d'Abou Dhabi allait 'investir' 7,5Mds$ (il s'agit bel et bien d'une recapitalisation en urgence, d'un apport d'argent frais sous forme d'un emprunt convertible d'une durée de 3 ans rémunéré à 11%, cet énorme coupon étant payable chaque trimestre).
Ces conditions léonines en disent long sur les difficultés financières auxquelles se retrouve confronté le N°1 américain... qui ne pourra faire l'économie d'un plan de licenciement massif, probablement deux fois plus important que le 1er annoncé en avril et qui fit baisser les effectifs 17.000 salariés.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&symbole=1rPCAC&news=4870531

La première banque américaine qui est obligée de se refinancer à un taux de 11%
ça commence à sentir mauvais... les problèmes dans les banques sont très contagieux et une spirale négative semble se mettre en place.
Ceci dit, faut quand même espérer que les effets de cette crise soient les plus limités possibles. Le bilan de la majorité des banques est encore très solide et on peut penser qu'elles pourront amortir le choc.

Ceci dit, faut quand même espérer que les effets de cette crise soient les plus limités

WAITING IT OUT: Eric Broida is interested in buying a nearby house, but doesn’t plan on doing so until the asking price drops another $400,000. The price has already been cut several times by the sellers, from the original $4.6 million to $3.6 million. Broida, above, at his Pacific Palisades home. “People tell me I’m crazy [to think prices will keep falling], but that’s what they told me in 1992,” he says.