Je viens de le commencer

J'ai bien aimé Les vies de Luka, ça parle d'une jeune fille de Liverpool qui s'invente un ami et qui rêve de rejoindre Londres pour y devenir pianiste professionnelle, c'est très bien écrit, ça se lit très vite.
J'ai presque fini Asiles de fous, ça se lit un peu moins bien mais c'est bien écrit aussi, juste un peu longuet, ça montre l'absurdité qui règne dans pas mal de familles, c'est pas le meilleur roman de Jauffret non plus.
Vous n'étiez pas là est une biographie imaginaire de la chanteuse Nico, ça doit être pas mal.

Je vois.

Un résumé de "Paris-Brest" ? (Nicopoint, passe ton chemin)

Le narrateur et le fils de la femme de ménage ("le fils Kermeur", rien que cette appellation qui revient tout le temps sonne faux) de sa grand-mère volent 200 000 francs à celle-ci; ce fait entraîne deux mouvements contraires:

- le retour des parents du narrateur de leur exil forcé dans le sud suite à la chute du Stade brestois, le père étant l'ex-vice-président accusé du trou dans les finances du club (sic); la mère cupide et revancharde peut ainsi mettre la main sur le pactole de la grand-mère qui a hérité sur le tard de la fortune d'un officier de Marine dont elle a accompagné la fin de vie.

- le départ du narrateur qui se réfugie à Paris pour régler ses comptes en écrivant un roman sur sa famille (on appelle ça une mise en abyme)

...

Le fils Kermeur volait déjà quand il était petit, raison pour laquelle la mère avait obtenu son renvoi de l'école pour éviter qu'il n'ait une mauvaise influence sur le narrateur; mère qui, souffrant de spasmophilie, se met régulièrement la tête dans un sac quand elle est contrariée.

...

Je passe sur le frère footballeur pro qui dissimule son homosexualité
et sur deux scènes ratées, pourtant censées être les plus fortes vers la fin, dont une au Cercle de la Marine

...

"Je me force à hypertrophier ma fiction. Du coup, j'emploie une langue de répétition pour arriver à m'autoconvaincre de la vertu romanesque de ce que j'écris", dit l'auteur ici.
Je ne sais pas s'il s'est "autoconvaincu", mais moi j'ai trouvé ça mauvais.

"Le fils Kermeur", bonjour le cliché et d'ailleurs toute la presse parisienne s'est pas gênée pour parler de "l'univers si particulier des petites villes de province".

Quant au "cercle de la Marine", ça prouve tout simplement sa méconnaissance de Brest (on dit "cercle naval"). C'est comme Miossec, qui voulait faire couleur locale mais qui dans sa chanson "Brest" dit "le vent dans l'avenue Jean Jaurès".

Allez, encore un effort les gars, vous allez y arriver. (enfin c'est sûr que quand on ne vit pas à Brest mais qu'on se contente de récupérer l'aspect positif de son image, on a du mal à suivre).

Après vérification il l'appelle Cercle Marin, c'est pas mieux, mais c'est certainement voulu; je préfère l'avenue de Miossec, du moins je m'explique mieux le choix.

Montre moi ta montre il est super!!!

bon, on en reparlera plus tard quand je serai + vieux et - con, mais bof! déjà les gaucheaux sont pas d'accord, alors que dire, on lira bien ;o)

je me marre, ho zut, je me fais moins bête que je ne suis.....

Eh non, ça s'appelle désormais le cercle de la marine.
http://cmb-brest.monsite.wanadoo.fr/index.jhtml
Sans doute la meilleure table de Brest du point de vue qualité-prix.

Et on y chante...

On y boit surtout.

Arf! Riederette vient de me faire cadeau de l'opuscule...

titouf de zob

Non mais ça c'est le foyer du marin, le niveau inférieur.

Le cercle naval, c'est pour les officiers et c'est un peu plus bas rue du Château.

Après une parenthèse Tolkien ("Bilbo le Hobbit" : depuis le temps que je m'étais promis de le lire, pour le début de la trilogie des anneaux), un petit retour dans le monde de la BD.
Un nouvel opus de la série Treize : je me rapproche bientôt du dernier tome et de la vérité.
Ensuite, une superbe découverte : O'boys de Thirault et Cuzor, qui décrit le périple d'un jeune garçon du Mississipi Huck Finn, avec un comparse noir, durant les années 1930. Un joli coup de coeur.

Bientôt, je reprends le début de l'histoire de "Sambre" écrit par Yslaire, avec, il n'est pas coutume, une remontée dans le temps, et le début de l'histoire, écrit après la série initiale, datant elle d'il y a 20 ans déjà.

après avoir lu Pardonnez nos offenses puis Délivrez-nous du mal du fils de mich', je reste au moyen-âge et je commence les Piliers de la terre.