L'Union cycliste internationale (UCI) a présenté mardi à Genève une nouvelle charte anti-dopage destinée à laver l'honneur d'un sport de plus en plus sali par les affaires de dopage. Pat Mc Quaid, le président de l'UCI, a ensuite invité tous les cyclistes professionnels à signer «cet engagement des coureurs pour un nouveau cyclisme,» avant le 7 juillet, même si le document n'aura aucune valeur légale. «De ce point de vue, nous n'avons pas la possibilité de prendre des sanctions, reconnaît toutefois l'Irlandais. Mais nous demanderons à toutes les équipes de prendre en compte la non-signature quand elles décideront quel cycliste participera à une course.»





La nouvelle charte anti-dopage de l'UCI obligerait ses signataires à fournir un échantillon de leur ADN à la justice espagnole dans le cadre de l'affaire Puerto, et fixerait l'amende en cas de contrôle positif à une année complète de salaire. Si les athlètes ne sont pas obligé de signer, l'UCI a d'ores et déjà affirmé qu'elle publierait sur son site internet la liste des coureurs signataires de la charte, mais également cette des non-signataires. Par ailleurs, Anne Gripper, responsable du programme antidopage de la fédération internationale, a estimé qu'un cycliste n'ayant pas signé l'engagement ne prendrait vraisemblablement pas le départ du tour de France,«non pour des raisons légales mais à cause de la pression». (Avec AFP)

Honchar licencié
Suite à un bilan sanguin anormal en mai, la T-Mobile a annoncé le licenciement "avec effet immédiat" de l'Ukrainien Serhiy Honchar "pour violation du code de conduite de l'équipe".

"Cette décision a été prise par la direction de l'équipe sur la base de nouveaux examens effectués début juin et de nouvelles informations rassemblées pendant sa suspension", ajoute la formation allemande dans son communiqué.

Le classement du Tour 2006 :

La vodka ça aide pour le cyclisme?

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Comme en 2006, la chasse aux tricheurs se concentre, à deux semaines du Tour de France. Le comportement d'une demi-douzaine de ses favoris semble "suspect" à l'UCI qui évoque des contrôles antidopage "non négatifs".

Six à sept coureurs "considérés à haut risque en raison de leur comportement suspect et parce qu'ils sont susceptibles de bien marcher sur le Tour de France" ont fait l'objet de trois à quatre contrôles inopinés lors des dernières semaines. C'est ce qu'a révélé mercredi la directrice antidopage de l'UCI Anne Gripper à l'AFP, sans les nommer. D'après ses premières informations, plusieurs analyses auraient révélé des résultats anormaux.

"Nous sommes en train de traiter ces résultats et tous n'ont pas été négatifs, avoue-t-elle. Cela va prendre du temps car il faut respecter le processus, l'analyse de l'échantillon B, avant de pouvoir les annoncer", précisait-elle en estimant que certains résultats pourraient être connus avant le départ du Tour de France, le 7 juillet à Londres. Trois à quatre contrôles inopinés pour un coureur, c'est bien au-delà de l'unique test hors compétition prévu pour chaque cycliste du ProTour par le programme antidopage 2007 de l'UCI déjà considéré comme l'un des plus ambitieux du monde sportif.

"Men in Black"

Au matin du départ du Tour, l'UCI aura diligenté quelque 160 contrôles inopinés, soit autant que lors de toute la saison 2006. Ce zèle des préleveurs de l'UCI n'a de sens que s'il se concentre sur la population à risque. En début de saison, la fédération internationale a, comme ses homologues et en vertu du Code de l'Agence mondiale antidopage (AMA), identifié un groupe cible établi partiellement en fonction des résultats sportifs mais également d'autres critères comme la présence de paramètres suspects lors de tests sanguins ou la possession d'un certificat pour hématocrite anormalement élevé.

A l'UCI, le groupe cible des 60 coureurs comprend en outre ceux dont le nom est cité dans l'affaire Puerto. Peu à peu, à l'approche d'un Tour de France, course hypersensible et qui risque de s'élancer sans tenant du titre moral en l'absence de jugement dans le cas Floyd Landis, l'UCI a resserré son ciblage sur six à sept coureurs, appartenant à plusieurs équipes, particulièrement susceptibles de briller en juillet. "Nous avons eu des informations selon lesquelles ils s'entraînaient dans des endroits étranges et des tenues bizarres" qui ne sont pas celles de leurs équipes , expliquait Anne Gripper, ajoutant que trois de ces coureurs étaient surnommés les "Men in black".

Les directeurs sportifs responsabilisés

Deux "hommes en noir" sont récemment partis s'entraîner dans une zone inhabituelle où l'UCI a diligenté des contrôles inopinés selon Mme Gripper. Peu avant le départ du Dauphiné Libéré, une rumeur insistante dans le peloton rapportait qu'un coureur d'une équipe en vue s'entraînait vêtu d'un maillot noir sur les routes de la Côte d'Azur. Et pour certains coureurs du peloton, le maillot noir n'est pas une simple tenue de camouflage mais le signe de ralliement des anciens clients de Michele Ferrari, surnommé "docteur EPO".

Anne Gripper a précisé que les directeurs sportifs concernés avaient été avertis du ciblage de certains de leurs coureurs, mardi, lors de la réunion UCI/équipes du Pro Tour à Genève. "Nous leur avons fait part de nos soupçons, sans citer de noms, et nous leur avons demandé exceptionnellement de fournir eux-mêmes la localisation des coureurs", une tâche qui incombe normalement aux cyclistes et non à leurs chefs d'équipe. En clair, l'avant Tour risque, comme en 2006, d'être mouvementé.

AFP





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Astana se défend
Astana a regretté que "certains médias s'emploient à semer le doute" depuis les déclarations faites la veille par l'UCI sur les contrôles antidopage inopinés concentrés sur six à sept coureurs de premier plan.

Le communiqué:

Depuis que l’UCI a annoncé qu’elle suivait particulièrement six à sept coureurs de pointe, susceptibles d’avoir recours à des produits illicites, certains médias s’emploient à semer le doute au sein des équipes. Astana Cycling Team ne souhaite pas entrer dans ce jeu-là et tient à clarifier ce qui suit.

Si au cours de la présente saison, il a été toléré très occasionnellement que certains coureurs s'entraînent de façon anonyme, c'est bien pour que les professionnels d'Astana ne soient pas continuellement importunés par les nombreux cyclotouristes – notamment sur la Côted'Azur – et non par souhait de cacher quelque chose. Le dernier stage d'entraînement de l'équipe Astana dans les Pyrénées s'est d'ailleurs déroulé sous les couleurs de la formation kazakhe.

Astana Cycling Team se montre parfaitement favorable aux contrôles inopinés qui peuvent être entrepris par l'équipe elle-même, l'UCI, les Fédérations nationales ou encore le LAMA. Les coureurs d'Astana n'y dérogent en aucune manière.

L'Association des coureurs professionnels italiens (ACCPI) a critiqué vendredi l'engagement écrit contre le dopage élaboré mardi par l'Union cycliste internationale (UCI). Un document par lequel les coureurs du ProTour acceptent d'abord de tenir leur ADN à disposition de la justice espagnole pour qu'il puisse être comparé avec les poches de sang saisies dans le cadre de l'affaire Puerto et ensuite de verser le montant de leur salaire 2007 en cas de violation du règlement antidopage.


L'ACCPI désapprouve le contenu du procédé, dénonçant notamment des «règles peu claires» et la «criminalisation des coureurs». «En cas de dopage, aucune responsabilité n'est reconnue à l'équipe du coureur, pas plus qu'au manageur», affirme l'organisme italien par le biais d'un communiqué. «Et c'est le seul coureur qui doit payer le fait d'avoir éventuellement cédé à la tentation. L'UCI semble totalement ignorer ce qui est arrivé par le passé et qui est encore confirmé aujourd'hui par certaines enquêtes: il est arrivé que ce soit les équipes qui imposent aux coureurs le soi-disant dopage d'équipe. Seulement, selon l'UCI, c'est toujours et seulement le coureur qui doit payer..», ajoute l'association.


Bref, si l'AIGCP (l'Association des groupes cyclistes professionnels) s'est déclarée favorable au projet de l'UCI, ce n'est pas le cas de l'ACCPI. Bien que le document en soi n'ait aucune valeur juridique, il se révélera indispensable à la participation au prochain Tour de France. Tout coureur ayant refusé de le signer ne pourra prétendre s'aligner le 7 juillet prochain au départ du célèbre tracé.


Une menace qui fait déjà grand bruit. Les Espagnols, eux, ont déjà fait part de leur mécontentement. «Si l'on empêche les coureurs qui n'ont pas signé cette charte, qui n'a aucune valeur légale, nous attaquerons ceux qui auront pris la décision, c'est-à-dire l'UCI ou les organisateurs du Tour de France, afin d'obtenir des dommages et intérêts pour les coureurs», a ainsi affirmé le président de l'association des coureurs professionnels espagnols, José Gomez. «Pour l'instant, nos avocats étudient la charte antidopage et nous ferons connaître notre position la semaine prochaine», a-t-il ajouté. «Si elle est illégale, nous conseillerons aux coureurs de ne pas la signer. Ensuite, chacun est libre de suivre nos recommandations ou pas». Ambiance... (avec AFP)






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Les policiers de la brigade des stupéfiants de Paris se sont déplacés à Lille pour interpeller deux athlètes de haut niveau, mercredi 27 juin, dans le cadre d'une enquête sur un trafic de produits dopants. Zahia Dahmani, 35 ans, et Hanan Fahroun, 33 ans, ont été placées en garde à vue. Les enquêteurs agissaient sur commission rogatoire de la juge d'instruction parisienne Anne-Marie Bellot, du pôle de santé publique. Ils ont saisi en perquisition des seringues d'EPO, des gélules de testostérone et d'autres médicaments en cours d'analyse. Interrogée par Le Monde, jeudi 28 juin, le président de la Fédération française d'athlétisme, Bernard Amsalem s'est refusé à tout commentaire, en attendant de disposer d'éléments plus précis sur l'enquête.....

Le demi-fond français a été frappé par plusieurs affaires de dopage depuis un an. Le coureur de 3 000 m steeple Nordine Gezzar avait subi deux contrôles positifs successifs (anabolisant et diurétique) en juin et juillet 2006. Latifa Essarokh, toute fraîche recordwoman de France du 1 500 m, avait subi un contrôle positif aux anabolisants en juillet 2006.

Hind Dehiba et son époux et entraîneur Fodil, avaient été interpellés en fin janvier à l'aéroport de Roissy avec des fioles d'hormones de croissance. La jeune femme avait ensuite fait l'objet d'un contrôle positif à l'EPO. Le crossman Khalid Zoubaa a, lui, été contrôlé positif à l'EPO fin janvier aux championnats de France militaires.

Vino est devenu un des plus gros toxicos du peloton. Depuis que son meilleur ami Kivilev est mort en fait. A 30 ans. C'est curieux un âge pareil pour se mettre à progresser subitement. Sur la Vuelta l'an passé, il a encore progressé de façon munumentale en montagne. Les spécialistes ont réussi à calculer qu'il avait augmenté dans les grandes étapes de montagne sa puissance de 40W, ce qui est énorme à ce niveau. Surtout à 33 ans pour le coup. Un mec petitement dopé style David Moncoutié doit développer maximum du 285W dans les ascensions. Dans les années 1990, mobylette Virenque était à 385W constamment (la force des mobylettes, c'est en plus qu'elles ne fléchissent pas en fin d'étape) et pétrolier Ullrich à 500, oui c'est dingue. Armstrong a momentanément dans ses années de règne développé plus de 400W. Notamment dans l'ascension de l'Alpe-d'Huez en 2001 où il met deux minutes à Ullrich (qui ne carburait certes plus à cette époque à 500W avec les contrôles qui commençaient à se renforcer) deuxième derrière lui. Alors Vino. Ce mec doit bien carburer proche des 400W. S'il arrive à présenter une telle puissance sur le Tour, qu'il ne se fait pas interdire de départ, ni contrôler positif, ni exclure de la course, je ne vois absolument pas qui peut l'inquiéter. Ces plus grands adversaires sur le papier sont des drogués qui courent en plus dans son équipe donc je ne pense pas qu'un Klöden ou un Kash viendront l'emmerder. Pour moi c'est clair, cette année Vino va écraser le Tour et après il prendra sa retraite pour devenir un homme politique du Kazakhstan et faire de belles déclarations sur le dopage du genre : "Je ne comprends pas toute cette politique dans le vélo. Il n'y a jamais eu de dopage, tout du moins moi je ne me suis jamais dopé. Qu'on laisse ce si beau sport tranquille. Etc...". Vino c'est le roi de l'hypocrisie dans le milieu, enfin c'est un des nombreux rois de l'