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MessagePosté: Jeu 03 Mai, 2007 9:48 
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Bernard Lama
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Etant donné qu'il s'agit à mon avis d'une bulle de crédit, j'attends patiemment... D'autres part je n'ai aucune confiance dans les chiffres mirobolant : bénéfices, etc publiés... Donc le marché actions ne m'intéresse pas pour l'instant.

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=4153807

Citation:
Nette tension des taux longs européens, la santé de l'économie US inquiète

Les taux longs européens se sont très nettement tendus mardi, le marché obligataire pâtissant de la vigueur inattendue de l'activité industrielle aux Etats-Unis, à peine compensée par une étude moins favorable que prévu sur l'emploi américain.

A 18H00 (16H00 GMT), le taux du Bund allemand à 10 ans se tendait à 4,202% contre 4,142% lundi soir, et celui de l'OAT française à 10 ans revenait à 4,249% contre 4,193% lundi.

Au lendemain du congé du 1er mai, jour de fermeture des marchés, les taux longs ont réagi à la publication mardi d'un indicateur d'activité industrielle supérieur aux attentes aux Etats-Unis, le baromètre ISM progressant en avril à 54,7% contre 50,9% en mars, alors que les analystes tablaient sur 51%.

"La principale inquiétude de ce rapport porte sur la composante prix", ont commenté les économistes d'Aurel Leven, soulignant que l'indice des prix payés par les industriels américains avait fortement progressé, passant à 73% en avril contre 65,5% en mars.

Selon le courtier, "la hausse des prix énergétiques mais aussi de plusieurs matières premières industrielles pourrait peser sur les marges des industriels" et les inciter à relever leurs prix de vente, ce qui donnerait à la Réserve fédérale américaine des arguments pour maintenir le statu quo monétaire.

Par ailleurs, l'indice mesurant la production s'est établi à 57,3% en avril contre 53% en mars, celui des commandes a bondi à 58,5% contre 51,6% le mois précédent et celui de l'emploi est revenu dans le vert à 53,1% contre 48,7% le mois précédent.

"La solidité des composantes du baromètre ISM est de bon augure pour les chiffres américains à venir, en particulier le rapport mensuel de vendredi sur l'emploi", une statistique très surveillée par les investisseurs, a expliqué Orlando Green, stratégiste obligataire chez Calyon.

Confirmant cet optimisme, les commandes industrielles aux Etats-Unis ont progressé de 3,1% en mars, soit la plus forte hausse enregistrée en un an, une bonne surprise pour les analystes qui tablaient sur une progression plus modeste de 2,1%.

Seule note discordante du jour, une enquête du cabinet de gestion des ressources humaines ADP a affirmé que le secteur privé avait créé 64.000 emplois en avril aux Etats-Unis, après 98.000 en mars, soit bien moins que les 110.000 attendues par le consensus.

"Il faut conserver à l'esprit que cet indicateur n'est pas directement comparable au rapport sur l'emploi américain", a toutefois rappelé Marie-Pierre Ripert, spécialiste de l'économie américaine chez Ixis CIB, qui prévoit 80.000 créations d'emplois au total en avril, secteur public inclus.

Côté européen, l'indice des directeurs d'achat du secteur manufacturier dans la zone euro (PMI) est resté inchangé à 55,4 points en avril, son niveau le plus bas depuis treize mois, décevant légèrement les analystes qui prévoyaient un indice à 55,5 points.

"Bien que l'étude soit inférieure au consensus, il n'y a aucune raison de commencer à tirer la sonnette d'alarme concernant les perspectives de croissance en zone euro", a commenté Stuart Bennett, de la banque Calyon, rappelant que le secteur manufacturier "progressait depuis 22 mois".

Selon Zaki Kada, économiste chez Thomson's IFR Markets, la vigueur de l'économie européenne devrait pousser la Banque centrale européenne à relever ses taux directeurs de 50 points de base d'ici la fin de l'année, avec un premier tour de vis "prévu en juin".

Sur le marché britannique, le taux du Gilt à 10 ans remontait à 5,094% contre 5,035% lundi soir.

Sur le marché américain, le rendement du bon du Trésor à 10 ans restait stable, à 4,642%, et celui à 30 ans se tendait légèrement à 4,820% contre 4,816% mardi soir


4.249 % pour l'OAT TEC 10 ans...
4.25 % pour le refi d'ici la fin de l'année si tout va bien...

L'argent facile devient de moins en moins facile...

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MessagePosté: Jeu 03 Mai, 2007 13:53 
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General Motors durement touché par les résultats de sa filiale financière (prêts immobiliers)...

http://www.marketwatch.com/news/story/g ... C746A56%7D

Citation:
The auto maker's first-quarter earnings were $62 million, or 11 cents a share, down from a year-ago profit of $602 million, or $1.06 a share.


Citation:
The company attributed the decline in earnings to losses in the residential mortgage business of its GMAC Financial Services business, driven by continued weakness in the U.S. nonprime mortgage sector.

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MessagePosté: Jeu 03 Mai, 2007 23:47 
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Lorsque j'expliquais que la guerre contre l'Irak était du au souci de Bush de protéger l'American way of life et le $ voici l'explication de texte...

Citation:
Le DOLLAR en 2007

Coûts, méfaits et dangers du dollar
par Rudo de Ruijter
06/03/2007


Ceux qui utilisent le dollar à l’extérieur des États-Unis payent en permanence une contribution aux États-Unis. Celle-ci consiste en une inflation de 1,25 millions de dollar par minute. C’est le résultat de la croissance rapide de la dette extérieure des États-Unis. La moitié de leurs importations est simplement rajoutée à la dette extérieure et est payée par les détenteurs de dollars à l’étranger par l’inflation. En outre, ces détenteurs ne semblent pas conscients, que le cours du dollar qu’ils contemplent, n’est guère plus qu’une façade lézardée. S’ils ne comprennent pas ce qui la retient encore debout, ils risquent de la recevoir sur le nez par surprise. Entretemps, bien camouflé, le dollar est au centre de divers conflits des États-Unis.

Contenu :

1. Demande mondiale de dollars

2. Achats gratuits pour les États-Unis

3. En faillite et continuer quand-même

4. Réserves de dollars du Japon et de la Chine

5. Conflits camouflés

6. Comment vole-t-on des réserves de pétrole ?

7. Euro versus dollar

8. Cellules cancérigènes vertes

1. Demande mondiale de dollars

Jusqu’à 1971 : dollar = or

Jusqu’en 1971 chaque US-dollar représentait un poids fixe en or. Les États-Unis disposaient d’énormes réserves d’or, qui couvraient la totalité de la quantité de dollars mis en circulation. Quand des banques étrangères avaient plus de dollars qu’elles ne voulaient, elles pouvaient les échanger contre de l’or. C’était la raison la plus importante pourquoi le dollar était accepté partout dans le monde.

Depuis 1971 : le pétrole de l’OPEP est payé en dollars

En 1971, la valeur du dollar a été séparée du poids fixé en or. En fait, c’était une mesure de détresse du président Nixon. La guerre du Vietnam avait vidé les caisses de l’état. Les États-Unis avaient imprimé plus de dollars que ne leur permetttaient leurs réserves d’or. Depuis lors, la valeur du dollar est déterminée par la loi de l’offre et de demande sur les marchés de change.

A cette époque, les États-Unis produisaient encore assez de pétrole pour leur propre consommation. Pour protéger leurs propres entreprises pétrolières, ils avaient instauré des limitations d’importation de pétrole. En échange de la levée des limitations, les pays de l’OPEP promettaient de ne plus vendre leur pétrole qu’en dollars. Déjà à l’époque le dollar était la monnaie la plus utilisée dans le commerce mondial. Donc rien de spécial ?

Tous les pays ont besoin de dollars

Depuis 1971, tous ceux qui souhaitent importer du pétrole doivent d’abord acheter des dollars. [1] Et voici que la fête commence pour les États-Unis. Quasiment tout le monde a besoin de pétrole, donc tout le monde veut des dollars.

Les acheteurs de pétrole du monde entier donnent leurs yens, couronnes, francs et autres monnaies. En échange ils reçoivent des dollars, avec lesquels ils peuvent acheter du pétrole dans les pays de l’OPEP. Ensuite, les pays de l’OPEP vont dépenser ces dollars. Bien entendu ils pourront faire cela aux États-Unis, mais également dans tous les autres pays du monde. En effet, tout le monde veut des dollars, car tout le monde aura de nouveau besoin de pétrole.

2. Achats gratuits pour les États-Unis

Dans ce commerce de pétrole, il y a besoin d’une quantité importante de dollars. Beaucoup de ces dollars ne servent que dans le cycle à l’extérieur des États-Unis, c’est à dire entre les autres pays au monde et les pays de l’OPEP.

Cycle du dollar

Au début il n’existait pas assez de dollars pour cela. Ils devaient être imprimés aux États-Unis. [2] Cela leur coûtait du papier et de l’encre verte. Ensuite, ces dollars devaient être mis à disposition à l’étranger, là où les acheteurs de pétrole en avaient besoin. Et c’est ici qu’arrive le bénéfice gigantesque. En effet, il n’existe qu’une façon de mettre ces jolis billets neufs à disposition à l’étranger : les États-Unis vont faire des achats avec. Et puisque cette quantité de dollars reste en permanence en usage à l’étranger, les États-Unis ne fournissent rien en échange. Leurs achats sont donc gratuits !

Ces achats gratuits se perpétuent. Dès qu’il faut plus de dollars dans le commerce de pétrole, par montée de prix ou de volume, ce sont des bénéfices pour les États-Unis. Cela ne se limite pas aux croissances dans le commerce de pétrole, mais vaut également pour l’usage du dollar dans le reste du commerce mondial. La globalisation, le libre commerce mondial, la privatisation mondiale des services publics, comme par exemple les services de gaz, eau, électricité, téléphone et transports publics, engloutissent des quantités énormes de dollars. C’est toujours plus de dollars qui disparaissent aux quatre coins du monde. Et en premier lieu cela signifie à chaque fois des achats gratuits pour les États-Unis !

Dette

Évidemment ceci implique que les États-Unis créent des dettes avec tous ces achats gratuits. Car, un jour, l’étranger pourrait venir faire des achats aux États-Unis avec tous ces dollars, et alors, finalement, les États-Unis devraient fournir quelque chose en échange.

Bilan commercial

Imports-Exports US 2004

Pour ne pas courir de risque, les États-Unis devraient prendre soin de maintenir l’équilibre entre leurs importations et leurs exportations. A partir de 1971, date à laquelle une quantité accrue de dollars avait été mise en circulation, il n’y a qu’en 1973 que les ventes ont dépassé les achats. Ensuite ce fût la descente et les États-Unis vivaient de plus en plus au crochet du reste du monde. [3] Pour la seule année 2004, le déficit sur le bilan commercial était de 650 milliards de dollars ! [4] Sur une population de 300 millions, cela veut dire que chaque citoyen des États-Unis a acheté pour 2.167 dollars de marchandises étrangères, pour lesquelles il n’a pas payé.

Bilan commercial 1960-2004

Face à ce déficit du bilan commercial, il n’y a pas eu d’amélioration sur le bilan des paiements. La dette extérieure des États-Unis s’est donc accrue de 650.929.500.000 dollars en une année. Cela revient à 1,25 millions de dollars par minute !

Le déficit du commerce extérieur des États-Unis est le plus important dans son commerce avec la Chine (162 milliards de dollars), le Japon (76), le Canada (66), l’Allemagne (46), le Mexico (45), le Venezuela (20), la Corée du Sud (20), l’Irlande (19), l’Italie (17), la Malaisie (17). [5]

Le cours du dollar

Tout autre pays, qui achète plus qu’il ne vend, verra diminuer la valeur de sa monnaie. Quand on ne peut pas acheter grand-chose avec une monnaie, la demande baisse, comme son cours sur le marché de change. Mais ce qui vaut pour les autres pays, ne vaut par pour les États-Unis. Le monde entier a tant besoin de dollars pour acheter du pétrole qu’il y a toujours de la demande.

Les États-Unis consomment ¼ de la production de pétrole mondiale. Quand le cours du dollar monte, seul le prix pour les autres ¾ de consommateurs de pétrole monte. Pour les États-Unis le prix ne bouge pas.

Quand le prix de l’OPEP monte, il faut rajouter des dollars dans le cycle. Si la consommation reste la même, ils peuvent être imprimés et rajoutés à la circulation, sans que le cours du dollar ne baisse.

En 2004, les États-Unis produisaient la moitié du pétrole qu’ils consommaient, l’autre moitié (1/8 de la consommation mondiale de pétrole) était importée. De tous les dollars supplémentaires qui sont nécessaires lors d’une augmentation des prix à l’OPEP, 7/8 sont donc nécessaires à l’extérieur des États-Unis. A chaque augmentation des prix du pétrole, les États-Unis peuvent financer leur propre augmentation du surcoût grâce à des billets neufs et, simultanément, fournir sept fois plus de dollars à l’étranger. Donc, à nouveau, faire des achats gratuits et créer des dettes supplémentaires (la dépendance des importations de pétrole s’accroît rapidement ; en 2006 les États-Unis devaient importer déjà 60 pourcent de sa consommation).

Les États-Unis disposent de quantité de tours de passe-passe pour maintenir le cours du dollar. Quand, à l’étranger, l’utilisation du dollar augmente, il leur suffit d’attendre un peu pour réagir à la demande accrue pour voir les cours monter. Les États-Unis peuvent mettre plus de dollars en circulation quand le cours monte trop. Ils peuvent racheter des dollars eux-mêmes quand la demande baisse. Par exemple en vendant des obligations, comme des bons du Trésor. Pour les États-Unis cela entraîne cependant des frais : les intérêts. Tous ces intérêts réunis sont déjà tellement élevés, qu’ils doivent chaque fois faire de nouveaux emprunts pour les payer. La dette des États-Unis s’accroît de plus en plus vite.

3. Faillite et continuer quand-même

Sur http://www.babylontoday.com/national_debt_clock.htm on peut voir le dernier chiffre de la dette et la vitesse à laquelle il grimpe par seconde… 45% de cette somme sont dûs à des créanciers étrangers. La dette extérieure est tellement élevée, que les États-Unis ne peuvent plus la rembourser. Les États-Unis sont en faillite.

Malgré cela les dollars sont achetés et vendus comme avant. Pour les achats de gaz et de pétrole, ils sont toujours nécessaires. Trompé par le cours du dollar, qui semble en bonne santé, le commerce mondial continue à faire ses affaires en dollars. Business as usual ? Suivant la logique habituelle de l’économie, un cours plus bas devrait aboutir à plus d’exportations et moins d’importations. C’est que les acheteurs étrangers peuvent acheter moins cher. Cependant, aussi longtemps que les vendeurs étrangers sont assez fous pour accepter des dollars, ce n’est pas un problème pour les États-Unis d’émettre un peu plus de ces billets verts. Donner quelques dollars de plus pour des chaussettes Chinoises ou pour des articles électroniques du Japon ? Aucun problème. Les États-Unis laissent simplement monter leur dette extérieure un peu plus vite. Plus de dollars pour un même article, cela veut dire inflation. Et 1% d’inflation signifie en même temps que la valeur de la dette déjà existante diminue d’1%. Donc, les États-Unis n’ont aucun intérêt à freiner leurs importations.

Dans le commerce du pétrole une baisse du dollar est généralement suivi de sa conséquence logique. A la longue les exportateurs de pétrole n’accepteront pas une valeur moindre pour leurs ventes. Si le cours du dollar baisse de 10%, il est quasiment certain que les prix du pétrole augmenteront de 10% de sorte que la valeur reste au moins identique.

S’il n’y a plus besoin de dollars pour acheter du pétrole, le reste du monde n’aura aucun avantage à se servir encore du dollar. Que des désavantages. Le dollar ne représente plus d’équivalence or et la dette extérieure gigantesque conduira à la conséquence logique : le cours du dollar chutera. Et quand les étrangers n’accepteront plus de dollars, les États-Unis ne pourront plus imprimer de dollars pour vivre aux crochets du reste du monde. Ils ne pourront plus entretenir leur armée coûteuse. Ils perdraient leur influence.

Dissolution de la dette

La chute du dollar aura un effet secondaire miraculeux pour les États-Unis. Quand le dollar ne vaudra plus rien, la dette extérieure aura disparu du même coup. En effet, celle-ci est composée de dollars se trouvant à l’étranger. A l’extrême, il atteindront la valeur du vieux papier. Hélas, la chute du dollar sera accompagnée également de la faillite des banques, entreprises et organisations internationales, ... qui ont lié leur sort à celui du dollar.

4. Réserves de dollar du Japon et de la Chine

Un groupe important d’acheteurs de dollars est formé par les banques centrales de différents pays. Les banques centrales gardent des réserves stratégiques. Ce sont des réserves en monnaie étrangère, avec lesquelles ces banques peuvent racheter leur propre monnaie, si jamais de grosses quantités sont proposées sur les marchés de change. Ainsi, elles peuvent empêcher que le cours de leur monnaie chute. De préférence elles gardent ces réserves dans la monnaie la plus acceptée au monde, jusqu’ici le dollar. Mais en Chine, au Japon, et également à Taïwan et en Corée du Sud, ces réserves de dollar sont montées loin au dessus de ce qui est stratégiquement nécessaire. [6]

Ce n’est pas tant parce que ces banques aiment garder les dollars. Au contraire. Ces pays exportent beaucoup et, en conséquence, des masses de dollars affluent. Ils doivent être échangés contre de la monnaie locale pour régler les travailleurs et les matières premières. Si la demande d’argent locale pousse son cours vers le haut, les produits deviennent plus chers pour l’étranger. Ainsi, pour ne pas mettre en danger la position d’exportation du pays, les banques centrales essayent de garder le cours de la monnaie stable. Et c’est pour cela qu’elles achètent massivement ces dollars, évitant ainsi que le cours de leur propre monnaie n’augmente.

Pour ces pays c’est un gros problème. Pour tous ces dollars stockés, les banques centrales émettent de l’argent local. Donc, en fait, les travailleurs reçoivent de l’inflation en échange de leurs produits exportés. [7]

De cette manière ils exportent des mois de travail et de matières premières en échange de rien. Aux les banques centrales, ces dollars ne rapportent quasiment rien. Ils peuvent certes être échangés contre des obligations, comme des bons du Trésor, et rapporter quelque intérêt. Mais même ces intérêts ne payent en définitive qu’eux-mêmes, puisque les États-Unis les payent simplement avec une nouvelle augmentation de leur dette extérieure.

Pendant ce temps, la valeur de tous ces dollars stockés est tributaire des fluctuations du cours sur les marchés de change. Et en plus, à cause de la dette extérieure gigantesque des États-Unis, le dollar menace d’imploser à tout moment. Ces banques centrales sont donc coincées entre la nécessité de se défaire de ces réserves de dollars, la nécessité d’acheter des dollars pour maintenir le cours de leur propre monnaie et, éventuellement d’acheter des dollars quand le cours du dollar risque de chuter sur les marchés de change mondiaux. Pendant ce temps, les États-Unis laissent monter leur dette extérieure de plus en plus vite. Combien de temps cela peut-il encore continuer ?

Des experts de l’Asian Development Bank estiment que le cours du dollar devrait descendre de 30 à 40%. [8] Une telle baisse comporte le risque qu’un nombre important de banques et d’entreprises vendent leurs dollars au plus vite et que même les banques centrales ne veuillent ou ne puissent plus empêcher la chute totale du dollar. Celui qui vend ses dollars en premier a de la chance, celui qui attend n’a plus qu’à calculer ses pertes.
5. Conflits camouflés

Pour maintenir la demande permanente de dollars, les ventes de pétrole doivent rester en dollars. C’est pour cela que les États-Unis essaient de garder le plus d’influence possible, d’une part sur le marché du pétrole, d’autre part sur les dirigeants locaux. De cette façon ils sécurisent simultanément leur approvisionnement en pétrole. Et, pour les dirigeants chez les locaux, il y a des contrat lucratifs à obtenir avec lesquels on peut s’approprier un maximum de bénéfices sur la production de pétrole.

La peur gagne toujours sur la raison

Mais quand ces dirigeants locaux ne veulent plus vendre leur pétrole en dollars, les États-Unis ont un problème. Dans ce cas, le président des États-Unis n’expliquera pas combien son pays est dépendant de la demande de dollars. Le conflit sera donc toujours camouflé. Pour cela, systématiquement, un thème émotionnel sera choisi. Autrefois c’était le danger communiste, aujourd’hui c’est le danger terroriste, fondamentaliste et autres peurs populaires telle que comme « l’ennemi a de armes de destruction massive » ou « l’ennemi essaie de fabriquer des armes nucléaires ». Qu’il n’existe, rationnellement, aucune preuve, est sans importance. Les émotions l’emportent toujours. Même le fait, que les accusations soient inversées, preuves à l’appui, n’est remarqué par quasiment personne : les États-Unis ont des armes de destruction massives et les ont déjà utilisé ; les États-Unis ont des armes nucléaires et les ont déjà utilisé. En 2006 ils ont encore menacé d’en faire usage. Mais, encore une fois, à partir du moment où les accusations sont chargées émotionnellement, l’humain débranche son intelligence. La raison n’est plus un argument pour maintenir la paix. Le théâtre ne se concentre plus qu’au tour des accusations. Et puisqu’aucun spécialiste d’armes de destruction massive ou d’armes nucléaires n’a la parole, pratiquement personne ne découvre le problème réel des États-Unis. Faisons un tour pour voir quelques conflits de plus près.

Le Vénézuéla

Au Vénézuela les États-Unis essaient depuis de longues années de faire tomber le président Chavez, avec le prétexte qu’il est un dangereux communiste. Chavez a nationalisé l’industrie du pétrole et exporte une partie de son pétrole en transactions d’échange, comme par exemple du pétrole contre des soins médicaux avec Cuba. Dans les transactions d’échange il n’y a pas besoin de dollars et les États-Unis ne peuvent pas profiter.

L’Irak

Jusqu’à 1990, les États-Unis avait des contacts commerciaux lucratifs avec Saddam Hussein. Saddam était un bon allié, qui, en 1980, avait tenté de libérer le personnel à l’ambassade des États-Unis à Téhéran. En 1989, Saddam accusait le Koweit d’inonder le marché de pétrole et de faire tomber les prix. En 1990, Saddam annexait le Koweit . Cela provoquait un retournement immédiat de l’attitude des États-Unis. Avec l’annexion du Koweit, Saddam disposait de 20%des réserves de pétrole mondiales. Les Irakiens sont donc chassés du Koweit par les États-Unis, soutenus par une coalition de 134 pays, et mis au pain et à l’eau pendant dix ans dans le cadre d’un embargo des Nations Unies.

Bien que les États-Unis aient songé depuis des années à une manière de rétablir leur influence en Irak, le passage à l’euro de Saddam, le 6 novembre 2000 [9], devait rendre la guerre inévitable. Le dollar s’enfonçait et en juillet 2002 la situation devenait tellement critique que le Fonds Monétaire International avertissait que le dollar risquait de s’effondrer. [10] Quelques jours plus tard, à Downing Street (Londres), les plans d’attaque étaient discutés. [11] Le mois suivant, le vice-président Cheney proclamait qu’il était désormais certain que l’Irak disposait d’armes de destruction massive. [12] Utilisant ce prétexte, les États-Unis envahissait l’Irak le 19 mars 2003. Le 5 juin 2003, ils rétablissait les ventes de pétrole irakien en dollars. [13]

L’Iran

Avec l’Iran, les États-Unis sont déjà en conflit depuis qu’ils ont perdu leur influence sur la production de pétrole iranienne en 1979. D’après les États-Unis, l’Iran est un pays de fondamentalistes dangereux.

La position géographique de l’Iran, entre la Mer Caspienne et l’Océan Indien, compliquait les ambitions des États-Unis pour exploiter les riches réserves de gaz et de pétrole du côté est de la Mer Caspienne. Pour transporter ce gaz et ce pétrole vers les marchés mondiaux, sans passer par la Russie ou l’Iran, des pipelines devaient être construits à travers l’Afghanistan. Cela a résulté en plusieurs conflits d’intérêt avec l’Iran. George W. Bush allait prétexter la présence d’Osama bin Laden pour commencer une guerre contre l’Afghanistan. [14]

En 1999, l’Iran annonçait publiquement qu’il était également prêt à accepter des euros pour son pétrole. L’Iran vend 30% de son pétrole à l’Europe, le reste surtout à l’Inde et à la Chine, et pas une goutte aux États-Unis suite à l’embargo que les États-Unis ont eux-mêmes établi. Malgré les menaces de Bush, qui mentionnait le pays dans son fameux « axe du mal », l’Iran a commencé à vendre du pétrole en euros à partir du printemps 2003.

Ensuite l’Iran voulait également établir sa propre bourse de pétrole, indépendante de l’IPE et du NYMEX. Elle devait ouvrir ses portes le 20 mars 2006. Compte tenu de la faiblesse du dollar à cette époque, un succès de cette bourse mènerait au désastre pour le dollar et donc des États-Unis. Au début de 2006, les tensions ont sérieusement monté. Finalement l’ouverture de la bourse a été retardée. Au plus vite, le président Poutine a alors ouvert une bourse en Russie, qui faisait perdre l’intérêt de cette bourse iranienne. [15]

Les États-Unis accusent l’Iran de vouloir fabriquer des bombes nucléaires. Ce n’est pas nouveau. L’Iran et d’autres pays arabes se sentent en effet menacés par l’arsenal nucléaire d’Israël, qui n’est pas membre du Traité de Non-Prolifération. En 1981, Israël avait bombardé la centrale nucléaire quasi-achevée à Osirak, en Irak. Depuis, plusieurs pays arabes envisagent de se munir d’armes nucléaires pour contrer la menace israélienne. [16]

Il peut sembler étrange, qu’un pays disposant de pétrole veuille de l’énergie nucléaire. L’Iran exporte du pétrole brut, mais importe des produits pétroliers raffinés. Ceux-ci sont nécessaires pour l’éclairage, le chauffage, le transport et l’industrie de sa population croissante. Pour beaucoup d’iraniens, le prix réel de ces produits serait trop élevé. C’est pour cela, qu’ils sont vendus bon marché, et à perte pour le Trésor iranien. Le passage à l’électricité doit fournir de l’énergie à un prix abordable à tout le pays. L’Iran a besoin des revenus de ses exportations de pétrole pour financer les importations de beaucoup d’autres produits, dont le pays a besoin.

Les centrales iraniennes semblent une cible privilégiée pour ses adversaires. Si elles étaient détruites, l’Iran devrait se résoudre à consommer son pétrole au lieu de l’exporter en euros. Dernièrement, le chef de l’AIEA, ElBaradei, a mis en garde ces adversaires, pour qu’ils n’attaquent pas les centrales iraniennes. [17] .

Aujourd’hui, en prenant l’Iran comme prétexte et comme test, un coup fourré a été concocté. Ensemble avec les autres pays dotés d’armes nucléaires, plus l’Allemagne et le Japon, les États-Unis veulent s’emparer du marché mondial des combustibles pour centrales nucléaires. Avec ce plan, la demande de dollars serait assurée pour une période longue, même au delà de l’aire du pétrole. [18]

La Russie

Depuis 2006, la Russie a également tourné le dos au dollar. [19] En vendant le surplus de dollars aux banques centrales, le président Poutine a pris soin que cela n’ait pas de conséquences sur le cours du dollar. Cependant, la base pour la demande mondiale de dollars a bien diminué. Les États-Unis ont besoin de la Russie pour le holdup sur le marché des combustibles nucléaires, donc des représailles semblent peu probables.

6. Comment vole-t-on des réserves de pétrole ?

Il y a encore un autre aspect à l’abus du dollar. Pendant les manifestations contre l’invasion par les États-Unis de Irak, la plupart des manifestants comprenaient qu’il ne s’agissait pas d’armes de destruction massive. L’Irak a la deuxième plus grande réserve de pétrole au monde. Les manifestants se rendaient compte que les États-Unis étaient après le pétrole irakien. C’est vrai, mais comment peut-on voler des réserves de pétrole qui se trouvent sous terre et sont si gigantesques qu’on ne peut les emporter ?

On le fait donc avec la monnaie. En imposant, que ce pétrole ne soit vendu qu’en dollars, les États-Unis en deviennent d’un seul coup propriétaires. Les États-Unis sont les seuls qui ont le droit d’imprimer des dollars et pourront en disposer librement à tout moment. Les autres pays qui veulent acheter du pétrole en Irak, doivent d’abord acheter des dollars. En fait, c’est à ce moment-là qu’ils le payent aux États-Unis. Les dollars qu’ils achètent sont des droits pour se faire livrer une certaine quantité de pétrole (comme chez Ikea quand on achète un meuble : d’abord on règle à la caisse et on reçoit un bon, avec ce papier on peut se faire livrer à la porte des marchandises à l’arrière du magasin). Les dollars sont donc des bons pour du pétrole. Et parce que tout le monde a toujours besoin de pétrole, tout le monde veut avoir ces bons.

Le passage à l’euro de Saddam Hussein au début de novembre 2000 n’était donc pas seulement une attaque du cours du dollar, mais impliquait également, que les États-Unis ne pourraient plus disposer librement de la deuxième plus grande réserve de pétrole mondiale. Les États-Unis devaient acheter des euros pour en disposer. Depuis le rétablissement de la vente de pétrole irakien en dollars, le 5 juin 2003 [20] , les États-Unis ont donc de nouveau, au moins financièrement, la libre disposition du pétrole irakien. Encore faut-il des hommes de paille à la tête du pays et empêcher que le commerce de pétrole irakien ne tourne à nouveau le dos au dollar. Cela s’avère plus facile à dire qu’à faire.

L’économie du dollar

L’économie du dollar ne se limite pas aux frontières des États-Unis. Il n’y a pas que les réserves de pétrole labellées en dollars, qui en font partie. Également les entreprises, banques et investissements payés en dollar en font partie, peu importe où ils se trouvent. Ils sont comme des îlots de l’économie du dollar. Les bénéfices et dividendes retournent à leurs propriétaires. Par ailleurs la valeur de ces investissements est influencée par le cours d’échange du dollar. Les vendeurs de pétrole, qui vendent en dollars, sont des acteurs dans l’économie du dollar et se comportent généralement comme de représentants parfaits des intérêts des États-Unis. Ils considèrent cela comme leur propre intérêt.

7. Euro versus dollar

Depuis janvier 1993, l’euro est côté. En juin 2005, le cours est le même que lors de l’introduction : $ 1,22. La nouvelle monnaie a déjà connu des fluctuations multiples durant sa courte vie. A partir de 1998, l’euro s’enfonçait de plus en plus jusqu’à ce que Saddam Hussein passe à l’euro. Bien que le commerce de pétrole irakien ait été rétabli en dollars en juin 2003, l’avancée de l’euro continuait. L’Iran avait commencé à vendre son pétrole en euros.

Cours de l'Euro 1993-2005

L’euro s’est développé en une petite monnaie mondiale. Entre juillet 2004 et juillet 2005, la part du dollar dans le commerce mondial est descendue de 70% à 64%. Un peu moins de ces 64% concernent la part des États-Unis dans le commerce mondial. Mais si l’euro veut devenir aussi important que le dollar, il a encore du chemin à parcourir.

Euro mêmes désavantages que le dollar

En principe, l’euro connaît les mêmes risques que le dollar. Tant qu’il y aura un moteur permanent pour une demande d’euros, comme par exemple des ventes de pétrole en euros, la zone euro pourrait faire des dettes et les laisser grandir sans fin.

Pour éviter des dettes, l’euro-zone devrait garder dans ses coffres une quantité équivalente en monnaies étrangères à la valeur des euros hors d’Europe. Pourquoi le ferait-elle ? Le tour de passe-passe du crédit sans fin fonctionne déjà depuis plus de 30 ans sans problèmes pour les États-Unis !

Si les pays producteurs de pétrole vendent leur pétrole en deux ou trois devises différentes, comme il a été envisagé, cela signifie seulement que les trois pays concernés pourront faire le même tour de passe-passe que les États-Unis. A la longue cela multiplierait les problèmes par trois. La seule solution pour ce problème serait que les pays producteurs de pétrole acceptent toutes les devises sur le marché. Téhéran a déjà envisagé d’accepter plus d’une seule monnaie. Pas à pas.

8. Cellules cancérigènes vertes

Le fait que les États-Unis ne laissent que croître leur « dette extérieure » et aillent jusqu’à utiliser la force militaire pour prolonger cette exploitation, fait qu’on ne peut plus parler d’une dette extérieure normale, telle qu’on en connaît dans le commerce international entre les autres pays du monde. En ce qui concerne les États-Unis, on peut parler de vol. On peut aussi parler d’esc.roquerie ou de taxe impériale, que les États-Unis imposent aux usagers étrangers du dollar. Mais il y a plus.

Chaque billet de dollar est une reconnaissance de dette des États-Unis, une promesse qu’ils livreront quelque chose en retour. Par la quantité énorme de ces reconnaissances de dette qui a été mise en circulation, les États-Unis ne sont plus en mesure de rembourser leurs dettes depuis longtemps. Ils sont en faillite. Il n’y a que le cours du dollar, qui donne l’apparence qu’il ne se passe rien. L’obligation de payer le gaz et le pétrole en dollars maintient une demande permanente. Le cours du dollar est cependant maintenu de façon artificielle, comme par le stockage des dollars dans les banques centrales en Chine, au Japon, à Taiwan et dans d’autres pays. Comme cela signifie un appauvrissement de la population de ces pays et que les États-Unis font monter leur dette extérieure de plus en plus vite, il viendra un moment où ces banques centrales devront s’arrêter de stocker. La question n’est donc pas, est-ce que le dollar va chuter, mais QUAND.

Comme le monde est trompé par le cours de change apparemment en bonne santé, beaucoup d’opérateurs dans le commerce mondial acceptent encore ces billets qui se nichent dans toutes les économies du monde comme des cellules cancéreuses. L’issue est incontournable. Toutes les économies infectées seront entraînées le jour où la demande de dollars chute et l’empire des États-Unis s’effondrera


Il va y avoir du sport...

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MessagePosté: Ven 04 Mai, 2007 0:54 
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La bourse se porte bien, les actionnaires doivent être ravis, pas loin des 6000 points l'autre jour à la cloture.

Et pour les européens de la zone euro qui se rendront aux Etats-unis , ils auront un fort pouvoir d'achat, interessant.

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MessagePosté: Mer 09 Mai, 2007 20:34 
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Les taux US restent à 5.25 % 10-0 en faveur d'un maintien du niveau des taux d'intérêt...

http://www.marketwatch.com/news/story/f ... 318767F%7D

Demain journée importante l'angleterre va annoncer une hausse des taux d'intérêt (25 ou 50 points de base) et Trichet va annoncer la tendance pour la prochaine réunion du mois de juin... On attend les termes "extrême vigilance" dans sa bouche qui indique au marché une hausse de 25 points de base au mois de juin...

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MessagePosté: Mer 09 Mai, 2007 21:04 
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jaro a écrit:
Et pour les européens de la zone euro qui se rendront aux Etats-unis , ils auront un fort pouvoir d'achat, interessant.

tu m'etonnes mon mois de vacances aux us va être extra 8)
d'ailleurs je vais faire un peu de "shopping" si il y a un condo ou une baraque interessante à acheter avec notre euro ça vaut le coup


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MessagePosté: Mer 09 Mai, 2007 21:17 
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Non cela ne vaut pas le coup, il faut attendre...

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MessagePosté: Jeu 10 Mai, 2007 18:18 
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Bon ben je crois que la récession aux US c'est fait... On y est...

http://www.marketwatch.com/quotes/indu

Ca commence à dégazer sec du côté du Dow Jones...

Citation:
U.S. stocks fall sharply on bleak retail sales, deficit
Dow drops 130 points; trade deficit could cut first-quarter growth to below 1%


http://www.marketwatch.com/news/story/u ... 3A17DA4%7D

- ventes de détail dégeulasse
- le déficit s'est aggravé...

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MessagePosté: Mer 16 Mai, 2007 12:13 
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Le point d'un gérant de portefeuille...

http://www.dncafinance.com/pdf/2007-05- ... ortune.pdf

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MessagePosté: Lun 21 Mai, 2007 19:12 
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Même Super sarko se trouve impuissant...

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=4216632

Citation:
La France impuissante face à la hausse de l'euro, selon des économistes

La France ne dispose guère de moyens d'action pour mettre un frein à la progression de l'euro sur les marchés des changes, laquelle risque de se prolonger et de handicaper la croissance économique de l'Hexagone, ont estimé lundi des économistes.

"On ne peut rien faire par rapport à l'euro et à la Banque centrale européenne (BCE), d'autant plus qu'on est les seuls demandeurs", a déclaré Olivier Davanne, de la société de gestion DPA Invest, lors d'un débat organisé par l'Association des journalistes économiques et financiers (AJEF).

Pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait affirmé sa volonté d'agir sur ce terrain.

"On ne fera probablement rien pour l'euro principalement parce que nous sommes archi-minoritaires parmi les 27" pays de l'Union européenne, a renchéri Patrick Artus, chef économiste d'Ixis.

Ces économistes ont souligné que la France se trouvait dans une situation très différente de celle de l'Allemagne. Cette dernière, qui a délocalisé beaucoup d'activités ces dernières années, "gagne à un euro plus fort, à la différence de la France, qui réimporte beaucoup", a souligné Patrick Artus.

"L'euro qui monte est un handicap pour la France", a abondé Eric Dubois, chef du département de la conjoncture de l'Insee, rappelant que "10% d'appréciation de la devise européenne par rapport à l'ensemble des autres monnaies représente trois quarts de point de PIB en moins".

Si la France sollicitait l'aide de son grand voisin pour influer sur la politique de la BCE, "la réponse des Allemands serait sévère", selon M. Davanne. Or Paris "a beaucoup d'autre sujets à traiter avec eux", a-t-il observé.

Pour cet économiste, "il y a un risque que l'euro monte encore" et "on va avoir un problème durable de politique monétaire, avec un taux de change trop fort pour nous et des taux d'intérêt trop élevés".


ne vous endettez pas sur plus de 15 ans... c'est de l'€uro lourd [du mark allemand], vous y laisseriez des plumes...

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MessagePosté: Sam 26 Mai, 2007 0:28 
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Analyse de Marc Touati sur les premières décisions Sarko et les derniers chiffres économiques parus :

http://www.acde.biz/index.php?pid=52

Citation:
Une pause dans la lutte contre la dette ? Attention danger !
ACDE - 25 mai 2007

On commence à mieux comprendre pourquoi Nicolas Sarkozy et son équipe n’ont pas signé la charte économique de l’ACDE et ce ni avant les élections présidentielles, ni après. En effet, dans la course au pouvoir, certains responsables de l’UMP nous avaient fait savoir que dire aux Français qu’on allait baisser les dépenses publiques était contre-productif en terme de vote, mais qu’après les élections, tout serait beaucoup plus clair.

Nous sommes le 25 mai et effectivement tout est beaucoup plus clair : le nouveau gouvernement n’a aucunement l’intention de réduire significativement le déficit et la dette des administrations publiques. C’est d’ailleurs ce que vient d’avouer publiquement le Ministre des comptes publics, Eric Woerth, en annonçant sans vergogne que la France « peut s'autoriser une pause dans la baisse des déficits ». Ce que nous craignions dès le soir de l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Elysée est donc malheureusement en train de se mettre en place.

Certes, il est important de relancer la croissance, mais certainement pas en creusant les déficits publics. C’est effectivement la politique que mène la France depuis 27 ans avec pour seul résultat : plus de dette publique, mais moins de croissance et d’emploi. N’oublions pas qu’en 1980, la dette publique ne représentait que 20 % du PIB, alors que la croissance structurelle de notre économie était aux alentours des 2,5 %. En 1990, cette part était de 35 % pour une croissance structurelle de 2,3 %. Aujourd’hui, cette dernière n’est plus que de 1,9 % (en étant optimiste) et la dette publique avoisine les 65 % du PIB ! Nous avons donc là la preuve que faire du déficit et de la dette publique n’améliore pas la croissance.

En outre, s’engager à faire une pause et à stabiliser le déficit et la dette publics sur la base d’une croissance économique de 2,5 % revient à les augmenter lorsque la croissance n’est que de 1,8 %, ce qui sera le cas cette année. Notre nouveau gouvernement oublie que l’économie n’est pas figée, que la croissance ne se décrète pas et que s’arrêter revient à reculer.

En outre, comme la baisse de la consommation vient de le montrer (cf. la réaction A chaud du 25 mai), même une croissance de 1,8 % n’est pas complètement garantie. En effet, après avoir utilisé leurs capacités d’endettement au maximum, de plus en plus de Français sont aujourd’hui proches du surendettement. Et ce d’autant que le pouvoir d’achat reste mou et que les taux d’intérêt vont encore augmenter. A cet égard, il faut d’ailleurs souligner que l’encours des crédits aux ménages ne cesse de ralentir depuis trois mois. La défiscalisation des intérêts d’emprunt lors de l’accession à la propriété n’y changera d’ailleurs pas grand-chose puisque son impact sera compensé par la hausse des taux d’intérêt et le niveau prohibitif des prix des logements. La bulle immobilière finira donc bien par dégonfler et avec elle la bulle de la consommation.

Et oui, Mesdames et Messieurs les Ministres, pour inverser les forces économiques, il faut prendre des mesures structurelles et rationnelles. La politique du colmatage de brèche et de la dette publique que l’on mène depuis trop longtemps en France doit absolument être abolie. C’est d’ailleurs ce sur quoi Monsieur Sarkozy a été élu.

Aussi bien loin de ces promesses et avec les mesures annoncées par le nouveau gouvernement, il nous paraît clair que, même en faisant l’hypothèse d’une croissance économique de 1,8 % cette année, le déficit public dépassera les 3 % du PIB et la dette publique la barre des 65 %.

Il faut que notre nouveau Président soit prudent : une nouvelle déception serait impardonnable, non pas tant d’un point de vue électoral (tel n’est pas l’enjeu selon nous), mais pour l’avenir de la France. Il faut donc très vite arrêter les erreurs. Hier avec la nomination d’Eric Besson en tant que secrétaire d’Etat chargé de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques, ce qui ressemble plus à un coup politique qu’à une décision de rationalité économique. Comment peut-on oublier que ce même M. Besson a été l’architecte du programme économique de dérapage des comptes publics de Madame Royal ?

Aujourd’hui, nouvelle erreur, avec l’annonce de cette « pause » en matière de lutte contre les déficits et la dette. Et demain ? Pourquoi pas la sortie de la zone euro ? S’il vous plait Monsieur Sarkozy, vous avez été élu pour redresser la France, pas pour faire les mêmes erreurs que vos prédécesseurs…Une pause dans la lutte contre la dette ? Attention danger !
ACDE - 25 mai 2007

On commence à mieux comprendre pourquoi Nicolas Sarkozy et son équipe n’ont pas signé la charte économique de l’ACDE et ce ni avant les élections présidentielles, ni après. En effet, dans la course au pouvoir, certains responsables de l’UMP nous avaient fait savoir que dire aux Français qu’on allait baisser les dépenses publiques était contre-productif en terme de vote, mais qu’après les élections, tout serait beaucoup plus clair.

Nous sommes le 25 mai et effectivement tout est beaucoup plus clair : le nouveau gouvernement n’a aucunement l’intention de réduire significativement le déficit et la dette des administrations publiques. C’est d’ailleurs ce que vient d’avouer publiquement le Ministre des comptes publics, Eric Woerth, en annonçant sans vergogne que la France « peut s'autoriser une pause dans la baisse des déficits ». Ce que nous craignions dès le soir de l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Elysée est donc malheureusement en train de se mettre en place.

Certes, il est important de relancer la croissance, mais certainement pas en creusant les déficits publics. C’est effectivement la politique que mène la France depuis 27 ans avec pour seul résultat : plus de dette publique, mais moins de croissance et d’emploi. N’oublions pas qu’en 1980, la dette publique ne représentait que 20 % du PIB, alors que la croissance structurelle de notre économie était aux alentours des 2,5 %. En 1990, cette part était de 35 % pour une croissance structurelle de 2,3 %. Aujourd’hui, cette dernière n’est plus que de 1,9 % (en étant optimiste) et la dette publique avoisine les 65 % du PIB ! Nous avons donc là la preuve que faire du déficit et de la dette publique n’améliore pas la croissance.

En outre, s’engager à faire une pause et à stabiliser le déficit et la dette publics sur la base d’une croissance économique de 2,5 % revient à les augmenter lorsque la croissance n’est que de 1,8 %, ce qui sera le cas cette année. Notre nouveau gouvernement oublie que l’économie n’est pas figée, que la croissance ne se décrète pas et que s’arrêter revient à reculer.

En outre, comme la baisse de la consommation vient de le montrer (cf. la réaction A chaud du 25 mai), même une croissance de 1,8 % n’est pas complètement garantie. En effet, après avoir utilisé leurs capacités d’endettement au maximum, de plus en plus de Français sont aujourd’hui proches du surendettement. Et ce d’autant que le pouvoir d’achat reste mou et que les taux d’intérêt vont encore augmenter. A cet égard, il faut d’ailleurs souligner que l’encours des crédits aux ménages ne cesse de ralentir depuis trois mois. La défiscalisation des intérêts d’emprunt lors de l’accession à la propriété n’y changera d’ailleurs pas grand-chose puisque son impact sera compensé par la hausse des taux d’intérêt et le niveau prohibitif des prix des logements. La bulle immobilière finira donc bien par dégonfler et avec elle la bulle de la consommation.

Et oui, Mesdames et Messieurs les Ministres, pour inverser les forces économiques, il faut prendre des mesures structurelles et rationnelles. La politique du colmatage de brèche et de la dette publique que l’on mène depuis trop longtemps en France doit absolument être abolie. C’est d’ailleurs ce sur quoi Monsieur Sarkozy a été élu.

Aussi bien loin de ces promesses et avec les mesures annoncées par le nouveau gouvernement, il nous paraît clair que, même en faisant l’hypothèse d’une croissance économique de 1,8 % cette année, le déficit public dépassera les 3 % du PIB et la dette publique la barre des 65 %.

Il faut que notre nouveau Président soit prudent : une nouvelle déception serait impardonnable, non pas tant d’un point de vue électoral (tel n’est pas l’enjeu selon nous), mais pour l’avenir de la France. Il faut donc très vite arrêter les erreurs. Hier avec la nomination d’Eric Besson en tant que secrétaire d’Etat chargé de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques, ce qui ressemble plus à un coup politique qu’à une décision de rationalité économique. Comment peut-on oublier que ce même M. Besson a été l’architecte du programme économique de dérapage des comptes publics de Madame Royal ?

Aujourd’hui, nouvelle erreur, avec l’annonce de cette « pause » en matière de lutte contre les déficits et la dette. Et demain ? Pourquoi pas la sortie de la zone euro ? S’il vous plait Monsieur Sarkozy, vous avez été élu pour redresser la France, pas pour faire les mêmes erreurs que vos prédécesseurs…

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MessagePosté: Mar 29 Mai, 2007 11:52 
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Possibilité de hausse des taux aux US

Citation:
USA: l'OCDE pour une hausse des taux d'intérêt si l'inflation ne faiblit pas

Une nouvelle hausse des taux d'intérêt sera peut-être nécessaire aux Etats-Unis si l'inflation, qui reste "excessive", ne fléchit pas, juge l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) dans une étude sur les Etats-Unis parue mardi.

"La Réserve fédérale (Fed) se trouve confrontée à la tâche délicate de mener à bien sa double mission dans un contexte où l'inflation reste excessive" tandis que la croissance économique "court certains risques", commente l'OCDE.

La Fed n'ayant pas durci sa politique monétaire depuis la mi-2006 malgré une inflation supérieure à sa "zone de confort", soit entre 1 et 2%, l'OCDE est favorable au maintien inchangé des taux d'intérêt "jusqu'à ce qu'on ait une idée plus nette de l'évolution de la production et de l'inflation".

Et si "l'inflation tendancielle ne devait pas ralentir, un nouveau resserrement pourrait être nécessaire", ajoute l'étude.

L'OCDE a revu à la baisse sa prévision de croissance américaine dans ses dernières perspectives économiques, publiées la semaine dernière. Elle table désormais sur 2,1% en 2007 contre 2,4% lors de ses précédentes estimations, mais s'attend à un rebond autour de 2,75% en 2008.

Parallèlement, l'inflation reste soutenue aux Etats-Unis: la hausse des prix à la consommation y a atteint 2,6% sur un an en avril (2,3% hors alimentation et énergie) tandis que les prix à la production ont progressé de 3,2%, ce qui reste le plus fort rythme de hausse annuel depuis août 2006.

Par ailleurs, l'OCDE estime que l'objectif gouvernemental d'éliminer le déficit du budget fédéral en 2012 semble "un minimum compte tenu des pressions démographiques" en vue.

Sur les sept premiers mois de l'année budgétaire 2007, entamée le 1er octobre, le déficit budgétaire américain atteignait 80,7 milliards de dollars contre 184,1 milliards un an plus tôt.

Alors que la population américaine vieillit et que les taux d'activité de certaines catégories ont tendance à plafonner, "l'économie sera de plus en plus tributaire des gains de productivité" pour maintenir sa croissance.

Le vieillissement démographique conjugué à la hausse des coûts médicaux, pèsera aussi énormément sur les finances publiques et "il faudra s'attaquer à ce dossier suffisamment tôt" pour éviter une crise budgétaire.

Une piste permettant de générer des gains de productivité serait notamment la réduction des "aides à l'agriculture qui faussent les échanges", allusion aux subventions à l'exportation aux fermiers américains, l'un des points d'achoppement des négociations en cours à l'Organisation mondiale du commerce.

L'OCDE s'inquiète également des inégalités croissantes dans la société américaine. Elle préconise de réformer le système de bourses universitaires qui selon elle favorise les moyens et hauts revenus plutôt que les bas revenus.

Contre les effets "secondaires négatifs d'un changement technologique et d'une mondialisation défavorables aux travailleurs les moins qualifiés" l'OCDE propose aussi de développer les dispositifs de réinsertion, concernant notamment les garanties de salaire et l'assurance maladie, de façon à "couvrir davantage de travailleurs victimes d'une suppression d'emploi".

En matière de fiscalité, "taxer davantage la consommation d'énergie carbonée serait un moyen de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre".

Enfin, l'OCDE recommande de "mettre fin à la déductibilité des intérêts des prêts" hypothécaires ou "pour l'acquisition d'une résidence secondaire, afin de ne pas encourager un surinvestissement dans l'immobilier".


Si les taux longs atteignent 5 %, je crois que Bernanke fera l'effort de monter les taux courts.

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MessagePosté: Mar 29 Mai, 2007 12:50 
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En europe aussi ils veulent clairement casser les reins à la spéculation immobilière, et ils ont raison, c'est un non sens complet de mettre autant d'argent dans un actif improductif. Il ne faut pas oublier que l'on est à un rythme de hausse de M3 de +10% par an... Les allemands ne peuvent tolérer cela.

Citation:
La BCE est prête à durcir sa politique 10:23 29/05/07
FRANCFORT, 29 mai (Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) est prête à durcir sa politique monétaire si nécessaire pour maîtriser les risques inflationnistes alors que la croissance dépasse les prévisions, a déclaré Axel Weber, membre du conseil des gouverneurs, lors d'un entretien publié mardi par le Financial Times et le FT Deutschland.

La BCE estime que les taux actuels ne sont ni "appropriés", ni aptes à assurer la stabilité des prix, a-t-il expliqué.

"Ce qui est assez clair pour l'instant, c'est que nous observons une reprise plus forte qu'attendu", a-t-il dit. "Si nécessaire, nous devrons entrer dans un territoire décrit comme restrictif, si cela est requis pour maîtriser l'inflation."

"Le cycle actuel de hausse des taux d'intérêt n'est pas arrivé à son terme", a-t-il conclu.

Les marchés ont déjà intégré la perspective d'un relèvement d'un quart de point des taux de la BCE le 6 juin, à 4%.

Dans un autre entretien, publié par le Börsen Zeitung, Weber a laissé entendre qu'un tel relèvement ne serait sans doute pas le dernier.

Il a expliqué que même si l'inflation dans la zone euro était inférieure à 2%, les Treize souffraient toujours de la persistance de risques d'accélération des prix et d'un niveau élevé de liquidités, qui pourraient conduire la BCE à se montrer plus restrictive encore.

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MessagePosté: Mar 29 Mai, 2007 18:03 
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phev a écrit:
En europe aussi ils veulent clairement casser les reins à la spéculation immobilière, et ils ont raison, c'est un non sens complet de mettre autant d'argent dans un actif improductif. Il ne faut pas oublier que l'on est à un rythme de hausse de M3 de +10% par an... Les allemands ne peuvent tolérer cela

quel dommage que tu ne sois que programmeur, un mec avec autant de talent mériterait un ministère ou bien un poste de direction de banque centrale :roll: :roll: :roll: :roll:


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MessagePosté: Mar 29 Mai, 2007 19:29 
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ils font des copiers colles dans les ministeres et a la direction de la banque centrale :roll: :?:

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