En fin de contrat au GFC Ajaccio, Nicolas Verdier est l'une des deux premières recrues brestoises (*). Approché par d'autres clubs de Ligue 2, l'attaquant, qui se définit « comme un buteur », voit en Brest un club ambitieux.

- Pourquoi le choix de Brest ?
« C'est un club de renom dans le championnat de France, installé trois saisons en Ligue 1 avant de redescendre en Ligue 2. Je pense que c'est un club d'avenir. Il met tous les moyens pour pouvoir remonter. Il y a les moyens de faire quelque chose... »

- Le club a vécu pas mal de secousses en interne. Ça ne vous a pas freiné ?
« Il y a des problèmes dans tous les clubs. D'une saison à l'autre, c'est complètement différent. J'en ai fait l'expérience à Ajaccio. On a fait une saison phénoménale : demi-finaliste de Coupe de France (contre Lyon) et montée en Ligue 2. Puis la saison passée, ça a été plus difficile (relégation en National)... Donc, non, je n'ai pas peur. Le club essaie de construire un groupe solide, de "collègues". »

- Vous aviez trois-quatre autres propositions en Ligue 2, Brest était donc la meilleure ?
« J'ai pris le temps de réfléchir mais Brest m'a plu de suite. C'est un club qui ne restera pas très longtemps en Ligue 2. J'ai vécu une saison difficile à Ajaccio, et je ne voulais pas revivre ça. J'ai choisi le club qui, à mes yeux, était le plus solide. Les autres propositions venaient d'équipes de milieu de tableau. »

- Votre nouvelle formation a eu des carences offensives la saison passée (20e attaque de L1 avec 32 buts). Quel est votre profil : buteur ou attaquant de soutien ?
« Je suis vraiment un buteur, pas attaquant de soutien ou milieu. Cette année, j'ai eu une saison difficile (4 buts en 23 matchs de L2), on m'a souvent fait jouer milieu gauche. Je passais plus de temps à défendre qu'à attaquer. J'ai marqué quatre buts quand on m'a donné ma chance devant. J'aurais pu en marquer plus. Regardez ma saison en National (14 buts en 2011-2012). »

- Cette première expérience dans un club qui joue les premiers rôles est aussi un test...
« J'ai eu un parcours difficile. Je suis revanchard, je veux prouver au monde du foot que j'ai largement ma place à ce niveau. »

- Un mot à adresser à votre futur public ?
« J'ai passé deux jours à Brest, j'ai trouvé des gens accueillants. Ils vont apprendre à me connaître. Et puis, pourquoi pas finir meilleur buteur de Ligue 2... »

(*) Le milieu de Monaco Dominique Pandor a été prêté sans option d'achat. Deux contrats à valider par la DNCG.

c'est rare qu'un type dise clairement qu'il est vraiment un buteur et pas "un attaquant de soutien".

reste à lui de le prouver, allez j'le sens pas si mal l'ami Verdier