Hier après le super film de patrick bruel en tueur de vilains nazis méchants pas beau qui mangent des enfants , j'ai eu la joie de voir quelques instants marc olivier fogiel dans son émission. La rubrique était au sujet du film "La chute" qui crée apparemment une polémique en France ( malgré un succès relatif de l'autre côté du Rhin ) parce que ce film ferait d'Adolf Hitler un homme, OUAH mais quelle surprise j'étais persuadé que c'était un démon de l'enfer envoyé par satan lui-même. L'un des points de discorde semblait être le fait qu'il eut de la sympathie pour ses secrétaires et, plus généralement, des sentiments humains. Ca aurait pu resté aussi ridicule mais marco ( grand provocateur de son état ) a invité finkielkraut ( assez remarquable il faut l'avouer ) qui a légèrement renversé la vapeur en avouant sa sympathie pour le film. Ce type ( philosophe ? ) est décidemment l'une des rares personnes dans les médias a avoir un minimum d'esprit critique ( et je l'en remmercie ).

Et vous, est ce que vous avez vu ce film? Qu'est ce que vous en avez pensé? sinon, est ce que vous compté aller le voir ( Oui / Non / Pourquoi? )

je pense aller le voir, parce que le film change un peu des autres films sur le meme sujet.

Les critiques n'ont pas été fameuses...
J'attends qu'il passe sur canal parce que voir un mec bloqué dans son bunker pendant une heure et demie et payer 7€ ca me tente pas...
Par contre, l'acteur qui joue hitler est vraiment impressionnat

Sur ce sujet g trouvé un article assez pertinent même si je ne suis pas d'accord avec tout ce qui est écrit :

Ce matin j’ai entendu aux informations qu’un film sur les derniers jours de Hitler a déclenché une polémique en Allemagne. Les journalistes ont parlé d’un “portrait complaisant” du dirigeant nazi. Alors je me suis demandé “c’est quoi, exactement, un portrait complaisant ?".

D’aucuns me diraient que c’est un portrait “qui sympathise avec la personne". En l’occurrence, la sympathie en question se résumerait à présenter ce brave Adolf comme un homme. Personnellement, je n’en ai jamais douté. Je peux parfaitement admettre qu’il ait pu être sensible à quelques envolées lyriques d’un dénommé Wagner. Je ne doute point qu’il ait pu verser des larmes au cours de son existence tumultueuse. Je veux bien croire à son amour pour Eva Braun. Et pendant ses derniers jours dans le bunker, l’ambiance n’était pas à la fête. On le comprend. Et pour vous dire toute la vérité, je n’en ai rien à foutre.

Alors où est le malaise ? Il semblerait, selon les journalistes, que le simple fait d’affirmer que Hitler “était un homme” provoque ce malaise. Attention, les médias ce matin ne parlent pas d’un “portrait erroné", mais bien d’un “portrait complaisant". Ce qui veut dire “vrai” - dans un sens - mais “sélectif". Pour le reste de “l’oeuvre” de Hitler, on est quand même assez au courant, non ? Ou est-ce que 50 ans d’enseignement de l’Histoire chez nous n’auraient servi à rien ?

En réalité, cette réaction des médias en dit long sur l’infantilisation du monde occidental. Une conception fantasmagorique de la réalité qui éclate tous les jours sur nos écrans et dans nos journaux, mais le cas de Hitler ce matin est symptomatique. Ainsi, le fondateur du nazisme ne saurait être tout simplement le produit de certaines forces politiques et économiques de son temps. Non. Il a donc du surgir d’on ne sait trop où et dormir dans un cercueil, ou quelque chose comme ça.

Ainsi donc, les médias sont finalement arrivés à leur destination : le monde des bandes-dessinées. Une vision ouatée de la réalité, où de charmants bambins blonds et leurs mamans attentionnées seraient soudainement agressés par des hordes surgies des entrailles de la terre. Très “Seigneur des Anneaux", vous ne trouvez pas ? Mais faut-il réellement s’en étonner ? Pas vraiment, car l’exemple vient de haut.

Prenons une campagne électorale dans la plus grande démocratie de la planète, le pays le plus occidental de l’Occident, à savoir les Etats-Unis d’Amérique. J’ai oublié des guillemets au passage mais je vous laisse le soin de les placer là où bon vous semble.

Le candidat - quel qu’il soit - se présentera “favorablement” en compagnie de sa femme (qu’il aime), de ses enfants (qu’il adore), de son chien (avec qui il entretient une relation de confiance). Il se montrera en train d’assister à un match de base-ball, en train de pêcher (à la ligne), de chasser, de serrer des mains, de faire des bisous, de distribuer des cadeaux. Il fera griller des saucisses, prononcera quelques bons mots, fera preuve de charme. Bref, il se présentera dans toute son “humanité” jusqu’à nous faire péter les glandes lacrymales. Les électeurs ne sont pas appelés à élire un “homme politique", mais une “image sociale". Un pur cas de consumérisme où l’emballage et l’image prime sur l’utilité et la nature réelle de l’objet. Et aussi un pur cas de propagande qui pourrait se résumer ainsi : “s’il aime sa femme, ses enfants, son chien et les saucisses, il ne peut pas être mauvais". Là, la machine de propagande est en position offensive. Pathétique pour l’humanité, certes, mais c’est comme ça.

Dans le cas de Hitler, le même mécanisme est à l’oeuvre, mais cette fois-ci en sens inverse. Car le mécanisme décrit ci-dessus est tellement intégré dans le monde médiaco-commercial, qu’ils réagissent instinctivement - à “leur” instinct - et se mettent en position “défensive", qu’on pourrait résumer ainsi : “Hitler était mauvais. Il est donc impossible qu’il ait aimé sa femme, ses enfants, son chien et les saucisses. Affirmer le contraire serait dresser un portrait complaisant". Hitler décrit comme un homme ? Brrr… quelle révélation.

Et surtout, quelle hérésie pour les médias commerciaux qui s’échinent à nous présenter le côté doré et civilisé de quelques diplômés de Yale qui mettent la planète à feu et à sang mais restent néanmoins dans le camp du “bien", parce que… ben, parce qu’ils
aiment leur femme, leurs enfants, etc.

Le plus bel exemple concret de ce schéma intellectuel, qui confond le fond et la forme, qui nie les réalités pour s’accrocher aux mythes, c’est celui du pro-américanisme bêlant. Celui qui s’esbaudie de la présence d’une statue de la liberté à Manhattan, sans remarquer les B52 qui la survolent tous les jours. Celui qui verse une larme émue d’y voir deux partis politiques débattre “démocratiquement” sur l’utilisation d’armes nucléaires tactiques en Irak. Celui qui tremble à l’idée que Hitler ait pu nourrir ses canaris. Celui qui juge un dirigeant occidental sur l’amour qu’il porte à son chien plutôt que sur le sort cruel qu’il réserve à ses semblables.

Et oui, il paraît que Hitler aimait les animaux . Mais ne le répétez pas, car vous pourriez mettre en danger la Civilisation Démocratique et Libérale Occidentale. C’est vous dire si cette civilisation repose sur des bases solides.

Viktor Dedaj
janvier 2005

J'ai vu l'émission de Ruquier cette semaine, et les invités - dont l'un était historien/biographe - semblaient tous d'accord pour dire que le film ne rendait pas du tout le personnage sympathique. En effet il présente de manière claire la haine, la violence des propos, les ordres, le fanatisme quotidien, la folie et tous les autres sentiments et faits qui caractérisent Hitler pendant les dernières heures du régime.
Ce fanatisme dévastateur n'a rien de très humain.

Présenter Hitler en chair et en os, en personnage animé qui vit et respire a mis mal à l'aise certains critiques qui face à l'image quasi réelle d'un homme vrai ont soudain compris qu'il avait eu une vie humaine comme chacun de nous. C'est comme s'ils se retrouvaient en face de lui aujourd'hui pouvant lui dire bonjour et lui parler. Et c'est cette découverte qui les affraie et ils s'insurgent contre ce film car ils pensent que montrer un homme bien réel est de nature à le banaliser. Mais ce sont ces actes et porpos qu'il faut juger et en cela le film est basé sur des notes rapportés exactes et précises, et elles sont assez terrifiantes.

Gérard Miller lui a été choqué par le fait que la sécrétaire d'Hitler passait un peu comme un personnage sympatique, qui disait ne pas savoir ce qui se passait au sujet de la shoah. Miller pense que ce film défend l'idée selon laquelle les allemands ne savaient pas que les juifs entre autres étaient exterminés en masse. Ce film les blanchit si je puis dire et cela ne lui a pas plu.

Autre ancdote, plusieurs néo-nazis de groupuscules allemands ont participé au film en tant que figurants, afin "de se faire plaisir".

Il n'existe aucun ordre écrit qui rende compte de la mise en place des gazages homicides mais uniquement des témoignages qui sont d'ailleurs très peu nombreux. Donc c'est parfaitement crédible que la secrétaire ne soit pas au courant.

C'est limite, je ne tolèrerais pas le révisionnisme. Avertissement pour ce topic. Nous ne sommes pas ici pour refaire l'histoire, surtout dans un sujet si grave. Merci.

Je ne remets rien en cause ?? Où est le révisionnisme là dedans? Il n'y a aucun ordre écrit ( retrouvé en tout cas ) c'est un fait reconnu.

Hitler un homme en voilà une nouvelle!!!! Il me semble qu'il a des vrais films qui montrent le adolf dans son nid d'aigle, et il danse et il caresse un enfant : je n'ai pas entendu les pseudo-intellectuels s'insurger contre ses vraies images qui sans aucun doute faisaient parties de la propagande mais qui pouvaient laisser croire qu'il agissait aussi comme tout un chacun!
Maintenant tant que l'on nous prendra pour des abrutis et trop bêtes pour nous faire notre propre idée, ils continueront (les pseudos-intello) a nous dire comment percevoir et penser sur tel ou tel sujet! RESISTONS à la pensée unique!!! Mercredi soir je vais le voir et j'aurai ma propre idée!!!

Elle tapait ses rapports, ses ordres et correspondances, mangeait avec lui Goebels et consorts, vivait auprès de Hitler. Elle savait forcément quelque chose, et il me semble qu'elle l'a reconnu.

Les seuls qui étaient responsables de ce projet étaient les membres de la SS et encore uniquement la SS générale et pas les combattants ( waffen SS ) aucune raison qu'elle ai été au courrant et d'ailleurs c'est très possible qu'à part Himler et le Führer lui même personne ne l'ai été au gouvernement ( gouvernement qui n'a d'ailleurs cessé de changer au cours des années ). Quand au fait qu'elle l'ai reconnu, j'attend de voir même dans Mein Kampf il n'y a pas de volonté d'extermination ce sont des décisions prises très tard dans le courrant de la guerre(42 voir 43).

Pour ce qui est des "témoignages peu nombreux", je pense que c'est une plaisanterie? Regarde donc De Nurmeberg à Nuremberg, tu dois très certainement l'avoir dans ta vidéothèque. (Entre Mississippi Burning et American History X)

Ton avatar, ta signature , c'est éliminatoire de se pointer comme ça au grand jour sur le forum. avec un nom comme le tien....

NR

Coco bel oeil t'appelle

Winston Churchill, Premier ministre du Royaume-Uni, dénonce l'extermination des Juifs dans le discours à la Nation du 24 août 1941 (soit au tout début des massacres d'innocents, quand ceux-ci se pratiquaient à la mitrailleuse dans des fosses communes) : «Depuis les invasions mongoles au XIIe siècle, on n'a jamais assisté en Europe à des pratiques d'assassinat méthodique et sans pitié à une pareille échelle. Nous sommes en présence d'un crime sans nom (...). Quand sonnera l'heure de la libération de l'Europe, l'heure sonnera aussi du châtiment».

La volonté implacable de l'holocauste a nécessité un programme pratique, matériel de grande ampleur muri et réfléchi, et déployé avant 1935 pour éliminer les communistes et opposants au régime, surement aussi pour des expériences biologiques et chimiques.
Discrimination en allemagne commence dès 1933.
Arrivée des premiers détenus au camp de Buchenwald : 1937

En fait ce qui est vrai c'est que "la solution finale" est décidée en 1942, ce qui est le génocide systématique et accéléré.