On parle pas mal de Fessenheim, d'Aéroports, de Cop 21 and co...mais je trouve que l'on parle extrêmement peu du risque nucléaire à Brest !! Quelques petits articles ici ou là et basta...
Qu'en est-il au juste ?? Peu d'organisations s'en préoccupent...secret défonce ? Faudra t-il envoyer les bretons au Mans ou Poitiers un jour pour leur bien et leur sécurité ?
2009 : Collision entre deux sous-marin britannique et français :http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.htmlhttp://www.lexpress.fr/actualite/monde/ ... 41239.htmlLes médias officiels chinois en parlent :
http://www.cctv.com/program/journal/200 ... 21_1.shtmlCitation:
Les médias britanniques affirment quant à eux que les sous-marins ont subi des dommages importants et ne sont toujours pas rentrés à quai.
Certains experts dans ce domaines expriment leurs inquiétudes.
Le groupe " la campagne pour le désarmement nucléaire" affirme que de fortes radiations nucléaires pourraient avoir été libérées et que des têtes nucléaires pourraient avoir été répandues sur les fonds marins.
Le HMS Vanguard transporte normalement des missiles nucléaires "Trident", typiques du système de défense nucléaire britannique.
Le Triomphant transportait 16 missiles nucléaires.
Les militants anti-nucléaire répètent que cet accident souligne la dangerosité des sous-marins nucléaires.
Ile Longue. Les incroyables failles dans la sécurité (2013) :
http://www.letelegramme.fr/ig/generales ... 132250.phpCitation:
(...)Dans le ventre de chaque sous-marin sommeillent jusqu'à 960 Hiroshima... Alors, pour veiller sur cet arsenal apocalyptique, pour éviter qu'un grain de sable ne vienne enrayer le dispositif et entamer «la crédibilité de la France», des moyens hors normes ont été mis en place. Une quarantaine de vigiles, près de 115 gendarmes maritimes, et quelque 230 fusiliers marins assurent la sécurité des deux sites de Guenvénez (stockage des fusées) et de l'Île Longue (entreposage des têtes nucléaires et maintenance des sous-marins). Ces terrains d'une superficie égale à celle de l'Île de Bréhat (ou 461 terrains de football) sont également bardés de caméras, hérissés de clôtures électriques et de barbelés et truffés de capteurs électroniques et de moyens anti-intrusion. Bref, sur le papier, le coeur de la Défense nationale est une forteresse imprenable. Après plusieurs mois d'enquête, nous avons pourtant relevé de nombreuses failles de sécurité. Comment entrer sur la base de l'Île Longue, où aucun piéton ne peut se déplacer en zone sensible sans être immédiatement détecté et neutralisé ? Toute la sécurité du site repose sur le contrôle et l'identification des personnels autorisés à y entrer. Le dispositif actuel est l'une des principales faiblesses du site.
Badges peu fiables
Sur la base, pas de système de contrôle biométrique, qui offre pourtant une incomparable garantie d'authentification grâce à la reconnaissance digitale et/ou de l'iris de l'oeil. L'identification s'effectue au moyen de badges nominatifs équipés d'une simple bande magnétique (très facilement copiable) et d'une photo (contrôle visuel réalisé par des vigiles et gendarmes, très limité en fonction de l'affluence aux postes de contrôle et de l'état et de la fidélité de la photo). Ces badges ne permettent pas non plus de tracer leurs porteurs, et notamment de savoir s'ils ont bien quitté la base en fin de journée. La diffusion des cartes d'accès ne semble, par ailleurs, pas contrôlée. Pourquoi des personnes quittant leur emploi peuvent-elles partir sans restituer leur badge, comme nous avons pu le constater ? Pourquoi peut-on obtenir aussi facilement la réactivation de la bande magnétique de son badge, même après plusieurs mois d'absence, comme cela nous a été rapporté à plusieurs reprises ? Le sésame pour l'accès des véhicules, quant à lui, est un vulgaire morceau de feuille de papier blanc, où figurent quelques informations basiques. Un enfant de 12 ans pourrait le reproduire. Document non classifiés Le document qui recense et détaille tous les badges d'accès n'est pas classé «confidentiel ou secret défense», mais seulement «diffusion restreinte». Nous avons pu en consulter un. Grâce à ce document, nous avons pu réaliser un badge qui aurait pu nous permettre d'accéder au premier cercle de l'Île Longue. Aucune badgeuse (lecture des bandes magnétiques) ne filtre en effet l'accès aux parkings et à la zone vie de la base, ou encore aux transrades, ces bateaux qui effectuent la navette entre Brest et l'Île Longue et qui transportent chaque jour près de la moitié des effectifs travaillant sur la base (risques d'attentat suicide ou de prise d'otages). Seul un simple et succinct contrôle visuel des badges y est réalisé.
Contrôles insuffisants
Alors que le site est en travaux depuis 2006 (aménagements liés au nouveau missile M51), pourquoi les nombreux camions-bennes et toupies qui y pénètrent, et qui peuvent cacher de grandes quantités d'explosifs ou de nombreuses personnes, ne sont-ils pas systématiquement inspectés, comme nous l'avons constaté à plusieurs reprises à l'entrée de la base, et comme cela nous a été rapporté pour les sas d'accès aux autres zones du site ? Dans cette base ultrasensible, aucun scanner pour véhicule ! Chacune des zones d'accès n'est contrôlée (sauf le principal accès piétons aux zones sensibles, appelé «cathédrale») que par un ou deux gendarmes ! Selon plusieurs témoignages, les contrôles d'accès par la route sont d'ailleurs «très sommaires». Trop de monde afflue aux heures de pointe (3.000 entrées-sorties quotidiennes).
Une incroyable mine d'informations sur internet
Tout ce qui relève de la dissuasion nucléaire est protégé par le «secret défense». Sur internet, nous avons pourtant trouvé une foule d'informations sensibles, accessibles à tous : vues très détaillées du site, identités et coordonnées complètes de personnels clés, etc.
Insécurité nucléaire à Brest : le grand tabou (2014) :
https://blogs.mediapart.fr/habitus/blog ... rand-tabouVoile : Le risque nucléaire prive Brest des JO (2015) :
http://www.letelegramme.fr/voile/voile- ... 794242.php