ce resultat c est bon pour nous mauvais pour les bouzeux!nickel
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La saison dernière, Strasbourg avait échoué à un point de la montée en Ligue 1. Cette année, la lutte ne semble pas aussi serrée. A neuf journée de la fin, les deux premiers, Caen et Brest, ont pris le large avec 14 et 10 points d’avance sur le quatrième. Seule inconnue, la pace de Metz sur le podium reste fragile.
par Xavier Alloy, le 23-03-2010
Derrière les Messins, la meute des prétendants à Ligue 1 est compacte. Si, Laval et Le Havre semblent décrochés à 5 points derrière, Angers, Arles et Nîmes suivent à seulement quatre longueurs des Grenats. Mais voilà, Metz est accroché à son podium depuis le 15 février et possède une petite marge d’avance, d’autant plus que sa fin de saison s’annonce plus «tranquille» que celle des poursuivants. En effet, les coéquipiers de Sylvain Wiltord vont affronter en suivant quatre équipes de deuxième partie de tableau, à savoir Châteauroux (18e), Strasbourg (12e), Sedan (10e) et Clermont (15e). S’en suit en revanche un finish beaucoup plus délicat avec des rencontres face à des prétendants directs à la montée : Angers (4e) et Arles (5e). Ceci entrecoupé d’un déplacement périlleux sur l’Ile de beauté du côté d’Ajaccio et d’un voyage chez le leader Caennais, qui ne devrait toutefois plus rien avoir à jouer. Sur les neuf dernières journées donc, cinq matches vont opposer les Grenats à des équipes de deuxième moitié du classement, et l’on ne compte pas Ajaccio (9e).
Fort à faire pour Angers
De son côté, Angers n’en finit plus de surprendre. Dix-septième à la mi-décembre, l’équipe entrainée par Jean-Louis Garcia pointe aujourd’hui à la quatrième place. Seulement voilà, les Angevins restent sur deux matches nuls et joueront la semaine prochaine face au deuxième, Brest. A noter également un déplacement piège à Bastia, avant d’aller à Nîmes (6e), de recevoir Laval (7e), de se déplacer à Metz (3e), pour enfin disputer l’avant dernière journée face à Nantes, une équipe blessée. Angers ira donc défier quatre des sept premiers au classement sur les neuf prochains matches…
Possible pour Arles-Avignon
Pour Arles-Avignon en revanche, l’horizon est plus clair. Sur les neufs dernières rencontres, l’équipe dirigée par Michel Estevan jouera six fois contre des équipes de deuxième partie de tableau. Après un mois de février désastreux et sept matches sans victoires dont quatre défaites, Arles-Avignon affrontera notamment Châteauroux, Sedan et Clermont. Mais un match décisif face à Metz se profile dès la 34e journée…
Compliqué pour Nîmes
Côté Nîmois, le contrat s’annonce délicat à honorer. Après un début de saison chaotique, Nîmes pointe à la 6e place avec un goal average de -6. Défait 4-1 à domicile par Châteauroux (18e) le week-end passé, Nîmes reste une énigme. Sa fin de saison ressemblera quant à elle à un véritable chemin de croix. Au programme, des déplacements du côté d’Arles-Avignon (31e j), de Caen (33e j) et de Strasbourg (35e j). Mais également la réception d’Angers (34e j), et de Brest (36e j). Peu le temps de souffler donc, excepté lors des deux dernières rencontres, face à Istres (19e) et Tours (11e).
Laval en outsider
Enfin, parmi les outsiders, Laval, 7e à un point du groupe des poursuivants, aura une vraie carte à jouer pour la montée. Si les Lavallois reçoivent les deux premiers : Caen et Brest, qui seront sans doute déjà promus, ils joueront cinq des sept matches restants contre des équipes de deuxième partie de tableau, dont le 14e, 16e, 17e et 18e. La lutte reste ouverte.