Le retour de Nolan Roux. « Son départ n'a surpris personne au sein du groupe. On savait que son transfert manqué en juillet dernier lui pesait et que, même s'il est toujours resté impliqué et professionnel à Brest, il avait envie de partir, à Lille ou ailleurs.

Petite rectification, Roux est Picard, pas Nordiste.

Révisionnisme et/ou méconnaissance du sujet, Rivarol?

Vabec n'a jamais manqué de propositions...

Lorsqu'il était au Dinamo Zagreb, l'Etoile Rouge et l'Hajduk Split lui ont fait les yeux doux mais il est resté fidèle à son club. Seule « incartade », une pige de quelques mois au Croatia Toronto (il était en conflit avec les dirigeants du Dinamo, auxquels il reprochait un manque flagrant d'ambition, et s'est retrouvé au Canada...). Tu ne dois pas être sans savoir qu'à l'époque, les joueurs yougoslaves n'avaient pas le droit de quitter le pays avant d'avoir 28 ans...

Après s'être acquitté de ses obligations militaires, et avoir fait une superbe saison 1978/79, il est très courtisé :
Le Bayern et Tottenham, notamment, essuient des refus de l'ailier croate :
– «  Je trouvais le jeu allemand trop physique et je n'aurais pas aimé jouer dans ce championnat. Le mode de vie me semblait aussi trop austère. J'aurais eu du mal à m'y faire avec mon tempérament latin. »
- « Tottenham voulait m'engager, mais après avoir disputé des matchs amicaux. J'ai dit non car j'étais un grand joueur et je n'avais envie d'être mis à l'essai. »

Alors pourquoi Brest? « Parce que mon agent, Milan Radovanovic, avait eu un bon contact avec les dirigeants du Stade Brestois et qu'un accord avait vite été trouvé  ».

Si, durant sa période brestoise, la presse parisienne l'a honteusement snobé, Vabec a impressionné plus d'un observateur et, là encore, n'a jamais manqué de propositions.
Après une 1ère saison brillante sur le plan individuel beaucoup de clubs de D1 se sont intéressés à lui, dont le champion de France, Nantes. Il n'a pas souhaité partir malgré la relégation, voulant simplement obtenir la garantie que l'équipe allait se renforcer. La saison suivante il refuse, entre autres, les offres de Borelli. Et pourtant il avait une certaine admiration pour le club parisien. Pourquoi? Parce qu'il aimait la vie à Brest et surtout parce qu'il adorait le public brestois, qui en avait fait son idole. A la fin de la saison 1981-82, Bordeaux, le PSG, des clubs italiens et espagnols lui font des propositions, ce qui lui servira simplement à mieux négocier un nouveau contrat d'un an avec Brest (sachant que son salaire lors de ses 3 premières saisons était loin d'être mirobolant).

Le seul moment où Vabec a réellement émis le souhait de partir, c'était au début de l'année 1983. Le club lui avait fait une promesse (se séparer de Milan Radovanovic, avec lequel Vabec était fâché) qu'il n'a pas tenue. Vabec n'a pas supporté cette trahison. Lors de ses derniers mois à Brest, le coeur n'y était plus. On ne vit plus vraiment le grand Vabec sur le terrain et il s'en excusera d'ailleurs auprès du public.

On peut reprocher à Vabec son sale caractère, son individualisme, et son manque d'implication lors de certains matchs à l'extérieur. Mais le traiter de mercenaire est tout simplement malhonnête.

J'ajouterais juste cela :
12 saisons au Dinamo Zagreb, 4 au Stade Brestois.

interview de guyot ce matin dans le ouest france



Oh il se fout encore de notre gueule nolan???????? Allez les veaux gueulez roux roux roux roux demain

Moi perso, c'est ma seule motivation pour ce match :

Je suis content de revoir Nolan !

Car pour le résultat du match, aucune illusion à se faire