Votre souhait est de prévoir dans les équipes un nombre minimum de joueurs formés localement ?
« C’est la FIFA (la Fédération internationale) qui souhaite cela et, pour notre part, nous discutons depuis longtemps avec la commission européenne de la question des joueurs formés localement. Nous partageons la philosophie de la FIFA qui demande que soit appliquée la règle du 6 + 5 (NDLR : 6 joueurs formés localement + 5 joueurs venant de l’extérieur). Mais les quotas en Europe étant interdits, beaucoup de gens nous disent que cela n’est pas possible aujourd’hui, puisque cela reviendrait à faire une discrimination chez les travailleurs. »

Ça vous choque de voir, par exemple, un club comme Arsenal disputer certaines de ses rencontres sans le moindre joueur anglais sur le terrain ?
« Oui, ça me choque, mais les règlements permettent cela actuellement. »