Sahnoun : l’arbre qui cachait la forêt. Pour moi cette phrase résume tout. Rust a entièrement raison. Je vous laisse juger.
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Albert Rust : « Le club a paniqué »
Licencié début mars après une défaite à Reims (0-1) et deux bonnes saisons (montée en Ligue 2, puis une neuvième place après avoir longtemps flirté avec la montée en L1), Albert Rust a continué de suivre le Stade Brestois du Sud de la France où il possède une maison. « Le club a paniqué », dit-il pour justifier son limogeage.
- Albert Rust, que faites-vous depuis votre départ du Stade Brestois ? « Je suis parti dix jours après mon licenciement dans le Sud de la France. Je possède une maison à Saint-Georges-d’Orques, près de Montpellier. J’ai jardiné, bossé chez moi, je suis allé voir aussi quelques matchs à Sète et à Montpellier. J’ai revu des amis et d’anciens coéquipiers. »
« Ce n’est pas Brest qui s’est sauvé »

- Pendant ce temps, avez-vous continué de suivre le Stade Brestois ? « Bien sûr, je suis toujours les clubs où je suis passé. J’ai regardé Lorient - Brest et Brest - Caen à la télé. J’étais franchement content pour le club qu’il se maintienne car c’était vital pour lui. Mais, le parcours de l’équipe après mon départ m’a conforté dans mes choix.




Il n’y a pas eu de miracle après moi.
Le choc psychologique n’a pas eu lieu. Les résultats n’ont pas suivi. Pour moi, ce n’est d’ailleurs pas Brest qui s’est sauvé, ce sont Clermont et Laval qui sont descendus. »


« Sahnoun : l’arbre qui cachait la forêt »

- Revenons sur la saison dernière. Quand avez-vous pensé qu’elle pourrait être compliquée ? « Déjà, la préparation, avec beaucoup de joueurs qui sont arrivés tard, n’a pas été bonne, notre début de saison non plus. Mais on était toujours septièmes mi-décembre malgré les blessures de Basile (De Carvalho), William (Massot), puis celle de Nicolas (Sahnoun) face à Grenoble (ndlr : 2 décembre). Dans la foulée, on perd à Caen (1-3) juste avant la trêve. Après ce match, je me suis dit : « On va souffrir ». Sahnoun, c’était l’arbre qui cachait la forêt. »
- Quand avez-vous appris votre licenciement ? « Le lundi midi (ndlr : 6 mars) après l’entraînement du matin. On jouait Laval le vendredi. On venait de perdre à Reims (0-1) mais je ne m’y attendais pas. Les mois de janvier et février n’ont pas été bons, c’est clair, mais il restait encore dix matchs et il y avait dix équipes en lutte pour le maintien et nous étions encore qualifiés en Coupe de France. Quand on bâtit un club, celui-ci doit avoir des bases solides. Ce n’était pas le cas : le club a paniqué. »
« Tout le monde s’est embrassé pendant deux ans »

- Quelles relations aviez-vous alors avec les joueurs ? « Soit-disant, 80 % des joueurs n’adhéraient plus à mon discours. Mais, moi, je vivais avec le groupe de l’intérieur, tous les jours. J’avais des problèmes avec deux ou trois d’entre eux, c’est vrai. En fait, tout le monde s’est embrassé pendant deux ans mais dès que ça a mal tourné
... » - On vous reprochait aussi un style de jeu trop défensif... « Ce n’est pas justifié, je n’ai jamais interdit à un de mes joueurs d’aller de l’avant. Je m’appuyais sur une base défensive solide, c’est vrai, mais nous avons joué avec trois attaquants tout le temps. Mais quand on a dix occasions et qu’on n’en met pas une, il n’y a pas grand-chose à faire. Et puis regardez les équipes qui montent, elles jouent toutes en contre. Lorient, chez nous, a joué à dix derrière. Et puis défensif, défensif (agacé), avec moi, Brest n’en a jamais pris cinq à l’extérieur et quatre à domicile le match suivant. »
« En novembre-décembre il y aura peut-être du boulot... »

- A part ces deux derniers mois difficiles, quels souvenirs gardez-vous de votre passage à Brest ? « Un très bon souvenir. J’ai quitté ce club en n’ayant rien à me reprocheer. Je m’y suis toujours investi à fond, sans aucun objectif personnel. Il m’a fallu une saison pour faire remonter en Ligue 2 un club qui attendait ça depuis treize ans. La deuxième saison, on n’était pas loin de la Ligue 1. Le Stade Brestois a retrouvé le haut niveau, c’est ça le plus important. »
- Quels sont vos projets désormais ? « Pour l’instant, il n’y a rien de concret. J’ai tout mon temps. Indirectement, on m’a proposé de prendre Sète mais ce n’était pas dans mes intentions. Pourtant, repartir avec un club de National ambitieux et revivre la même aventure qu’avec Brest ne serait pas pour me déplaire. Et puis, en Ligue 2, tous les clubs veulent monter la saison prochaine. Alors, en novembre-décembre, il y aura peut-être du boulot... »
Propos recueillis par Eric Daniellou

il dit que Sahnoun était l'arbre qui cachait la foret mais il a mis du temps à le faire jouer donc bon ...

tu peux préciser

euh, Bébert, tu exagères un peu sur ce coup...

Où tu as raison c'est quand tu dis que Brest ne s'est pas sauvé mais que c'est Laval et Clermont qui sont descendus. Lamentable et stressante au possible la fin de saison brestoise !

Bonne chance à toi du côté du Sud

C'est un mec du sud. Faut toujours qu'il exagère

Normal Sahnoun n'a pratiquement pas eu de coupure à la trêve, sa préparation a été tronquée, il lui a a fallu plus de temps que les autres pour être prêt.
Enfin si ce que Rust veut signifier avec cette phrase c'est que Nico a porté l'équipe à lui seul, c'est de bonne augure pour la suite !
Au fait, Sahnoun est censé reprendre quand la compétition

Il y a du vrai dans ce qu il dit mais bon il se voile toujours la face , à l écouter Brest était offensif et jouait du foot samba

Bon cette interview le rend sympathique, mais bon je suis persuadé que c'est une bonne chose que de l'avoir licencié! Déjà de par le fait que Goudet voit le club de l'intérieur pour cette intersaison!

quand il dit que Sahnoun était l'arbre qui cachait la forêt, je pense qu'il voulait dire que les gens pensait que c'est a cause de ça que les résultats sont devenus mauvais , alors que lui le savait déjà en début de saison , blessure de Sahnoun ou pas.

ouais m'enfin il se remet pas du tout en question quand même

il me fait bien rire albert:
"mais je ne m’y attendais pas"
"Ce n’est pas justifié, je n’ai jamais interdit à un de mes joueurs d’aller de l’avant. Je m’appuyais sur une base défensive solide, c’est vrai, mais nous avons joué avec trois attaquants tout le temps."
"J’ai quitté ce club en n’ayant rien à me reprocher"

j'espère qu'il pense pas sérieusement tout ce qu'il dit, car il en fera maré plus d'un.
Sinon sur certains points il n'a pas tord, pas d'électrochoc, lui n'a pas pris 2 valises consécutives... enfin un discours en bois ou il n'est responsable de rien.

Sahnoun devrait reprendre dés le début de la saison

J'ai l'impression qu'il ne se sent pas fautif de la calamiteuse saison !

donc en clair, d'après ce qu'il dit ce n'est absolument pas de sa faute

c'est énorme

toujours aussi borné , ce n'est jamais de sa faute , pas foutu de se remettre en question