Intérêt politique d'une part (l'idéologie d'une certaine gauche est limpide quant à cette communauté) et en terme d'éducation , ça pourrait permettre aux enfants qu'on appelle décrocheurs de se raccrocher à l'apprentissage via cette matière. Perso, je vois avant tout une manœuvre politicienne. 2017 arrive à grands pas...

merci Emy pour le retour
as tu des solutions qui trouvent un écho favorable chez les profs et qui ne sont jamais étudiées ou testées ?

lev, le prof qui s'est fait chier à lire ma daube peut argumenter un peu plus ?

latin et grec en voix de disparition au profit de la langue arabe ?... le monde évolue en effet, on fera ptet bientôt plus d'histoire ?...

De rien pour le retour

Les solutions qu'on voit semblent être simplistes mais surtout source de polémiques en réalité.

1- Déjà, enseigner seulement sa matière. Si on veut être crédible, faut être compétent.

2- Arrêter avec ce collège unique qui vante une idéologie bienveillante sur le papier mais qui a ses limites dans la réalité. Les enfants n'avancent pas tous au même rythme. Il serait sans doute bon que chacun trouve la place où son apprentissage serait le plus efficace. Certains ont besoin de plus de temps, d'autres ont de magnifiques prédispositions. Mais comme on veut toujours gommer les identités (par un soi-disant égalitarisme), on empêche les enfants d'approfondir leurs spécialités et de développer leurs dons.
Les politiciens nous sortiront leur blabla habituel comme quoi ce n'est pas vrai mais qu'est-ce que je vois en classe ? 30 personnes qui suivent le même cours alors qu'ils ont des niveaux différents.
L'année prochaine, on nous a parlés de faire de l'aide personnalisé. Accrochez-vous bien, l'aide personnalisée se fait en groupe de 30...

3- Enlever les parents au conseil de classe.
On les a faits rentrer pour donner du poids à un des acteurs de l'éducation. Le souci, c'est qu'ils ne sont pas à l'école, ne vivent pas les cours et n'ont pour vision quotidienne que leur rendu des enfants qui n'est pas forcément objectif.
Des fois, certains parents viennent uniquement pour régler des comptes, ne représentant parfois qu'eux-mêmes.
Par contre, proposer des vrais rendez-vous (autres que 5 minutes à la chaîne) pour faire un bilan complet avec les parents serait vraiment utile. On le fait pour certains, mais tellement passent à la trappe. Généralement, je le fais pour parler orientation ou si le projet professionnel semble mal embarqué.

Donc voilà quelques solutions proposées...

Manoeuvre politicienne comme tu dis mais qui peut se retourner contre eux , non qualifiés pour le second tour par exemple c'est déjà arrivé Pour l'arabe enseigné à l'école je pense que mon regretté grand - père , parti il y a 30 ans et gaulliste pure souche , doit se retourner dans sa tombe à l'heure qu'il est ... Lui et ses camarades qui subissaient brimades et punitions quand ils osaient prononcer un mot de breton , leur langue maternelle , à l'école . Et en France , dans leur propre pays ... Bref

rappel donc d'insister sur l'importance de voter pour des élus qui ont le soucis de préserver et enseigner les langues régionales... des mecs qui ont une identité et un terroir

d'ailleurs c'est un vrai combat, j'invite tout ceux qui baragouine un peu le dialecte de l'utiliser au maximum, partout tout le temps... pas seulement dans les fest

Jamais compris le sens de ce smiley.
Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne ...

La différence est simple: d'un côté on force les individus à s'adapter au pays, de l'autre on force le pays à s'adapter aux individus.
Pour ce qui est de se retourner contre la gauche elle-même, je ne partage pas ton avis, cousin. La gauche sait d'avance qu'elle a perdu les élections...sauf si elle se retrouve au second tour face à Le Pen. La ficelle pour que ça se produise: diviser la droite en faisant basculer une partie de son électorat vers l'extrême droite, ce en prenant des mesures susceptibles d'aboutir à ça. Hollande est certes un mauvais président (ça n'engage que moi) mais il a prouvé il y a 5 ans qu'il est un très bon candidat. Regarde le coup qu'il vient de faire avec les grèves anti-loi travai! Pour régner, il faut diviser et à ce jeu là, il excelle.

Je cite en direct :



Ces propos n'engagent que cette personne, pour ma part, je pense surtout que tu as de la super came!

c'était pas sur moi mais sur le sujet de l'éducation qu'il faut argumenter !

Ho hey, c'est bon, je vais pas passer ma journée à retranscrire des messages! J'ai mon rsa à aller dépenser au bistrot!

Bon déjà, là où je suis d'accord, c’est que la manœuvre est désespérément politicienne. J'avais lu un article comme quoi hollande s'était rendu compte qu'il avait eu le vote des banlieues, mais que depuis ben il n'y est plus populaire. Donc cette mesure comme le fait de prendre contact avec israel pour relancer les négociations avec les palestiniens, c’est à la base effectivement juste guidé par une volonté de hollande de redorer son blason dans les banlieues.

Après, si le pourquoi du lancement de cette mesure est donc contestable, tu te contredis complètement dans ton commentaire. Tu dis que ceux qui défendaient le combat pour une acceptation de la langue bretonne dans le parcours scolaire se retourneraient dans leur tombe en voyant l'arabe enseigné? Au contraire, c'est le même combat. A savoir même si à la base le francais est la langue officielle, il y a la possibilité d'apprendre une autre langue qui fait également partie de ta culture.

Et puis tu compares un exemple actuelle avec la situation du breton il y a 30 ans. Maintenant , justement, il y a possibilité d'apprendre le breton avant les études supérieures, et également après des cursus universitaires classiques de breton. Et ca car des gens se sont battus pour , donc je vois pas en quoi se battre pour l'enseignement du breton est antinomique de se battre pour l'enseignement de l'arabe. Ceux qui parlent breton ne dénigrent pas du coup la langue francaise, c'est juste qu'ils se sentent le besoin de connaitre ces deux langues, ben en quoi ce serait différent pour l'arabe?

Bion après te concernant , la question est purement rhétorique mais en étant capable de réfléchir objectivement , elle se pose.

Je ne pense pas que le commissaire parle de la situation du breton il y a 30 ans. En relisant, tu t'aprecevras qu'il évoquait la mort de son grand-père il y a 30 ans. Je pense que notre collègue pointe du doigt le fait qu'au début du siècle dernier, les écoliers bretons avaient obligation de parler français et surtout interdiction formelle de parler breton à l'école. Ce fut le cas de mon grand-père, par exemple

si c'était pas pour parler du breton, je vois pas bien ce que venait faire son grand père dans l'histoire vu qu'on parle d'enseignement de langues à l'école.

et puis de toute facon il dit : Lui et ses camarades qui subissaient brimades et punitions quand ils osaient prononcer un mot de breton , leur langue maternelle , à l'école

Si ca c’est pas parler de la situation du breton à l'école il y a 30 ans...

et sinon oui, il y a 30 ans , la situation du breton était délicate, mais justement c’est exactement ce que je disais, maintenant ce n’est plus le cas. Donc pourquoi parler de la situation il y a 30 ans?
Maintenant quiconque veut parler le breton le peut , et c’est pas pour autant que ceux qui se sentent profondément rattachés à la culture bretonne, crachent sur la france. Donc pourquoi ce serait pas pareil pour ceux qui veulent apprendre l'arabe en plus du francais?

ou alors ca veut dire que tu crées des notions distinctes de ce qu'est être francais. Et tu pars sur le débat sans intérêt des francais de souche. Pour moi on est francais point barre, par contre on peut avoir un historique familial qui fait qu'en plus du francais , on peut avoir envie d'apprendre d'autres langues, celle de la culture des parents ou grands parents ( donc soit une langue régionale si on est dans un endroit avec une culture régionale forte , soit une langue étrangère ) mais dans un cas comme dans l'autre la démarche est la même , c’est juste ressentir le besoin de connaitre la langue de ses ancêtres.