En situation de déflation, les salaires diminuent,

bon je vais vendre mes fringues demain je me ballade a poil

2) Transformez vos actifs en cash !

En situation de déflation c'est le cash qui prend de la valeur : vendez donc sans attendre toutes vos actions, sicav actions (quelque soit le secteur d'activité), obligations (sauf obligations d'état). Placez le cash en instruments de trésorerie ou assurance-vie monosupport (contrat en euros basé sur des obligations d'état) dans une banque très sûre et capable de résister à n'importe quelle crise (par exemple : la banque postale).

la fin du monde cest pour bientot (dixit phev)

bon je vais vendre mes fringues demain je me ballade a poil

Ce n'est pas de moi Higuito... Mais je trouve cela plutôt sensé... Peux tu nous faire un petit topo de ta vision globale de l'économie ... Je vais bien, tout va bien... J'ai bon ?

A titre d'information c'est à peu près la situation qui prévaut au japon depuis le début des années 1990... Ce sont les ceusses qui prétendent le contraire qui sortent de l'asile.

FMI: une dépréciation, même modeste, du dollar, réduirait les déséquilibres

Le logo du Fonds monétaire international
© AFP/Archives

Une dépréciation, même modeste, du dollar permettrait de réduire "sans heurts" les déséquilibres mondiaux, estime le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport publié jeudi.

Par ailleurs, le risque d'une propagation mondiale du ralentissement économique américain est limité, tant que celui-ci s'explique par le recul du marché immobilier résidentiel, juge le FMI dans une autre analyse publiée simultanément.

"Une dépréciation réelle du dollar des États-Unis et une appréciation réelle des monnaies des pays qui affichent des excédents courants pourraient faciliter la réduction de ces déséquilibres", estiment les experts du Fonds.

Selon cette analyse, "une dépréciation réelle du dollar inférieure à 10% pourrait engendrer une réduction du déficit commercial des États-Unis égale à 1% du PIB", alors que les études économiques situent habituellement la dépréciation nécessaire dans une fourchette de 10 à 20%, précise le FMI.

Le déficit commercial américain a atteint un nouveau record en 2006 à 763,6 milliards de dollars, soit environ 5,8% du PIB, plombé par le pétrole et le déséquilibre des échanges avec la Chine qui représente plus du quart du "trou".

Les Américains ont aussi affiché un déficit record vis-à-vis du Japon (88,4 milliards de dollars), réactivant les craintes de sous-évaluation du yen.

Cet appel du pied aux autorités politiques en faveur de mesures progressives d'ajustement va dans le sens d'une autre étude, réalisée conjointement par le laboratoire économique bruxellois BRUEGEL, le Peterson Institute for International Economics (Washington) et le Korea Institute for Economic Policy.

Pour réduire sans crise financière majeure les déséquilibres mondiaux, l'Europe doit accepter un euro à plus de 1,45 dollar, à condition que le yen japonais et le yuan chinois montent fortement vis-à-vis de la monnaie unique, affirmaient les auteurs de cette analyse publiée fin mars.

"La question-clé est de savoir si ce sont les marchés financiers ou les mesures politiques qui provoqueront un ajustement nécessaire et inévitable", poursuivaient-ils, mettant en garde contre les risques d'une récession mondiale.

Dans une analyse distincte, les experts du FMI ont par ailleurs relativisé le risque d'une propagation mondiale du ralentissement économique américain.

"Dans la conjoncture présente, si le ralentissement aux États-Unis continue d’être causé principalement par la détérioration du marché immobilier intérieur, ses répercussions sur la croissance dans le reste du monde resteront limitées, et ce d’autant plus que l’activité se renforce en Europe", juge le Fonds.

Néanmoins, "si la baisse de l’immobilier se propage à la consommation et à l'investissement des entreprises, on peut s’attendre à ce que les répercussions soient plus importantes", nuancent les experts du FMI.

Les Etats-Unis ont affiché une croissance de 3,3% en 2006, qui devrait plafonner entre +2,5 et 3% en 2007, selon les dernières prévisions de la Réserve fédérale (Fed).

"La question-clé est de savoir si ce sont les marchés financiers ou les mesures politiques qui provoqueront un ajustement nécessaire et inévitable", poursuivaient-ils, mettant en garde contre les risques d'une récession mondiale.

à condition que le yen japonais et le yuan chinois montent fortement vis-à-vis de la monnaie unique

Bill Bonner, co-fondateur de La Chronique Agora, à Londres

*** EAUX SAUMATRES ET BASSINS OBSCURS

** Hier, nous notions que des milliers d'Américains quittent l'état du Michigan. Les emplois disparaissent. Les prix des maisons chutent. La région subit "une récession sur un seul état", selon la presse.

* Mais une fois chargé le coffre de la Chevrolet, où vont tous ces gens ?

* Demandez aux déménageurs. Selon Atlas Van Lines, le Texas est la première destination choisie par les Américains en mouvement. Ils viennent de partout -- pas seulement des états industriels du nord. En fait, bon nombre de personnes quittent les côtes tempétueuses de la Louisiane et du Mississippi pour s'installer au Texas. Si ça continue, le Texas pourrait abriter environ 25 millions de personnes d'ici 2010 -- et d'ici 2040, la population de l'état pourrait atteindre les 51 millions de personnes.

* Nous avons habité à Mineral Wells, au Texas, quand nous étions enfant. C'était avant l'air conditionné universel. Tout ce dont nous pouvons nous souvenir, c'est qu'il faisait chaud -- c'est une chose si étrange à se rappeler, pour un enfant, que nous n'excluons pas de l'avoir inventé de toutes pièces.

** La grande nouvelle financière, cette semaine, c'est que New Century Financial a finalement mis la clé sous la porte ; la société doit 100 millions de dollars, selon la déclaration de faillite faite dans le Delaware. Cent millions de dollars, ce n'est que de la petite monnaie, bien entendu. Nous continuons d'attendre d'autres répercussions. Lorsqu'on perd ses repères, les répercussions sont nombreuses.

* La valeur New Century s'échangeait à plus de 30 $ il y a un an, et jusqu'à 66 $ il y a deux ans de ça. Hier, on pouvait acheter une action pour 1 $. Nous nous posons des questions. Qu'est-ce qui ne va pas chez M. le Marché ? Est-il aveugle ? Sourd ? Ou juste idiot ?

* Malcolm Gladwell prenait la défense des dirigeants d'Enron en janvier dernier dans le New Yorker ; il soulignait que toutes les données nécessaires pour comprendre qu'Enron n'était qu'un château de cartes se trouvaient dans les diverses publications de la société. Si les investisseurs ne se donnent pas la peine de les lire, dit-il, eh bien, il n'y a aucune raison d'envoyer l'As de pique, le PDG Kenneth Skilling, en prison durant 24 ans.

* Et pas besoin d'être Sherlock Holmes pour conclure que le manoir New Century n'était pas exactement aussi stable que la pyramide de Kheops. Nous l'avons dit dans nos colonnes : en tant que business model, prêter de l'argent à des gens qui ne peuvent pas le rembourser présente un défaut majeur.

* A présent, les pauvres gens qui ont contracté des prêts pour acheter des maisons dans le Michigan... puis perdu leur emploi au profit des Coréens ou des Pakistanais... doivent changer de crémerie.

* Mais que peuvent-ils faire de leurs maisons ? "Les travailleurs US affligés de maisons qui ne se vendent pas", déclare le Christian Science Monitor.

* Que faire ? C'est simple : ils tirent les stores, font leurs valises, versent de l'huile de moteur sur la moquette pour faire la nique aux prêteurs, et partent pour le Texas.

* "Les défauts de paiement de prêts grimpent en flèche", rapporte Bloomberg.

* Les malheureux qui ont acheté New Century à 66 $... ou qui lui ont prêté de l'argent quand tout allait pour le mieux... évaluent désormais l'étendue des dégâts.

* Parmi ceux qui ne vont PAS au Texas, on trouve les trois fondateurs de New Century. Qui a dit qu'on ne peut plus s'enrichir aux Etats-Unis ? Ces gars ont ramassé pas moins de 40,5 millions de dollars de profits en vendant leurs actions aux lumpeninvestisseurs entre 2004 et 2006. Mais à présent -- ô cruel Destin ! -- ils ont les autorités fédérales sur le dos, et toute l'affaire menace de tourner au vinaigre, comme Enron avant elle.

* Mais nous admirons la résilience de l'Economie de la Richesse Miracle. Pour avoir du succès aux Etats-Unis aujourd'hui, il suffit d'avoir de l'argent -- ou de sembler en avoir. Et pour ça, il suffit d'avoir du crédit. Et lorsqu'une bulle gonflée par le crédit éclate... une autre apparaît, plus grosse encore.

* On dirait un peu un jeu pour enfant : on tape sur la tête d'une taupe avec un marteau... et une autre apparaît un peu plus loin. On écrase les dot.com... et l'immobilier jaillit. On aplatit les prêteurs subprime pour avoir joué imprudemment avec l'argent des autres... et les standards de prêts continuent de chuter ailleurs !

* Sur le NYSE, la dette marginale atteint un nouveau record, à 285 milliards de dollars. Dans le monde entier, les fusions/acquisitions -- financées par la dette, bien entendu -- viennent de franchir un nouveau seuil... dépassant les 1 000 milliards de dollars ces trois derniers mois. L'émission de dette mondiale augmente cinq fois plus vite que le PIB planétaire. Les obligations d'entreprise grimpent au taux de 22%. Les junk bonds sont en hausse de 30%. Selon Bloomberg, les LBO ont grimpé de 40%... les financiers collectant deux milliards de dollars de commissions rien qu'au premier trimestre.

* D'où provient tout cet argent ? Les gens mettent-ils tant d'épargne de côté, que les banques ont un milliard supplémentaire à prêter aux brasseurs d'argent ?

* Pas du tout. Trois quarts des junk bonds, par exemple, sont absorbés par les fonds de couverture.

** Et nous voilà parvenus à un point intéressant. Le système de crédit mondial n'est plus contrôlé par les banques -- et n'est donc plus sous l'autorité des régulateurs. Au lieu de cela, on trouve un gigantesque bassin de liquidités en dehors du système bancaire. La semaine dernière, un article de presse parlait de "sombres bassins" géants de liquidités, qui "n'ont aucune publication officielle dans le cadre des marchés boursiers réglementés". Mais quelle quantité d'eau saumâtre glougloute dans ces flaques obscures ? Comment fonctionnent-elles ? D'où provient l'argent ?

* Nous n'en savons rien. Mais nous savons que les bassins de liquidités ne rendent pas vraiment le monde plus riche. Elles ne font qu'augmenter vos chances de mettre le pied dans quelque chose... comme Enron ou New Century... et de couler.

L'émission de dette mondiale augmente cinq fois plus vite que le PIB planétaire.