ouais mais on était 4

Joueur de la Panthrakikou le Français Bertrand Robert
29.07.09
12 terminé la transcription du groupe des «vert» Komotini. Panthrakikou joueur pour les deux prochaines années est la moyenne de 25 ans français agressif Bertrand Robert. Il ya seulement que les formalités de la signature du contrat lors de leur retour à Komotini. Le footballeur français s'élevait à Montpellier, Guingamp, Ajaccio et Lorient.

J'ai fait ce choix pour tenter de relancer ma carrière,

ouais mdr, "ils m'ont fait une proposition pas tres bien ..JE NE DEMANDAIS PAS BCP +" , contradiction totale !

rappelez vous ce que j'avais dit " il ne peut pas y avoir que du bon chez un gars qui est passé par Guingamp" ...

Bertrand Robert à cœur ouvert
[ le journal de l'ile de la Réunion - 27 décembre 2006]

Alors que Guingamp se voyait déjà récolter une petite somme pour le transfert de son Réunionnais à Boavista, Bertrand Robert a décliné l’offre portugaise. N’en déplaisent à ses dirigeants, il ira au bout de son contrat avec le club breton.
Depuis le 24 décembre, il profite pleinement du soleil et des saveurs de son île en famille. Juste l’espace de quelques jours, Bertrand Robert a déserté la grisaille guingampaise pour la chaleur réunionnaise. “Histoire de recharger les batteries”, lâche-t-il déterminé à finir en beauté son aventure en Bretagne. Après trois années dans les Côtes d’Amor, le jeune bénédictin n’a pour désir que de rebondir en Ligue 1 dès l’été prochain.

Vous aviez pour défi de sortir Guingamp de la zone rouge avant la trêve hivernale, c’est loupé.

Bertrand Robert : “Le constat est affligeant en effet même si nous restons sur une bonne série. Cela fait pas mal de matches que nous n’avions pas perdu mais sur le plan comptable, les nombreux résultats nuls ne nous font guère progresser. Nous sommes confiants malgré tout, on sait qu’avec le retour des blessés, nous arriverons à sortir de cette mauvaise passe. D’autant que l’équipe a trouvé une osmose. Maintenant, nos adversaires ont affaire à un véritable collectif.

Comment expliquez-vous ces trois dernières entames de saison catastrophiques de l’En Avant ?

Quand tu changes sept ou huit joueurs chaque année, ce n’est pas facile d’avoir une équipe compétitive d’emblée. Notre retard à l’allumage est dû en grande partie à notre manque de stabilité aussi bien au sein de l’effectif qu’au niveau du staff. En trois ans, j’ai connu trois entraîneurs et aujourd’hui, je suis le plus ancien de l’équipe, c’est aberrant. En foot, il n’y a pas de secret, pour avoir des bons résultats, il faut miser sur la stabilité. Regardez Lyon, on retrouve à un ou deux éléments près, les mêmes joueurs qu’il y a quatre ou cinq ans.

Quel bilan dressez-vous de vos saisons guingampaises ?

Il n’est guère flatteur. J’ai eu tendance à patiner au lieu de passer la vitesse supérieure. J’ai fait du surplace. J’aurais dû partir au bout d’un an, après ma bonne première saison où j’avais fini meilleur passeur du championnat sous la coupe d’Yvon Pouliquen, un super-entraîneur. Au lieu de cela, j’ai connu une deuxième année galère en compagnie d’un entraîneur qui ne faisait pas confiance. Aujourd’hui, j’arrive en fin de contrat. J’aurais pu atterrir à Boavista qui voulait m’avoir pour janvier. L’accord était passé avec Guingamp mais j’ai refusé parce que je suis certain que je peux retrouver la Ligue 1. Il faut que je franchisse ce palier.

Croyez-vous que la L1 vous fera des yeux doux ?

On s’intéresse à moi au Portugal, j’ose espérer qu’il y ait au moins un club qui a des vues sur moi en France (rires). Marseille avait des vues sur vous l’été dernier. C’est vrai, Pape Diouf avait contacté mon agent mais mon président ne voulait pas me laisser partir à l’époque sauf si Marseille mettait le prix fort. L’OM a abandonné ma piste.

Au pire, si vous ne trouvez pas de club en juin prochain, il vous restera Guingamp.

Non, c’est terminé. Je serai peut-être au Tampon ou à Saint-Pierre (rires) mais plus à Guingamp.

Vous garderez quand même des bons souvenirs de votre passage dans les Côtes d’Armor ?

Même si je m’ennuie souvent là-bas parce qu’il n’y a rien à faire, il n’y a même pas un parc pour se promener en famille, je n’oublierais jamais la ferveur du public guingampais. Nous avons des supporters géniaux, qui sont toujours là pour nous encourager, que l’on soit bien classé ou non, que nous ayons gagné ou perdu.

La reprise est programmée au 6 janvier, avec au menu le 32e de finale de Coupe de France face à Nantes.

On ne pouvait pas rêver mieux pour redémarrer. Nous sommes attendus le 1er au Roudourou afin de bien préparer ce déplacement à Nantes qui j’espère nous mettra sur de bons rails pour la suite de la saison.

Un match où vous serez opposé à Dimitri Payet, le jeune Réunionnais qui monte en puissance.

C’est vrai qu’il carbure à plein régime. Il est déterminant, il marque, ce sera un bon match d’autant que l’on parle déjà de la grande première de Fabien Barthez chez les Canaris. C’est motivant de se dire qu’on va affronter un tel portier. Personnellement, j’ai envie de lui mettre quelques mines (rires). J’espère que j’en aurai l’occasion... Individuellement, Nantes est plus fort que nous mais on a quand même des atouts à faire valoir”.