Lyon en tête du classement santé des villes, devant Paris
Classement des villes santé en France Photo: AFP/Infographie La ville de Lyon arrive en tête du 2e palmarès santé des villes de France, réalisé par l'hebdomadaire Impact médecine, Paris remportant le prix de la Santé de l'enfant et Rennes le prix des Initiatives santé.

Paris arrive en 2e place au classement général de ce palmarès publié jeudi par l'hebdomadaire, qui mettra en ligne vendredi l'ensemble des résultats ( www.impactmedecine.fr ). La capitale est suivie par Besançon, Grenoble et Nancy ex-aequo, et Bordeaux, qui avait obtenu le Grand prix 2006.

Le Havre arrive dernier de ce classement de 36 villes de plus de 100.000 habitants de France métropolitaine, précédé par Brest et Mulhouse.

Le palmarès est établi sur la base de 100 grands indicateurs de santé issus d'une vingtaine de sources officielles: état de santé (données sociales et démographiques, comportements à risques...), offre de soins (taux d'équipement en lits et places, matériel d'imagerie médicale...). Les facteurs environnementaux sont aussi répertoriés (climat, pollution, sites industriels, espaces verts...).

Lyon, où la moyenne des indicateurs est la meilleure, décroche le Grand prix. Avec un "modeste taux de patients en ALD" (affections de longue durée), des décès par alcoolisme et par suicide "deux fois moins importants que dans le reste du pays", la 3e ville française par la population jouit aussi "d'une très bonne offre de soins", souligne l'hebdomadaire.

Paris, dont les indicateurs spécifiques pour les mineurs sont les meilleurs, arrive en tête du sous-classement enfant. Espérance de vie supérieure de 2 ans à la moyenne nationale, démographie médicale "pléthorique", densité hospitalière "incomparable" et très bonne couverture vaccinale expliquent cette 1e place au palmarès sur la santé de l'enfant.

Enfin Rennes remporte la palme des initiatives en matière de santé. Parmi les principales initiatives: les actions sur les conduites à risque lors des événements festifs, la création d'un centre médical pour la prise en charge des personnes migrantes ou encore la "Semaine bio".

Dans une interview à l'hebdomadaire, Alfred Spira, chef du service Santé publique à Bicêtre (AP-HP), met "un petit bémol" au classement, "basé sur des moyennes collectives". "Il faut prendre en compte l'existence de véritables villes dans la ville: des quartiers où les indicateurs sont plus dans le vert, d'autres où ils sont plus dans le rouge (...)", estime-t-il.

PARIS (AFP)
© 2007 AFP

Les gens aiment les classements, alors on classe à tout, même ce qu'on ne peut pas classer...

L'indice Icalin (40% du score général). Destiné à mesurer l'activité de lutte contre les infections nosocomiales, il est composé de 31 items, répartis en trois fonctions: moyens, activité et organisation.

La consommation de solutés hydro-alcooliques (30%). La consommation de solutés hydro-alcooliques (SHA) par le personnel constitue le second indice: ces SHA, sorte de "savons médicaux", représentent en effet le meilleur moyen de s'assurer une bonne hygiène des mains.

La consommation d'antibiotiques (20%). Le ministère mesure également la consommation d'antibiotiques. Plus celle-ci est forte, plus l'hôpital risque d'être confronté à des germes résistants aux antibiotiques, à l'origine de maladies nosocomiales redoutables.

La surveillance des infections du site opératoire (10%). Les établissements chirurgicaux sont fortement incités à suivre les patients opérés pour s'assurer qu'ils n'ont pas contracté d'infection. L'indicateur Surviso mesure l'ampleur de ce suivi.

Le dermato m'a filé des compléments alimentaires et un shamp' spécial n'arrivant pas vraiment à detecter le problème. La chute s'est produite du jour au lendemain.