http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Le-President-de-la-republique-et-le-Stade-brestois_40779-2185080------29019-aud_actu.Htm

François Président !

Pourtant, en 2009, il expliquait au mensuel So Foot supporter le FC Nantes et... L'En Avant de Guingamp.

http://www.septjoursabrest.fr/2013/04/25/stade-brestois-bernard-mendy-jai-un-mental-dacier/

La blonde

A t'il été plus mauvais que l’intermittent Chafni? réponse, absolument pas.
Et quand bien même, durant le match, après le premier but de ladji doucouré, il semblait vraiment marqué, loin d'être le cas de tout le monde sur la pelouse.

Comment continuer à dire, à écrire que le Stade brestois 2013 est mort et enterré. Faut-il avoir assisté à l'énième purge de l'année dans un derby qui n'en était pas un pour finir de s'en convaincre ? Même le plus optimiste ou le plus tolérant des spectateurs ne peut plus rien y faire.


Un derby ? Quel derby ? Un derby, ça sent le frisson, l'attente et la hâte. Un derby, ça respire la mauvaise foi, les piques à distance une semaine durant. Un derby, ça bruisse de plaisir, ça gronde d'envie le long des routes qui montent au théâtre des rêves. Un derby, ça oublie la peur des classements vertigineux et ça ne compte pas les points. Un derby, ça gonfle les maillots des joueurs. Enfin, c'est ce que la littérature sportive raconte depuis qu'Oxford et Cambridge se bouffent la pagaie sur un bout de rivière. Autant dire un bail. Autant dire que cet après-midi, vers les monts du Forez, cette ambiance magique d'un soir de printemps va nimber tout le Lyonnais. Autant dire qu'hier soir, ce n'était pas un derby, parce qu'il n'y avait rien de cela.

Des joueurs incapables

Pas de Rennais dans la tribune visiteuse, ou si peu. Pas de ferveur route de Quimper, résignée mais moqueuse à l'heure du coup d'envoi. Pas de frisson. Pas d'attente. Et surtout pas un joueur brestois pour la bouffée d'orgueil. Pas un. Tous indignes de la tribune de Quimper chantant d'une voix qui pousse jusqu'au deuxième but rennais, avant de se révolter, de siffler, de conspuer l'immense mascarade qui dure depuis plus de six mois. Quelqu'un pour lui en vouloir ? Certainement pas. Des joueurs tous indignes de ceux qui se chatouillent le porte-monnaie pour une virée par quinzaine, seul, en famille ou avec les potes. Perdre au jeu fait partie de la règle. Perdre systématiquement, ne jamais montrer que les tripes peuvent une fois de temps en temps supplanter le talent, ne jamais souffler sur les braises saines du courage ébranlé est une faute. Pour les joueurs, une faute professionnelle qui vaudrait à nombre de ses supporters une lettre de licenciement. Et encore, il faut garder un peu de décence et ne pas sombrer illico dans la démagogie en évitant de parler pognon.

Vive le PSV

Parler de la nouvelle parodie de match que les plus de 10.000 spectateurs ont dû ingérer pourrait être amusant comme narrer en quelques mots les deux premiers buts des moribonds Rennais. Un raid entre des piquets blancs, une faute de marquage que les vétérans du plus petit club du monde ne ferait pas. Oui, à ce niveau, c'est drôle. « Laisser passer l'enterrement du Stade brestois » qu'ils chantaient. Vieux rythme plus que d'actualité remis au goût du jour par un stade furieux et qui n'a vraiment pas tort de l'être, scandant ici et là le nom des idoles parties contre des misères. L'an prochain, ce ne sera plus le PSG mais le PSV, le Poiré-sur-Vie, quoi. On dit qu'un certain David Bécam, de Motreff, aurait sa licence là-bas. Rien ne dit que le Stade gagnera là-bas, s'il ne brise pas ce rythme terrifiant de faiblesse insigne et de résignation banale. Sans ouvrir un procès qui n'a pas lieu d'être, il faudra pour ce faire que les indignes partent loin et pour longtemps ou qu'à leur tour, ils redeviennent les superbes indignés qu'ils furent il n'y a pas si longtemps. Du moins pour certains d'entre eux.

Steven Le Roy