Un organisme se prend une commission pendant que le corps d'une femme est utilisé afin de marchander un enfant. Si ce n'est pas du trafic, qu'est-ce que ça peut bien être ?

Vrai que les cathos et les cathos-fachos sont souvent rétrogrades... Ou conservateurs diront-ils !

La loi ne semble pas considérer la GPA comme une traite d'être humain.
Et en y réfléchissant, moi non plus.

Peut-être faut-il ôter ses œillères et regarder les choses sous un autre angle !?

ça y ressemble fortement

Vous ne voyez la GPA que sous cet aspect ?
Sérieusement ?

Vous n'avez pas une définition plus précise de ce que l'on appelle communément la "traite d'être humain" ?

Tu préfères peut-être "commercialisation" ?

Parce que tu remplaces la mère par une usine, le bébé par un meuble TV et la Fertility Institute par Conforama, c'est la même chose.

Belle étroitesse d'esprit qui épouse parfaitement les thèses religieuses que certains qualifieront d'extrêmes.

Quelle est la différence entre Camille et un meuble télé ?

Demande, production, marchandage.

Cette hémiplégie fait peur.
Heureusement que les législateurs bénéficient d'une lecture plus large de ce qu'est la GPA.

Qu'en pensent les femmes?
Good business ou horreur consumériste?
Il est toujours amusant rétrospectivement de se souvenir des cris d'orfraie des promoteurs masqués du projet jurant leurs grand dieux qu'ils n'ont pas que cela ne se produirait pas

Pour connaître un couple ayant eu recours à la GPA (un couple "normal" hein), il n'y avait aucun délire commercial mais le simple souhait d'avoir un enfant, bonheur dont la nature les avait privés.

Tu comprendras donc que les hémiplégies et les dogmes religieux (religion qui devrait balayer devant sa porte) sur ce type de sujet soit me font rire, pleurer ou crispent.

Pas besoin d'aller chercher ton grand satan religieux.
On a bien compris que les préoccupations éthiques plus importantes que les religieuses sont balayées par la société du droit et du commerce.
Laissons aux femmes la décision législative, votre ventre est-il à vendre ou pas?
Car l'appétit d'enfant notamment chez les couples homosexuels hommes va ouvrir un commerce faramineux et on n'imagine pas les centaines de milliers de ventres porteurs que va générer une ouverture au droit.
La fécondation in vitro me semble être le progrès le plus intéressant pour répondre à certaines formes de stérilité. Pour les mères porteuses, la bonne copine ou l'Espagne sont toujours une possibilité.

Ah les homosexuels, ces sous-êtres que ton dieu religieux plein d'ambiguïté peine à reconnaître !

Effectivement, dans un cadre légal strict, laissons les femmes décider !
Ça tombe bien, elles n'ont pas le couteau sous la gorge et le cadre législatif suffit à bannir l'expression malheureuse de "traitement d'être humain".

Petit apparté sur l'Abbé Pierre : quand je t'avais exprimé mon émoi lorsque les faits ont commencé à sortir autour de cette personne qualifiée de "malade mental" par Monseigneur Veuillot en 1964 dans une lettre au Cardinal de Montréal,
une lettre où il ajoute "des filles sont marquées à vie",
des faits soigneusement mis sous le manteau par l'église catholique, tu m'avais promptement sorti le fameux "présomption d'innocence" qui mettait fin à la discussion.
Qu'en penses-tu aujourd'hui ?

Tu regardes par le petit bout de la lorgnette.
Et la mère porteuse, tu connais ses attentes ou revendications pour ce "troc" ?

Tu vois le mal.
Et moi le bien.

Et si c'est l'argent sa motivation, c'est elle et sa conscience que cela regarde.
En attendant, une vie et des parents heureux.

Cette tirade est décalée voire grotesque, que vient faire Dieu dans cette affaire. Parle de clergé ou d'Eglise.
Aux femmes de décider si leur ventre est à vendre