[immobilier] La pierre c'est du solide !

Nicopoint

C'est marrant je suis entouré d'ingenieurs (donc potentiellement gens qui ont de l'argent), et je ne connais pas un couple qui habite dans Rennes...
Les seuls au centre sont les celibataires...
Donc "les jeunes couples les moins aisés doivent s'éloigner de l'agglomération pour trouver des terrains répondant à leurs budgets" ca inclue les ingenieurs.

T'as peche ca où ?

phev

Désolé je ne peux pas chiffrer les baisses par ville...
Il y a trop de paramètres à intégrer...

C'est quoi l'émission de ce soir ?

Lorsque tu parles de viager, je pense que tu fais allusion au viager hypothécaire, non ?

Tu vends en viager ta maison à une banque pour t'assurer une rente hypothécaire ?

C'est bien cela ?
Et le problème que tu veux solutionner de cette façon, c'est celui des retraites....

Si je me suis trompé, merci expliciter.

phev

Oui Nicopoint cela inclut les "jeunes" ingénieurs...
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais les salaires d'embauche
ont tendance à baisser....

Pour les anciens... on ne se fait pas de soucis pour eux...

Ils ont eu le beurre (la croissance était forte),
l'argent du beurre (les salaires suivaient l'inflation),
et le cul de la crémière (ils revendent au plus jeunes au prix fort une partie de leur magnifique patrimoine),...

C'est je crois une situation inédite....
le revenu moyen des retraités est supérieur
au revenu moyen des salariés
(je suis à peu près sur de cela, je crois l'avoir lu. Je vais quand même essayer de vérifier...)

ZAK

Le groupe Trécobat intensifie ses activités dans les maisons en bois

Le pavillonneur finistérien table sur 150 maisons en bois fabriquées et vendues en 2006, globalement il produira 1 100 maisons l'an prochain.

Le groupe Trécobat dont le siège social est situé à Lannilis dans le département du Finistère continue de bénéficier de l'engouement pour la construction. En 2005, il aura construit 1 000 maisons ou pavillons, le chiffre va grimper à 1 100 maisons en 2006. « Sur ce total, nous allons fabriquer et vendre 150 maisons à ossature bois, nous possèdons notre propre atelier de fabrication. La clientèle régionale est très à la recherche de ce type de matériau même si le prix de vente est 8% supérieur aux maisons traditionnelles », explique Fabrice Tréguer, le directeur commercial de l'entreprise.
Elle intervient dans le Finistère, les Côtes d'Armor et le Morbihan, et ne sent pas poindre une éventuelle crise. « Bien au contraire, continue Fabrice Tréguer, nous allons prochainement bénéficier d'importantes nouvelles ouvertures de lotissements, ce qui va favoriser notre développement ». La société Trécobat soustraite en partie les activités de gros oeuvre et de second oeuvre, elle fait ainsi travailler 1 000 artisans dans la région.

phev

Ils ont raison il faut construire... :lol:

Libé de ce matin....

Citation:

Les seigneurs de la brique font florès en Espagne
Malgré les inculpations pour corruption immobilière à Marbella, les constructions douteuses se multiplient dans tout le pays.
Par François MUSSEAU
QUOTIDIEN : Vendredi 6 octobre 2006 - 06:00
Madrid de notre correspondant

Seseña la Nueva, au beau milieu du morne plateau castillan entre Madrid et Aranjuez, est une ville-champignon, une ville nouvelle en construction, encore ceinte d'une double clôture de barbelés. Des barres en brique rouge, hautes de dix étages, au milieu des grues. Hormis quelques passages de camions, il n'y a pas âme qui vive dans cette cité fantôme où tout est déjà en place : d'amples avenues bordées de réverbères, des rangées de pins et de palmiers, des squares au gazon soigné. Les 13 500 appartements (soit 40 000 habitants) seront occupés dans un an, même si personne ne sait si les services les plus élémentaires seront disponibles, à commencer par l'approvisionnement en eau. Ces trois derniers étés, sécheresse oblige, les municipalités ont plusieurs fois dû recourir à des camions-citernes.
Casseroles judiciaires. Ces dernières semaines, ce macrolotissement bâti ex nihilo est devenu l'emblème de la corruption et des infractions au code de l'urbanisme qui minent le secteur. Le parquet anticorruption, qui s'est penché sur l'affaire, n'y trouve que des éléments suspects : en avril 2003, un promoteur achète, pour une bouchée de pain, ce vaste terrain en friche, considéré comme «agricole non constructible». Deux semaines plus tard, miraculeusement et à l'unanimité du conseil municipal, le même espace est rendu constructible, et la gigantesque urbanisation est approuvée. La justice, et l'ensemble de la presse, croit d'autant plus à un cas flagrant de corruption que le promoteur en question est un gros poisson peu recommandable. «Paco el Pocero», un sexagénaire madrilène aux mille casseroles judiciaires, est un roi Midas de ce genre de lotissements suspects. On lui prête ces propos, à l'adresse du précédent maire communiste de Seseña, qui refusait ses avances : «Imbécile ! Qu'est-ce que ça te fait d'être le seul maire honnête d'Espagne ?»
Dans ce pays menacé par l'explosion de la bulle immobilière (les prix ont augmenté dans le secteur de 150 % en dix ans), où la construction assure la bonne santé de l'économie (700 000 logements construits l'an dernier, un record européen), et où les «seigneurs de la brique» font la loi la plupart des récentes grandes fortunes proviennent du BTP , le cas de Seseña n'est qu'un exemple. Dans la région de Madrid, mais aussi en Galice et tout le pourtour méditerranéen, la fièvre de l'immobilier brasse tant d'argent que rares sont ceux qui semblent y résister. Par un coup de baguette magique municipale toutes couleurs politiques confondues , des bouts de parcs naturels, des espaces protégés ou orangeraies deviennent constructibles, à la merci de gros promoteurs. La garde civile veut désormais s'attaquer de front à ce fléau qui balafre les paysages et menace d'épuiser les ressources naturelles. Son directeur, Joan Mesquida, entend créer des «unités spéciales contre le crime en matière d'urbanisme». Le magistrat Martín Pallín, auteur d'un livre, Urbanisme, facteur de corruption, lui emboîte le pas. «Aujourd'hui mineur, ce délit devrait être considéré comme majeur, sanctionné par huit à dix ans de prison [contre deux à quatre ans actuellement, ndlr] .»
Si on assiste à un sursaut, c'est parce que les médias ne cessent, ces derniers temps, de relater par le menu des cas spectaculaires. Le paradigme, c'est Marbella, haut lieu du tourisme de standing sur la Costa del Sol. Depuis mars, le maire et la quasi-totalité du conseil municipal sont en prison pour corruption de haut vol. Le cerveau présumé d'un système sophistiqué de pots-de-vin versés par des promoteurs, Juan Antonio Roca, en charge de l'urbanisme à la mairie pendant quinze ans, aurait accumulé une fortune de 2,4 milliards d'euros. Mais les tentacules de la corruption iraient bien au-delà. D'autres personnalités sont sur le banc des accusés : Hernández Mateo, le maire de Torrevieja près d'Alicante , pour avoir revendu à un promoteur une grande propriété pour 5,4 millions d'euros, soit... trente fois le prix d'achat deux ans plus tôt ; ou encore le maire d'Orihuela, en Murcie, qui a confessé à la justice avoir librement utilisé la Rolls-Royce et les luxueuses demeures d'un promoteur immobilier qui avait bénéficié de vastes terrains rendus constructibles dans sa commune.
«Pratiques mafieuses». La critique du sacro-saint BTP, source de croissance économique, demeure largement taboue. «Ces pratiques mafieuses sont considérées comme normales, enrage la criminologue Alejandra Gómez-Céspedes. S'attaquer à ce scandale, c'est se faire accuser d'entraver la liberté de chacun d'agir à sa guise.» A Madrid, la ministre de l'Environnement, Cristina Narbona, reconnaît l'ampleur des dégâts, mais se dit impuissante, puisque les compétences en matière d'urbanisme relèvent des dix-sept communautés autonomes (régions).
Du côté de la garde civile, on pense que la fraude et la corruption ne sont pas une fatalité. «C'est compliqué de démanteler des connivences qui se cachent derrière des documents officiels, dit Joan Mesquida. Mais, en se penchant sur le patrimoine personnel de gens qui ont pu profiter des largesses de tel ou tel promoteur, on peut sûrement parvenir à des résultats.» Dans les milieux judiciaires, ce volontarisme suscite un certain scepticisme. Notamment en raison de la lenteur de la justice. Pour Rosas Ledesme, une avocate experte en urbanisme, «il faudrait beaucoup plus de moyens, car, jusqu'à présent, les sentences sont dictées lorsque les lotissements suspects sont déjà construits».

alaisebreizh

Trés intéressant cette situation Espagnole... on comprend mieux pourquoi leur côtes sont bordées de barres d'immeubles à touristes, c'est d'un laid ! De véritables cicatrices dans ces paysages qui doivent être magnifique sans tout ce béton !
La corruption à l'air d'être un sport national là-bas ! :shock:

homard

phev a écrit:

Ils ont raison il faut construire... :lol:

Libé de ce matin....

Citation:

Les seigneurs de la brique font florès en Espagne
Malgré les inculpations pour corruption immobilière à Marbella, les constructions douteuses se multiplient dans tout le pays.
Par François MUSSEAU
QUOTIDIEN : Vendredi 6 octobre 2006 - 06:00
Madrid de notre correspondant

Seseña la Nueva, au beau milieu du morne plateau castillan entre Madrid et Aranjuez, est une ville-champignon, une ville nouvelle en construction, encore ceinte d'une double clôture de barbelés. Des barres en brique rouge, hautes de dix étages, au milieu des grues. Hormis quelques passages de camions, il n'y a pas âme qui vive dans cette cité fantôme où tout est déjà en place : d'amples avenues bordées de réverbères, des rangées de pins et de palmiers, des squares au gazon soigné. Les 13 500 appartements (soit 40 000 habitants) seront occupés dans un an, même si personne ne sait si les services les plus élémentaires seront disponibles, à commencer par l'approvisionnement en eau. Ces trois derniers étés, sécheresse oblige, les municipalités ont plusieurs fois dû recourir à des camions-citernes.
Casseroles judiciaires. Ces dernières semaines, ce macrolotissement bâti ex nihilo est devenu l'emblème de la corruption et des infractions au code de l'urbanisme qui minent le secteur. Le parquet anticorruption, qui s'est penché sur l'affaire, n'y trouve que des éléments suspects : en avril 2003, un promoteur achète, pour une bouchée de pain, ce vaste terrain en friche, considéré comme «agricole non constructible». Deux semaines plus tard, miraculeusement et à l'unanimité du conseil municipal, le même espace est rendu constructible, et la gigantesque urbanisation est approuvée. La justice, et l'ensemble de la presse, croit d'autant plus à un cas flagrant de corruption que le promoteur en question est un gros poisson peu recommandable. «Paco el Pocero», un sexagénaire madrilène aux mille casseroles judiciaires, est un roi Midas de ce genre de lotissements suspects. On lui prête ces propos, à l'adresse du précédent maire communiste de Seseña, qui refusait ses avances : «Imbécile ! Qu'est-ce que ça te fait d'être le seul maire honnête d'Espagne ?»
Dans ce pays menacé par l'explosion de la bulle immobilière (les prix ont augmenté dans le secteur de 150 % en dix ans), où la construction assure la bonne santé de l'économie (700 000 logements construits l'an dernier, un record européen), et où les «seigneurs de la brique» font la loi la plupart des récentes grandes fortunes proviennent du BTP , le cas de Seseña n'est qu'un exemple. Dans la région de Madrid, mais aussi en Galice et tout le pourtour méditerranéen, la fièvre de l'immobilier brasse tant d'argent que rares sont ceux qui semblent y résister. Par un coup de baguette magique municipale toutes couleurs politiques confondues , des bouts de parcs naturels, des espaces protégés ou orangeraies deviennent constructibles, à la merci de gros promoteurs. La garde civile veut désormais s'attaquer de front à ce fléau qui balafre les paysages et menace d'épuiser les ressources naturelles. Son directeur, Joan Mesquida, entend créer des «unités spéciales contre le crime en matière d'urbanisme». Le magistrat Martín Pallín, auteur d'un livre, Urbanisme, facteur de corruption, lui emboîte le pas. «Aujourd'hui mineur, ce délit devrait être considéré comme majeur, sanctionné par huit à dix ans de prison [contre deux à quatre ans actuellement, ndlr] .»
Si on assiste à un sursaut, c'est parce que les médias ne cessent, ces derniers temps, de relater par le menu des cas spectaculaires. Le paradigme, c'est Marbella, haut lieu du tourisme de standing sur la Costa del Sol. Depuis mars, le maire et la quasi-totalité du conseil municipal sont en prison pour corruption de haut vol. Le cerveau présumé d'un système sophistiqué de pots-de-vin versés par des promoteurs, Juan Antonio Roca, en charge de l'urbanisme à la mairie pendant quinze ans, aurait accumulé une fortune de 2,4 milliards d'euros. Mais les tentacules de la corruption iraient bien au-delà. D'autres personnalités sont sur le banc des accusés : Hernández Mateo, le maire de Torrevieja près d'Alicante , pour avoir revendu à un promoteur une grande propriété pour 5,4 millions d'euros, soit... trente fois le prix d'achat deux ans plus tôt ; ou encore le maire d'Orihuela, en Murcie, qui a confessé à la justice avoir librement utilisé la Rolls-Royce et les luxueuses demeures d'un promoteur immobilier qui avait bénéficié de vastes terrains rendus constructibles dans sa commune.
«Pratiques mafieuses». La critique du sacro-saint BTP, source de croissance économique, demeure largement taboue. «Ces pratiques mafieuses sont considérées comme normales, enrage la criminologue Alejandra Gómez-Céspedes. S'attaquer à ce scandale, c'est se faire accuser d'entraver la liberté de chacun d'agir à sa guise.» A Madrid, la ministre de l'Environnement, Cristina Narbona, reconnaît l'ampleur des dégâts, mais se dit impuissante, puisque les compétences en matière d'urbanisme relèvent des dix-sept communautés autonomes (régions).
Du côté de la garde civile, on pense que la fraude et la corruption ne sont pas une fatalité. «C'est compliqué de démanteler des connivences qui se cachent derrière des documents officiels, dit Joan Mesquida. Mais, en se penchant sur le patrimoine personnel de gens qui ont pu profiter des largesses de tel ou tel promoteur, on peut sûrement parvenir à des résultats.» Dans les milieux judiciaires, ce volontarisme suscite un certain scepticisme. Notamment en raison de la lenteur de la justice. Pour Rosas Ledesme, une avocate experte en urbanisme, «il faudrait beaucoup plus de moyens, car, jusqu'à présent, les sentences sont dictées lorsque les lotissements suspects sont déjà construits».

hors sujet!

homard

phev a écrit:

Ils ont raison il faut construire... :lol:

Libé de ce matin....

Citation:

Les seigneurs de la brique font florès en Espagne
Malgré les inculpations pour corruption immobilière à Marbella, les constructions douteuses se multiplient dans tout le pays.
Par François MUSSEAU
QUOTIDIEN : Vendredi 6 octobre 2006 - 06:00
Madrid de notre correspondant

Seseña la Nueva, au beau milieu du morne plateau castillan entre Madrid et Aranjuez, est une ville-champignon, une ville nouvelle en construction, encore ceinte d'une double clôture de barbelés. Des barres en brique rouge, hautes de dix étages, au milieu des grues. Hormis quelques passages de camions, il n'y a pas âme qui vive dans cette cité fantôme où tout est déjà en place : d'amples avenues bordées de réverbères, des rangées de pins et de palmiers, des squares au gazon soigné. Les 13 500 appartements (soit 40 000 habitants) seront occupés dans un an, même si personne ne sait si les services les plus élémentaires seront disponibles, à commencer par l'approvisionnement en eau. Ces trois derniers étés, sécheresse oblige, les municipalités ont plusieurs fois dû recourir à des camions-citernes.
Casseroles judiciaires. Ces dernières semaines, ce macrolotissement bâti ex nihilo est devenu l'emblème de la corruption et des infractions au code de l'urbanisme qui minent le secteur. Le parquet anticorruption, qui s'est penché sur l'affaire, n'y trouve que des éléments suspects : en avril 2003, un promoteur achète, pour une bouchée de pain, ce vaste terrain en friche, considéré comme «agricole non constructible». Deux semaines plus tard, miraculeusement et à l'unanimité du conseil municipal, le même espace est rendu constructible, et la gigantesque urbanisation est approuvée. La justice, et l'ensemble de la presse, croit d'autant plus à un cas flagrant de corruption que le promoteur en question est un gros poisson peu recommandable. «Paco el Pocero», un sexagénaire madrilène aux mille casseroles judiciaires, est un roi Midas de ce genre de lotissements suspects. On lui prête ces propos, à l'adresse du précédent maire communiste de Seseña, qui refusait ses avances : «Imbécile ! Qu'est-ce que ça te fait d'être le seul maire honnête d'Espagne ?»
Dans ce pays menacé par l'explosion de la bulle immobilière (les prix ont augmenté dans le secteur de 150 % en dix ans), où la construction assure la bonne santé de l'économie (700 000 logements construits l'an dernier, un record européen), et où les «seigneurs de la brique» font la loi la plupart des récentes grandes fortunes proviennent du BTP , le cas de Seseña n'est qu'un exemple. Dans la région de Madrid, mais aussi en Galice et tout le pourtour méditerranéen, la fièvre de l'immobilier brasse tant d'argent que rares sont ceux qui semblent y résister. Par un coup de baguette magique municipale toutes couleurs politiques confondues , des bouts de parcs naturels, des espaces protégés ou orangeraies deviennent constructibles, à la merci de gros promoteurs. La garde civile veut désormais s'attaquer de front à ce fléau qui balafre les paysages et menace d'épuiser les ressources naturelles. Son directeur, Joan Mesquida, entend créer des «unités spéciales contre le crime en matière d'urbanisme». Le magistrat Martín Pallín, auteur d'un livre, Urbanisme, facteur de corruption, lui emboîte le pas. «Aujourd'hui mineur, ce délit devrait être considéré comme majeur, sanctionné par huit à dix ans de prison [contre deux à quatre ans actuellement, ndlr] .»
Si on assiste à un sursaut, c'est parce que les médias ne cessent, ces derniers temps, de relater par le menu des cas spectaculaires. Le paradigme, c'est Marbella, haut lieu du tourisme de standing sur la Costa del Sol. Depuis mars, le maire et la quasi-totalité du conseil municipal sont en prison pour corruption de haut vol. Le cerveau présumé d'un système sophistiqué de pots-de-vin versés par des promoteurs, Juan Antonio Roca, en charge de l'urbanisme à la mairie pendant quinze ans, aurait accumulé une fortune de 2,4 milliards d'euros. Mais les tentacules de la corruption iraient bien au-delà. D'autres personnalités sont sur le banc des accusés : Hernández Mateo, le maire de Torrevieja près d'Alicante , pour avoir revendu à un promoteur une grande propriété pour 5,4 millions d'euros, soit... trente fois le prix d'achat deux ans plus tôt ; ou encore le maire d'Orihuela, en Murcie, qui a confessé à la justice avoir librement utilisé la Rolls-Royce et les luxueuses demeures d'un promoteur immobilier qui avait bénéficié de vastes terrains rendus constructibles dans sa commune.
«Pratiques mafieuses». La critique du sacro-saint BTP, source de croissance économique, demeure largement taboue. «Ces pratiques mafieuses sont considérées comme normales, enrage la criminologue Alejandra Gómez-Céspedes. S'attaquer à ce scandale, c'est se faire accuser d'entraver la liberté de chacun d'agir à sa guise.» A Madrid, la ministre de l'Environnement, Cristina Narbona, reconnaît l'ampleur des dégâts, mais se dit impuissante, puisque les compétences en matière d'urbanisme relèvent des dix-sept communautés autonomes (régions).
Du côté de la garde civile, on pense que la fraude et la corruption ne sont pas une fatalité. «C'est compliqué de démanteler des connivences qui se cachent derrière des documents officiels, dit Joan Mesquida. Mais, en se penchant sur le patrimoine personnel de gens qui ont pu profiter des largesses de tel ou tel promoteur, on peut sûrement parvenir à des résultats.» Dans les milieux judiciaires, ce volontarisme suscite un certain scepticisme. Notamment en raison de la lenteur de la justice. Pour Rosas Ledesme, une avocate experte en urbanisme, «il faudrait beaucoup plus de moyens, car, jusqu'à présent, les sentences sont dictées lorsque les lotissements suspects sont déjà construits».

hors sujet!

alaisebreizh

T'aurais pu mettre ta petite réflexion sans citer tout le texte, et une seule fois que ça aurait pas été plus mal ! :twisted:

phev

Homard mettre du fric dans des baraques,
c'est du fric que tu ne mettras pas ailleurs...

Libre à toi de te faire plumer...
Même construire est une ineptie en ce moment...
Il faut attendre les soldes...

Hum.... J'aime le Krach ! Et pour l'Espagne, ça va être très grave !!!

En zone européenne
+ 0.25 % sur le taux refi hier...
+ 0.25 % prévu en décembre...

De plus je ne le savais pas et j'ai appris ce matin que la BCE avait deux objectifs :

- 2% de taux d'inflation (IPC),
-accroissement de la masse monétaire (M3) de 4,5 %

Or on est à + 8 % l'an en ce moment sur M3,
l'inflation rigolote (IPC) est maitrisée de toute façon les salaires n'augmentent pas...
Hum il y encore du chemin à faire pour arriver à +4,5 % sur M3...

Taux courts à 4 % en vue en avril ?

Mon conseil : laissez les autres construire, vous ramasserez à bas prix plus tard,...
Conseil que je ne suis pas pour ma part...
Autour de moi j'ai prévenu tout le monde !

phev

Tiens Homard tu enverras cela à Trécobat de ma part :

Citation:

"Devant l'imminence du même phénomène en France", le sénateur des Hauts-de-Seine "réclame la mise en place d'indicateurs fiables, indépendants et objectifs du marché immobilier en France et la tenue d'une table ronde regroupant les principaux acteurs de l'immobilier, afin d'anticiper au mieux les conséquences du ralentissement du marché immobilier".

Pourquoi c'est pas fiable les indicateurs de la FNAIM ???
On nous aurait menti !!!??? A l'insu de notre plein gré????
Quelle bande d'enculés et dire qu'ils ont laissé des jeunes s'endetter sur 30 ans !

L'article complet

Citation:

Taux de la BCE : Karoutchi pronostique une baisse des prix de l'immobilier
Le sénateur (UMP) Roger Karoutchi, rapporteur du budget logement au Sénat, a estimé vendredi que le nouveau relèvement du taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) pourrait "conduire à une baisse des prix de l'immobilier en France dans les prochains mois".

"Alors que les taux en zone euro sont à leur plus haut niveau depuis cinq ans, on a pu également constater ]le krach immobilier qui se produit actuellement aux Etats-Unis, la stabilisation des prix à Paris, voire la régression en Ile-de-France et surtout en province", souligne M. Karoutchi dans un communiqué.

"Devant l'imminence du même phénomène en France", le sénateur des Hauts-de-Seine "réclame la mise en place d'indicateurs fiables, indépendants et objectifs du marché immobilier en France et la tenue d'une table ronde regroupant les principaux acteurs de l'immobilier, afin d'anticiper au mieux les conséquences du ralentissement du marché immobilier[/b]

Tiens y'a un Krach immobilier aux USA, vous en avez entendu parler dans le télégramme ou sur TF1 ?

"Devant l'imminence du même phénomène en France"

Ha Ha Ha.... Cela fait plus d'un an que je sais qu'il va se produire,
donc lui cela fait au moins trois ans qu'il le sait, l'enfoiré !

Vous ne savez pas ce que ces pourris ont fait afin que la bulle n'explose pas plus tôt ?

- Prêt à taux zéro pour les primo accédants dans le marché de l'ancien sans travaux à partir d'avril 2005,
- donation Sarkosy exemptée de droits de succession,....

Vous n'avez pas les moyens de payer de l'immo on va vous aider (emprunt aidé, transmission entre vivant sans frais)...,
Alors que de lui même le marché se serait arrêté de monter sans ces artifices...

Toutes ces aides ont atteri in fine dans la poche des vendeurs en permetant une dernière flambée de prix !

Le Krach n'en sera que plus redoutable quand tous les artifices cesseront... (Ben, oui il y a quand même une dette à payer).

alaisebreizh

Tu devrais écrire un bouquin ! je dis ça sérieusement !

phev

Quelqu'un d'autre s'en est déjà chargé... JMP.

www.bulle-immobiliere.org

Téléchargez son étude...
Il exagère un peu parfois, mais le fond est très bon !

phev

alaisebreizh a écrit:

Moi je pense que ca devient vraiment n'importe quoi, les prix ne cessent d'augmenter, et même si c'est vrai que sur Brest, on a pas encore trop à se plaindre, ça en devient gerbant ailleurs !

Même les plus riches ne peuvent plus se permettre d'habiter Paris aujourd'hui!

Déjà quand je compare Brest à Rennes (j'y ai vécu cette année pour les études) la différence est criante !

Esperons juste que les prix ne redescendent pas trop vite, car ceux qui ont misé sur des placements immobiliers risquent de perdre une fortune, pour les autres, ca sera le moment d'attaquer !

Mais il faut vite revenir à la réalité, car le prix de certains appartement de 15 mètres carrés à Rennes pour 400 euros, c'est n'importe quoi !

Ton post date de juin 2005 ! Bravo tu avais tout compris à l'époque...
Tu avais de plus été le premier à poster....

homard

phev a écrit:

Homard mettre du fric dans des baraques,
c'est du fric que tu ne mettras pas ailleurs...

Libre à toi de te faire plumer...
Même construire est une ineptie en ce moment...
Il faut attendre les soldes...

Hum.... J'aime le Krach ! Et pour l'Espagne, ça va être très grave !!!

En zone européenne
+ 0.25 % sur le taux refi hier...
+ 0.25 % prévu en décembre...

De plus je ne le savais pas et j'ai appris ce matin que la BCE avait deux objectifs :

- 2% de taux d'inflation (IPC),
-accroissement de la masse monétaire (M3) de 4,5 %

Or on est à + 8 % l'an en ce moment sur M3,
l'inflation rigolote (IPC) est maitrisée de toute façon les salaires n'augmentent pas...
Hum il y encore du chemin à faire pour arriver à +4,5 % sur M3...

Taux courts à 4 % en vue en avril ?

Mon conseil : laissez les autres construire, vous ramasserez à bas prix plus tard,...
Conseil que je ne suis pas pour ma part...
Autour de moi j'ai prévenu tout le monde !

J'ai pas trop l'impression de me faire plumer; j'ai acheter un appartement en 1997 40000euros que je viens de revendre 90000euros (avec en plus exo totale de +value :lol:

); dans la foulée, je réinvestis la somme avec un petit apport sur un terrain de 1500m², ou je colle 2 maisons plutot sympas en bord de mer; les maisons ne sont meme pas finies que l'on m'appelle tous les jours pour les louer; remboursements mensuel de pret: 550euros; loyers perçus, 1300euros! Je peux meme me payer le luxe de ne pas les louer, j'ai un taux d'endettement de...............4%! Alors la crise que tu nous annonce depuis belle lurette, elle peut bien arriver, je m'en tamponne le coquillard, car qui dit crise,dit reprise, et j'ai largement le temps d'attendre! Par contre si crise il y a, je me réserve le droit de faire quelques belles affaires sur le dos de certains:lol:

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