Tophe29200 a écrit:
chtizef a écrit:
Mais du coup la largeur du terrain a été réduite ??
Avant, la pelouse arrivait assez proche d'Arkéa, là vu l'emplacement du logo sur le synthétique, j'ai l'impression qu'on s'en est éloigné non ?
Je me pose également la même question, l'impression que l'air de jeu sera réduite, à voir vendredi
effet d'optique non ? à voir sur cette vidéo
source: telegramme du 03/08 http://www.dailymotion.com/embed/video/x4m7ox8
source: telegramme du 03/08À quelques jours du premier match à domicile de la saison, le vieux stade Francis-Le Blé
prend un coup de jeune. Sous la houlette de Bruno Pabois, nouveau « stadium manager »,
l’enceinte se fait belle, plus fonctionnelle, plus accueillante, pour être à la hauteur de ce nouveau départ.
Que ce soit, entre autres, du côté des chalets officiels (1), du carré VIP (2) ou
du mur de la route de Quimper, devenu rouge vif à la faveur de l’été (3), il souffle un vent de fraîcheur, au stade Francis-Le Blé… À défaut de tout changer, ils ont un peu changé le tout. À un nouveau départ, sous l’impulsion d’un nouveau président et d’un nouvel entraîneur, il fallait aussi un nouveau stade qui a pris place dans les travées mythiques du cabossé Le Blé.
Petit tour d’horizon avec Bruno Pabois.
> Mur d’enceinteLe mur extérieur qui borde la route de Quimper ne sera plus jamais gris, puisque l’été a été propice pour qu’il devienne rouge, comme le maillot cette saison. Il a été nettoyé puis peint pour devenir très visible de l’extérieur. « Pour le match contre Clermont, le 14 septembre, nous inaugurerons
une fresque qui ornera ce mur », précise Bruno Pabois, qui ne se risque pas à dévoiler ce qu’elle
sera, tout en précisant que Gwendal Huet est l’artiste associé à l’idée. Tout juste peut-on dire que les clubs de supporters ont été associés au projet, qui devrait être barré d’un gigantesque
« Stade Brestois 29 ».
> Tribune découverte Cette année, le stade n’ouvrira que trois de ses quatre tribunes, à savoir
Foucauld, route de Quimper et Arkéa. La tribune découverte qui borde la rue de l’Île-de-Sein restera
vide en attendant des jours meilleurs et a été bâchée au nom d’un sponsor devenu, de fait, très visible. Seul le « parcage » visiteur sera ouvert sur cette portion du stade.
> BuvettesCoup de neuf pour les buvettes qui se trouvent dans la tribune Foucauld. Selon Bruno Pabois, elles
n’avaient pas été refaites depuis plus de 30 ans et commençaient à montrer des signes de lassitude, un peu comme les bénévoles qui les fréquentent lors des matchs pour servir à la mi-temps. « Ce sont des personnes qui sont de chez nous ou à Dirinon et qui méritent qu’on les accueille un peu mieux que ça. Nous avons repensé trois buvettes et la friterie, qui seront équipées en matériel neuf dès le match contre Orléans. Nous avons tenu beaucoup à ça : faire que l’accueil soit meilleur pour les bénévoles, le public ou nos annonceurs. Ce n’est peut-être qu’un petit clin d’œil mais il est important pour tout le monde. Il rebooste ».
> EscaliersLes escaliers qui mènent aux tribunes ont été redécorés et les bâches retirées au profit de supports
plastiques pouvant accueillir des publicités d’annonceurs.
> SalonsLes deux salons de l’« Atelier » et le salon VIP ont été refaits « pour, là aussi, un meilleur accueil ».
> RestaurationLe Stade brestois accueillera cette année trois food-trucks dans le stade, dont un dédié aux sucreries de tout poil courant de la barbe à papa aux petits trucs en gélatine, et deux
autres pour diversifier la petite restauration. « C’est la marque d’un club qui sait recevoir les familles», poursuit Bruno Pabois, qui a fait en sorte que les chalets officiels soient aussi dans des endroits plus visibles.
Plus visibles enfin, les jeunes filles qui reprendront la très vieille habitude de se balader dans les rangs des deux tribunes assises pour y vendre des cacahuètes grillées. Il faut remonter aux dernières vieilles lunes pour se souvenir qu’il y a plus de 30 ans, le dernier à avoir exercé cette fonction n’était pas une jeune fille…
Le super-intendant a repris les clésC’est une silhouette familière qui se démène comme un beau diable (rouge) au milieu du stade, à une
semaine du lever de rideau. Comme un chef-op’ au théâtre, comme un ingé son pour un concert de rock. Comme un chef de cet orchestre invisible qui va permettre aux « Rouch’ » de lancer leur saison contre Orléans. Cette silhouette est celle de Bruno Pabois, brestois un jour, brestois toujours.
« Je suis arrivé au centre de formation à 15 ans, se souvient-il, en 1985. Je quittais Saint-Nazaire ».
Bruno Pabois était jeune, beau et doué avec ses pieds. Au point de gravir les échelons de la gloire un
peu plus vite que les autres et d’intégrer le groupe pro du Brest-Armorique d’alors.
« Je suis revenu parce que le club avait une ambition » La liquidation du club l’amènera à
courir la France, de Nîmes à Dunkerque en passant par Sedan, avant d’être celui qui reviendra le
premier. « C’était au moment d’Alain de Martigny et je suis revenu parce que le club avait une ambition ». C’était du temps du CFA, de la quatrième division. Bruno Pabois a fini sa carrière de
footeux à Brest, il a même été entraîneur adjoint lors du temps National.
Mais les aléas du club, l’ère Goursat ont eu raison de ce fidèle parti exercer ses talents d’entraîneur à
Morlaix et Plouguerneau. « J’ai aussi travaillé dix ans dans une boîte de nettoyage en dirigeant une centaine de personnes », souligne Bruno Pabois, rappelé au sérail par les frères Le Saint. « Je suis en quelque sorte un "stadium manager", chargé de la bonne marche de Le Blé ». Et de l’accueil de professions aussi variées que des ouvriers du bâtiment, des restaurateurs, des jardiniers ou bien encore des hôtesses. Une sorte de super-intendant qui a la ferme intention que ça file droit et fort, afin qu’aucun détail ne manque à ce qu’il espère « la future réussite » de son club de toujours.
La saison de billard peut commencerLa pelouse du stade Francis-Le Blé, totalement refaite pendant l’intersaison, est aujourd’hui hybride. Un gazon naturel enrichi de fibres, pour durer longtemps. L’élément le plus notable dans la reconfiguration du stade est très certainement la nouvelle pelouse ui a éclos entre le dernier match
de l’année et le prochain, contre Orléans. Une pelouse hybride dont l’ajout de la fibre a commencé ce jeudi, après la pousse ordinaire du gazon ray-grass posé au premier jour de l’été. Pour l’heure, il s’agit pour deux énormes machines naviguant sur rail et sous toile de tenter d’injecter des fibres à 20 cm de profondeur, à raison de quatre brins par centimètre carré. Il n’y apas de terre mais juste du sable
enrichi, ce qui est la marque de fabrique du gazon hybride pour soutenir l’ensemble d’un pré qui
n’est pas arrivé par plaques comme cela a pu être (hélas) vu lors du championnat d’Europe des
nations. L’entreprise hollandaise chargée par la société Sparfel (qui avait remporté le marché) de finir le travail reste très discrète sur sa façon de procéder mais, après le passage de la machine, l’herbe vert pomme s’assombrit à l’œil nu. Il reste une semaine désormais pour parachever ce travail fastidieux et mécanique. À noter également qu’une pelouse totalement synthétique, elle, a été posée aux abords du grand rectangle. Une pelouse rouge…