Oh Grand Maitre Tial et consorts expliquez moi maintenant l'intérêt de promulguer une loi qui ne sera pas appliquée ? y'a qqch d'illogique dans cette manipulation

les jeunes visés par ces putain de mesures ne sont pas des guignols éjectables; devenant des pantins articulés asservis a leurs patrons !

Oui mais elle est suspendue en attendant que les deux modifications de Chirac y soient ajoutées et après ça elle sera appliquée.
Mais ma question à Pépito était : peut importe la loi une foi qu'elle est promulguée elle est appliquée!Comment peut-il dire l'inverse?

Petite parenthèse sur l'allocution du chef de l'Etat.

Ce n'est pas jacques Chirac qui s'est exprimé. Mais le chef de l'Etat garant des institutions. Il DOIT promulguer la loi voter par le Parlement comme le veut la constitution. Il n'a pas a apprécié la loi, ce n'est pas son rôle (séparation des pouvoirs) sinon on revient au temps de la monarchie où le roi décide de promulguer ou non les lois votées. Donc, il a agit comme il devait le faire.

Que cela soit pour le CPE ou une autre loi. Si le chef de l'Etat fait comme il veut ce n'est plus une démocratie. Son agissement est logique et ne pouvait être autrement...

La promulagation et le discours de jacques Chirac n'ont pas un rapport direct avec le CPE. Le CPE est un autre débat. Où plutot le CPE est un débat, la promulgation d'une loi quelle quelle soit est un "rite juridique".

deja on ne répond pas à une question par une autre...sinon pourquoi défiler pour une loi qui allait etre promulguée; afin de montrer a ce gouvernement de merde que les jeunes visés par ces putain de mesures ne sont pas des guignols éjectables; devenant des pantins articulés asservis a leurs patrons !
Autement je ne suis pas syndiqué et ils ne parlent pas en mon nom ni meme au nom de la majorité des etudiants de france. Je pisse a la raie de ces syndicats.

simple question au anti-cpe, au sortir de la fac, qu'est ce que vous avez comme formation ou expérience professionelle ???

La fac c'est tres générale, il n'y pas vraiment d'insertion dans la vie professionnelle même si des stages peuvent etre effectués.
Souvent apres la fac on passe des concours selon le diplome qu'on a obtenu.

Les syndicats demandent l'abrogation avant Pâques

Intervenant en Conseil des ministres sur le thème du CPE, Jacques Chirac a appelé mercredi à des "discussions constructives" et à la reprise des cours. Les syndicats, en position de force avant leur rencontre avec les parlementaires UMP, réclament le vote d'une loi abrogeant le dispositif avant le 17 avril, début des vacances parlementaires.

A l'orée d'une après-midi censée marquer la reprise du dialogue sur le CPE, Jacques Chirac a demandé aux participants de "prendre leurs responsabilités" pour que les discussions soient "constructives". Un appel lancé mercredi lors du conseil des ministres, et relayé par le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé. Le chef de l'Etat a souligné que l'article 8 sur le CPE n'était qu'un élément de la loi sur l'égalité des chances dont il a annoncé la promulgation vendredi dernier. Cette loi, conséquence de la crise des banlieues de novembre dernier, "contient toute une série de mesures très importantes comme la mise en place du service civil volontaire, le renforcement et l'extension des zones franches, la création du contrat de responsabilité parentale, les pouvoirs de sanction de la Haute autorité de lutte contre les discriminations".

Le chef de l'Etat a également invité les étudiants à "préparer leurs examens" et les lycéens à "reprendre leurs cours". A quoi le président de l'Unef, Bruno Julliard, a aussitôt répondu en appelant à "mettre tout en oeuvre" pour "intensifier la mobilisation" dans les jours qui viennent dans les universités et à poursuivre les grèves...

Nouvelle rencontre de l'intersyndicale le 10 avril au siège de la CGT

Les groupes parlementaires UMP sont chargés de rédiger une proposition de loi pour modifier le dispositif du CPE - et doivent pour cela s'entretenir avec les syndicats. Mais d'ores et déjà, ces derniers ont tous décidé d'exiger l'abrogation du CPE. Une décision commune arrêtée lors la réunion de l'intersyndicale (les "12") mercredi matin au siège de FO. Et pour marquer clairement ce refus avant même de rencontrer les élus UMP, lors d'une conférence de presse commune vers 13 heures, les syndicats ont réclamé le vote d'une loi abrogeant le dispositif avant le 17 avril, début des vacances parlementaires. Une intransigeance relayée par les socialistes.

"Depuis trop longtemps, depuis même le début, nous n'avons pas été en mesure d'expliquer aux parlementaires pourquoi l'ensemble des organisations syndicales sont contre le CPE. Nous aurons peut-être l'occasion de le faire", a indiqué sur LCI René Valladon (FO), donnant la tonalité des discussions de l'après-midi. Si à ce stade, les modalités d'une nouvelle journée d'action ne sont pas arrêtées, l'intersyndicale a convenu de se réunir à nouveau le 10 avril à 16H30, cette fois au siège de la CGT.

"Dans sa forme originelle, le CPE est mort"

Aussi, du côté des parlementaires UMP, le ton est à la conciliation. "Il faut le dire, dans sa forme originelle, le CPE est mort" et "après la mort on procédera à l'enterrement", a déclaré Jean-Paul Anciaux, proche de Jean-Louis Borloo et membre du groupe de travail de parlementaires sur le CPE, dans les couloirs du Palais-Bourbon. "Les mots auront une signification importante, le mot abrogation n'a pas encore été prononcé", a-t-il toutefois souligné. Pour lui, "il faut se mettre d'accord sur les mots et rechercher une méthodologie pour le dialogue. La feuille est blanche". Une disponibilité affichée au dialogue qui se double cependant d'une mise en garde : "Nous ne devons jamais perdre de vue l'objectif qui est d'obtenir plus de flexibilité pour permettre l'emploi des jeunes".

Les premières rencontres entre le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, le président du groupe UMP au Sénat, Josselin de Rohan - en présence des ministres Jean-Louis Borloo et Gérard Larcher - et les partenaires sociaux à propos du CPE débutent à 15 heures avec l'arrivée de la CFDT au Sénat. Les quatre autres confédérations syndicales - CGT, CFTC, FO, CFE-CGC - suivront dans l'après-midi et jusqu'à jeudi : elles seront reçues respectivement à 16H30, 18H, 19H et jeudi à 11H. L'UNL sera reçue jeudi à 15H, la FSU à 19H, selon ce calendrier qui n'est pas totalement connu.

Par ailleurs, le CNE (contrat nouvelles embauches), mis en place par le Premier ministre en août 2005, proche du CPE mais destiné aux seules petites entreprises (de 20 salariés ou moins), revient en force dans le débat politique. Le PS doit présenter ce mercredi à la presse une proposition de loi d'abrogation du CPE et du CNE, qui sera discutée le 16 mai à l'Assemblée nationale.

Pas sur que cela fasse le jeu du PS toute cette crise, en effet les partis d'extreme gauche vont surement augmenter leur électorat mais comme ils sont plusieurs(PC, LO, LCR...) aucune chance d'accéder au second tour et pendant ce temps là le PS perd pas mal de voix.

Bam second tour sarko _ Le pen, tous les partis de gauche appellent à voter contre le fn, sarko élu triomphalement et on est reparti pour 5 ans.

Cette hypothèse me semble plausible.