Bordel mais arrêtez un peu avec les installations. Les joueurs ne s'entrainent pas sur du bitume quand même. Quand ils sont montés en L1 les installations étaient les mêmes non ? Et à l'époque personne ne râlait sur ces fameuses installations.

Degouté aussi ,comme Dupont veut avoir une équipe composé d'africains si le stade peut avoir l'attaquant de Sochaux en échange ca me consolera un peu

Stade Brestois. Ramaré : "Je faisais partie de la fin de cycle..."
3 juin 2015 à 13h04 / Recueilli par Mael Moizant

L'annonce a étonné le microcosme brestois : Johann Ramaré, capitaine du Stade Brestois (71 matchs, dont 68 comme titulaire de Ligue 2 en deux saisons), a été libéré de sa dernière année de contrat par Brest et va s'engager avec Sochaux pour deux ans, dès mardi, pour l'ouverture du mercato. Le Rennais de naissance s'explique sur ce départ "soudain", négocié depuis plusieurs semaines, et sur le choix de Sochaux, alors que, selon nos informations, Auxerre, Dijon et Nancy étaient également intéressés.
Johann, on peut parler de départ soudain...
"On peut complètement dire ça. Il y a deux mois, à la limite, je me voyais finir ma carrière à Brest. Mais la fin de saison a fait que ça s'est moins bien fini... Pour diverses raisons, j'ai aussi été moins bien sur le terrain. Et puis Sochaux s'est présenté, avec un projet sympa et plutôt ambitieux. Ça a été très vite, à partir du moment où j'ai su que Brest pouvait ou voulait me libérer".
A quand remontent les premiers contacts avec Sochaux ?
"C'était juste avant Troyes (37e journée, le vendredi 15 mai). En 15 jours, donc. Ils ont d'abord eu mon agent, qui leur a dit que j'étais sous contrat, donc la question ne se posait pas. Ensuite, mon agent a eu le club de Brest qui lui fait savoir que je pouvais être libéré si j'avais quelque chose. Puis, ça s'est enchaîné très vite". Dans votre tête, la décision de partir était donc prise avant la fin du championnat ? "Lors des deux derniers matchs, l'idée a grandi et, mine de rien, j'étais content de terminer à domicile sur une victoire (2-1 contre Troyes). C'était important, surtout que je commençais à imaginer que c'était peut-être mon dernier match à Le Blé".
Qu'est-ce qui a poussé Brest à vous laisser partir ?
"La deuxième partie de saison a déçu beaucoup de monde. Moi aussi, j'ai été déçu. Je pense que j'ai aussi déçu le coach, puisque j'ai été moins performant que sur la première partie. Je peux le comprendre. C'est le foot. Mais j'ai toujours entretenu de bons rapports avec tout le monde. Je sais que si j'avais dû faire ma dernière année à Brest, ça se serait bien passé. Je pars sur un nouveau projet à Sochaux. Et comme le coach l'a bien dit, l'équipe était en fin de cycle. Je faisais partie justement de ce cycle".
On vous a donc fait comprendre que la porte était ouverte...
"Oui, après, on ne m'a jamais non plus poussé vers la sortie. Je sais que j'aurais pu faire une année de plus. Il n'y aurait eu aucun souci. Mais sûrement que j'aurais moins joué. Donc, ça va faire du bien au groupe de se régénérer, car il y avait une lassitude mentale, et à moi de découvrir un challenge sportif". Vous avez fait des apparitions sur le banc en fin de saison (*), ce qui ne vous était pas arrivé la saison dernière.
Craigniez-vous de moins jouer en 2015-16 ?
"Non, non, pas du tout. Si j'étais sur le banc, c'est que c'était mérité. Le brassard, ce n'est pas l'immunité non plus. Si on est moins performant, on va sur le banc. J'aurais même mérité certaines fois d'être sur le banc, et le coach me faisait jouer par rapport à mon statut. Je suis lucide : j'ai eu des performances pas à la hauteur de ma première partie de saison. Mais la question, c'est pourquoi j'ai été moins bon. C'est la question que je me pose. Ça commençait à être dur, à être éprouvant mentalement. C'est encore le signe de cette fin de cycle".
Manquer la montée depuis deux ans, c'était trop éprouvant mentalement pour repartir sur une troisième saison ?
"L'année dernière (Brest a fini 7e), on n'a pas le sentiment d'être passé à côté de la montée, mais plutôt de s'être sauvé. Mais cette saison, oui, on est passé à côté d'une montée (6e) ! Et la deuxième partie de saison a été longue, dure, parce qu'on avait à coeur de bien faire, mais on n'y arrivait pas. C'était très frustrant. Donc, encore une fois, c'était mieux pour certains joueurs de s'en aller, c'était mieux pour tout le monde, pour le staff. Brest va construire une belle équipe pour la saison prochaine et repartir avec des joueurs qui ont la tête vidée".
A part Sochaux, avez-vous eu d'autres opportunités ?
Etant donné que j'étais sous contrat, mon agent n'a pas démarché de clubs. Mais j'ai eu d'autres opportunités de bons clubs de Ligue 2, mais je préfère ne pas les citer. Je peux juste dire que c'était des clubs ambitieux. Sochaux s'est présenté en premier. Et je crois en ce projet, j'ai choisi assez rapidement Sochaux".
Votre relation avec Alex Dupont s'était-elle dégradée, comme cela a été évoqué ?
"Ce sont des "on-dit" dont j'ai entendu parler. Le coach a sa communication, mais je ne suis pas un joueur qui a besoin de parler avec son entraîneur toute la semaine. Non, ça s'est très bien passé, c'est quelqu'un de bien".
Vous avez choisi Sochaux. Qu'est-ce que ce club a de plus que Brest ?
"Déjà, ils me proposent un contrat de deux ans, alors que j'arrivais en fin de contrat à Brest (juin 2016). Donc à mon âge (31 ans vendredi), ça compte. Et puis, c'est un club qui a des infrastructures de Ligue 1, notamment un centre d'entraînement de qualité. En arrivant à Brest, ça, je savais que c'était le petit bémol. Il y a son projet de redevenir un club de Ligue 1. J'ai vraiment senti un club sain, où tout le monde travaille dans le même sens, avec une équipe qui m'a plu l'année dernière, dans sa philosophie et sa manière de jouer. Je connais un peu le coach (Olivier Echouafni) également, j'ai joué un peu avec lui à Rennes, quand j'étais en CFA, lui était chez les pros, mais venait avec nous de temps en temps. Ce sont plein de petits détails qui sont, au final, importants. Après, c'est très dur de savoir qui va monter, surtout qu'il ne devrait y en avoir que deux..."
Qu'est-ce qui va vous manquer de Brest ?
"Je ne vais pas vous dire la mer ! (rires) Les supporters ont vécu des moments compliqués et, quand ils se sont plaints, c'était légitime. Mais je ne ressens aucune amertume, ni de regrets. Quand on fait du foot, quitter un club, on sait que ce sont des choses qui peuvent arriver..."

* Ramaré a été remplaçant deux fois sur les six dernières journées.

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j'ai su que Brest pouvait ou voulait me libérer".