Sales of existing homes plunged 8.4% in March to a seasonally adjusted annual rate of 6.12 million, the lowest in nearly four year. Sales are down 11.3% in the past year.

The inventory of unsold homes on the market fell 1.6% to 3.75 million, representing a 7.3-month supply.

De bonnes lectures pour Higuito...

Bernard Connolly, global strategist for Banque AIG and former head of economic research for the European Commission, said the country will face a brutal adjustment over the next two years - if it can remain in the euro at all.

He said: "Spain is going to face the very direst of economic circumstances: a cycle of recession, deflation and widespread private sector default - a depression in fact.

This stock market slide is not just a 'correction'. It has a very, very, long way to go

Craquements : La Tribune

François-Xavier Pietri

L'immobilier, c'est un peu comme les arbres, cela monte rarement jusqu'au ciel. Les Espagnols sont en train d'en faire l'expérience, et elle est forcément amère. La forte chute des valeurs immobilières hier à la Bourse de Madrid constitue un signal d'alerte à ne pas négliger. Toute la dynamique de la croissance espagnole a largement reposé, lors de la dernière décennie, sur l'extraordinaire rattrapage, puis la spéculation, qu'a connu le pays en matière de construction. L'atterrissage, s'il se confirme, peut prendre deux allures : l'une, la plus confortable, reviendrait à mettre le secteur dans les rails d'une évolution raisonnable ; l'autre, autrement plus périlleuse, consisterait à remettre brutalement les compteurs à zéro avec, en corollaire, une série de dégâts collatéraux. Car l'envolée de l'immobilier a entraîné dans son sillage, conjointement, celles du bâtiment et des établissements financiers. En somme, le risque systémique existe et le vent de panique qui a commencé à souffler hier à Madrid l'atteste. C'est que l'Espagne est plutôt novice en la matière. Échaudées par la grave crise immobilière des années 1990, les banques françaises ont retenu la leçon. Les établissements espagnols en sont encore à leur apprentissage, et il risque d'être douloureux. Les dégâts, s'ils s'amplifient, pourraient même toucher l'économie espagnole tout entière. Ce qui, bien sûr, ne constituerait pas une bonne nouvelle pour l'Europe, qui a largement profité du moteur espagnol ces dernières années. Au-delà, un éventuel dégonflement brutal de la bulle immobilière espagnole ne peut que nous amener à nous interroger sur le secteur en France, des prix de la pierre jusqu'aux valorisations exceptionnelles des sociétés immobilières. En revanche, cette alerte ibérique fait l'affaire de certaines grandes entreprises françaises - Eiffage voit forcément d'un bon oeil l'affaiblissement de Sacyr - qui s'agaçaient, ces derniers mois, des velléités de croissance hostile de leurs concurrentes espagnoles.

Crise grave ou simple tassement passager, l'éclatement de la bulle immobilière devrait affecter tout le pays.


« ON VOUS l'avait bien dit ! », entend-on déjà parmi les économistes au moment où les valeurs immobilières dévissent sévèrement à la Bourse de Madrid. En effet, ils sont nombreux à pouvoir se vanter d'avoir tiré la sonnette d'alarme au sujet de cette insolente mais si imparfaite prospérité espagnole, qui doit tant à la frénésie immobilière.


Ces derniers mois, tous les organismes internationaux tels que l'OCDE, la BCE par la voix de Jean-Claude Trichet, ainsi que la Banque centrale espagnole se sont inquiétés des déséquilibres de la croissance du pays et des conséquences d'un éclatement possible de la bulle immobilière. « L'Espagne a connu onze années consécutives de croissance supérieure à celle des autres pays de la zone euro, dopée par le secteur de la construction », souligne Éric Vergnaud, économiste de BNP Paribas. De ce fait, ce secteur occupe 14 % de la population active et contribue pour 18 % au PIB (pour 5,7 % seulement en France).


Toutefois, malgré ce mardi noir immobilier, la plupart des experts continuent de privilégier un tassement de la croissance plutôt qu'une chute brutale. « Oui il va y avoir une crise immobilière. Oui, elle aura des conséquences sur la consommation et l'emploi, mais la vigueur des fondamentaux permet d'éviter une grave crise », prévoit Luca Silipo, chez Natixis. Les excellents chiffres des finances publiques renforcent cet optimisme.


La consommation affectée


Les moins confiants, rappellent que les Espagnols, adeptes des emprunts à taux variables, se sont endettés à de très bas taux d'intérêt et sur des durées très longues (jusqu'à 50 ans). Ils vont tirer la langue au moment où la BCE renchérit le loyer de l'argent. Leur endettement qui s'élevait à 50 % de leur revenu disponible en 1996 a bondi à 120 % l'année dernière et représente 90% du PIB du pays. On imagine aisément que la consommation va s'en ressentir.


Autre motif d'inquiétude : que vont devenir les très nombreux travailleurs étrangers qui ont été séduits par le boom de l'activité dans la construction ?


« Attention à ne pas surinterpréter de simples mouvements de correction des marchés d'actions », insiste Luca Silipo. L'expert souligne que les deux pays qui investissent le plus dans l'immobilier espagnol sont les deux excellents élèves du moment en Europe : la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Il souligne aussi que l'économie ibérique va bénéficier des performances meilleures que celles prévues de la zone euro, de la Grande-Bretagne et du Japon. Le miracle espagnol n'est pas encore terni.

BOSTON -- Massachusetts has become the first state in the country to declare a moratorium on foreclosures stemming from predatory lending.

Homeowners will now be able to submit a complaint to the Division of Banking.

The division will then call the lender and ask them not to forclose.

The move comes after dozens of homeowners marched on the State House last week, demanding a meeting with Gov. Deval Patrick.

The state secured 60-to-90-day freezes on foreclosure for most of the protesters.

Homeowners having trouble will also be provided with housing counselors.

Pourtant, l'Espagne doit une bonne partie de cette croissance au secteur du bâtiment et de la construction (BTP). Il contribue pour 16 % au produit intérieur brut (PIB) - la moitié pour le seul logement - et fournit 14 % des emplois. Quelle que soit la tournure qu'est appelé à prendre le retournement de cycle dans le marché du logement - atterrissage en douceur ou coup de frein plus brutal -, ses conséquences doivent être envisagées à cette aune.

Les avis divergent sur le niveau auquel se stabilisera la demande. "Je ne crois pas à un effondrement, analyse Ángel Laborda, directeur du département de conjoncture de Funcas, la fondation des caisses d'épargne. L'évolution démographique (immigration) et sociologique (divorces, jeunes avec emploi) fait que se créent 500 000 foyers nouveaux chaque année. Ils alimenteront la demande. La question se pose en revanche pour les 250 000 logements qui étaient achetés comme résidence secondaire."

Espagne... Atterrissage en douceur ou crash...

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 979,0.html

Nine economists have joined forces to warn that base rates could soon hit 7.5 per cent and the well-respected Ernst & Young ITEM club's spring outlook predicted interest rates would rise above the present level and stay there until 2011.

The "I want it now" generation has forgotten many fundamental financial truths its parents took for granted.First among these is the need to balance income and expenditure. CAB spokesman Sarah Miller said: "It is surprising how many people we see who have never drawn up a proper budget - a list of all their income and outgoings - so they can see where their money is going and if they are spending more than they earn."

...
Ca va être un carnage là bas