Bon, ça y est je crois que c'est le début de la grande braderie
http://www.meilleurtaux.com/savoir/actu ... hp#analyse
regardez les prix de juin et ceux de juillet...
Si vous ne poUvez pas attendre négociez comme des morts de faim...
Si vous pouvez attendre surveillez le graphe de Friggit pour vous positionner sur le marché...
Elle est belle notre bubulle, non ?
Info (je ne sais pas si c'est véridique - cela a été divulgué sur un forum) lors d'une réunion de la FNAIM (en région PACA) - les responsables FNAIM ont annoncé à leurs confrères que l'on a'attendait sur la région à une baisse de 35 % sur deux ans...
Bon moi je vois 40 % sur 4 ans...
On verra.
Article de l'express de ce mois ci, si vous savez lire entre les lignes votre conclusion sera différente de celle de cette chère Corinne Scemama
http://www.lexpress.fr/services/immobil ... ida=451343
Citation:
Ça se calme…Profitez-en!par Corinne Scemama
En 2006, le marché immobilier a poursuivi sa décrue. Presque dix ans après le début de la flambée, l'accalmie est enfin au rendez-vous. Et, aujourd'hui, c'est la quasi-totalité des régions qui sont concernées par le ralentissement de la hausse des prix. A travers 500 villes étudiées à la loupe par le Conseil supérieur du notariat, L'Express vous propose de faire le tour de France des maisons et des appartements neufs ou anciens. Afin de pouvoir vous lancer, en toute connaissance de cause, dans la recherche du logement de vos rêves, de le négocier sans vous tromper. Et de profiter d'une conjoncture désormais plus favorable à l'acheteur.
Soixante-sept visites, cinq mois de mise en vente et une grosse négociation. Ce propriétaire d'un bel appartement familial de 95 m2, pourtant idéalement situé rue du Docteur-Blanche (XVIe arrondissement de Paris), a dû, pour pouvoir s'en défaire, baisser son prix de 690 000 à 615 000 €, soit un rabais de 75 000 €! Et encore, le vendeur un peu trop gourmand peut s'estimer heureux, car certains logements ne sont même plus visités. Comme ce 3-pièces plein de charme avec ses colombages, mais nichant au cœur des Halles, quartier réputé bruyant et peu sûr.
Aujourd'hui, après la flambée qui a fait grimper les prix de 120% en près de dix ans, les acheteurs hésitent plus que jamais avant de s'engager. Et cela se voit. En 2006, en effet, le ralentissement se poursuit: les acquéreurs sont moins nombreux, les délais de vente s'allongent et, malgré des périodes d'embellie, la décélération de la hausse des prix continue. Selon la Fnaim, ces derniers n'ont augmenté, en moyenne, que de 9% en juin dernier, contre 17% il y a deux ans. Un ralentissement qui ne touche plus seulement l'Ile-de-France et les grandes métropoles, mais également les régions les moins chères, comme celles de l'ouest du pays, qui finissent par sérieusement rattraper leur retard. Et si le marché a «beaucoup mieux résisté que prévu», souligne Michel Mouillart, professeur d'économie à Paris-Nanterre, porté par une demande structurelle forte (démographie, décohabitation et déficit de construction), les signes de tassement se multiplient, confirmant l'atterrissage du secteur.
Le marché immobilier n'est plus à un rebondissement près. Cette année, en effet, alors que les prix poursuivaient lentement leur décrue commencée il y a deux ans, on a assisté à «un ralentissement du ralentissement de la hausse», selon l'expression de Michel Mouillart. La tendance, qui a surpris tous les professionnels, s'explique en grande partie par l'avènement d'une nouvelle clientèle, remplaçant celle qui a dû renoncer à l'achat. Il n'y a pas de secret: ce sont le plus souvent des ménages déjà propriétaires de leur logement qui «ont entretenu le marché en gérant activement leur patrimoine et en provoquant une rotation plus rapide des biens», explique Claude Sadoun, président du Crédit immobilier de France. Autre phénomène: en 2006, beaucoup de jeunes ont profité de la solidarité intergénérationnelle pour devenir propriétaires. En Ile-de-France, les moins de 30 ans représentent actuellement 25% de la clientèle contre 22% il y a cinq ans, selon une étude récente de la Chambre des notaires de Paris. Dernière catégorie d'acquéreurs actifs: ceux qui, disposant de peu d'apport, s'entêtent malgré tout à racler leurs fonds de tiroir au centime d'euro près pour réaliser leur rêve. «Ils acceptent parfois de payer des prix disproportionnés par rapport à leurs revenus», regrette Emmanuel Ducasse, du Crédit foncier de France. Ces accros à l'accession exploitent au maximum l'allongement de la durée du crédit - passé, en moins de sept ans, de quinze à vingt, voire à vingt-cinq ans - qui reste «le seul facteur susceptible de leur donner encore un peu de souplesse», souligne Didier Blot, responsable des agences parisiennes du groupe Foncia.
Seulement, «aujourd'hui, estime François Drouin, président du Crédit foncier de France, nous arrivons aux limites de l'exercice. Et nous sommes parfois contraints de refuser des prêts. Ce qui n'était presque jamais le cas il y a deux ans». En réalité, malgré les apparences, la solvabilité de la majorité des ménages ne cesse de se dégrader, avec «des remboursements correspondant à 30% en moyenne (quelquefois même 35%) des revenus, contre 25% il y a quelques années», calcule Olivier Eluère, économiste au Crédit agricole. Selon l'indicateur Crédit foncier-Essec, la capacité d'achat dans l'ancien des ménages qui accèdent pour la première fois à la propriété a fortement diminué, passant de 83 m2 en 2000 à 65 m2 en 2005. Ce n'est donc pas très étonnant que le nombre total de primo-accédants, malgré le succès du prêt à taux zéro - passé en un an de 20 000 contrats à 120 000 dans l'ancien - a continué à s'effondrer en 2006. Une tendance qui a peu de chances de s'inverser: il n'existe, en effet, presque plus d'îlots préservés par la hausse des prix. Le mouvement d'éloignement des familles en quête de logements moins onéreux s'est en effet poursuivi à marche forcée ces dernières années, créant une nouvelle population, les «sans domicile proche», selon l'expression de Bernard Cadeau, président d'Orpi. Mais la prospection est terminée et les prix de la périphérie des villes ont tellement augmenté qu'ils ont presque rattrapé les quartiers du centre. Les ménages modestes n'ont plus qu'à renoncer à devenir propriétaires.
Dans les agences, c'est très net: les acquéreurs sont moins nombreux. «Nous avons constaté une chute de 50% du nombre de nos contacts», reconnaît Charles-Marie Jottras, président du groupe Daniel Féau, spécialisé dans le haut de gamme. Un chiffre qui se retrouve aussi bien à Paris qu'en province, où les prix ont parfois été multipliés par 2, 3 ou 4. Voire plus. «Un 100-m2 à Château-Rouge (XVIIIe arrondissement de Paris), qui valait 600 000 francs il y a dix ans, est aujourd'hui proposé à 600 000 €!» s'exclame Laurent Akil, directeur de l'agence Immobilière Marcadet. Achetée 200 000 € il y a à peine quatre ans, cette ancienne boulangerie vient, elle, d'être revendue 550 000 €. A de tels niveaux de valeur, «totalement extravagants», selon un promoteur, la nouvelle désaffection des clients touche en priorité les grandes surfaces. «Il est de plus en plus difficile de les céder. Surtout quand elles dépassent 150 m2», observe Stéphane Atlan, agent immobilier dans les beaux quartiers de la capitale. Mais c'est dans les secteurs populaires que l'addition passe le moins bien. «Les clients ne veulent pas - ou ne peuvent pas - investir 700 000 € pour un appartement familial dans le XXe arrondissement», affirme Henri Sadkowski, de l'agence Odyssée Ménilmontant.
A l'euphorie ont succédé la prudence, la circonspection ou encore l'anxiété. «Les acheteurs tombent parfois dans la paranoïa. Et un rien fait capoter la vente», regrette Nathalie Naccache, directrice de l'agence Fortis Immo, située dans le Ier arrondissement de Paris. Dans cette ambiance difficile, les négociations font un retour remarqué. Même si beaucoup répugnent à l'avouer, de moins en moins d'appartements partent aujourd'hui au prix affiché. Surtout lorsqu'il s'agit de biens médiocres. «Les rez-de-chaussée et les sixième étage à plus de 7 000 € le mètre carré, c'est bien fini», observe Laurence Darmon, directrice de l'Etude des Vosges, située rue du Pas-de-la Mule (IVe arrondissement de Paris). Face à des appartements avec de gros défauts, les acquéreurs peuvent devenir impitoyables. «Certains n'hésitent pas à faire des offres ridicules», regrette Joëlle Faou, de l'agence Century 21 Nation. Comme pour ce 90-m2, qui, affiché à 550 000 €, a reçu une proposition à… 400 000 €! Cette valse-hésitation contribue à rallonger considérablement les délais de vente. «De quinze jours, ils sont passés à deux ou trois mois», observe Thierry Trumeau, directeur de l'agence Century 21 Quai Ouest. Sans compter que certains biens sont purement et simplement boycottés. Comme ce 65-m2, bien sous tous rapports et situé au cœur du XVe, qui n'a pourtant suscité aucun appel, malgré les annonces dans les journaux. Ou ce 300-m2, splendide mais au premier étage et un peu trop cher, retiré de la vente après six mois sans visite.
Le marché du neuf s'est gardé de tous ces excès. «La hausse des prix de la promotion est maîtrisée depuis deux-trois ans, à 6, 7%», estime Guy Nafylian, PDG de Kaufman & Broad. «Le rattrapage a été fait. Aujourd'hui, ça se calme», affirme, pour sa part, Alain Dinin, PDG du groupe Nexity. Du coup, il n'existe parfois plus aucun décalage de prix avec l'ancien, alors que l'écart devrait représenter 20-25%. Ainsi, non loin du Plessis-Robinson, en Ile-de-France, un programme neuf s'est vendu à 4 400 € le mètre carré, parking inclus. A Meaux, des appartements de qualité sont proposés par Kaufman & Broad à 2 600 € le mètre carré. «Si l'offre de promotion s'étoffait davantage, ce serait certainement au détriment du marché de la revente», assure Guy Nafylian. Or si ce n'est pas tout à fait le cas - loin s'en faut - «le marché du foncier se détend. Et l'offre se reconstitue», assure Christian de Gournay, président du directoire de Cogedim.
La baisse des investissements locatifs contribue également à calmer le marché. «La tendance est forte, notamment dans le neuf, qui a vu le nombre de ventes réalisées par les investisseurs passer de 60% à moins de 50%, comme chez Nexity. «C'est normal, le taux de rendement ne cesse de s'effriter, les prix de vente progressant beaucoup plus vite que les loyers. A Paris, il est de l'ordre de 4%, et donc à un niveau comparable à celui des obligations», explique Olivier Eluère. La rentabilité chute parfois encore davantage dans les immeubles des beaux quartiers. «Ceux qui achètent leurs studios à des prix exorbitants les louent exactement au même tarif que les bailleurs, qui ont préféré des coins moins bien placés, mais meilleur marché», assure un agent immobilier.
Mais c'est la remontée des taux d'intérêt qui pourrait donner le coup de grâce à la hausse des prix. «Le demi-point de plus accumulé depuis le début de l'année fait subir aux ménages une vraie baisse de leur capacité d'emprunt. Pour des revenus annuels de 35 000 €, celle-ci passe de 134 000 €, au début de 2006, à 127 000 € prévus à la fin de l'année», calcule Christophe Crémer, patron de Meilleurstaux.com. «A chaque augmentation, fût-elle minime, une nouvelle tranche d'acheteurs disparaît», observe sur le terrain Didier Blot. Et encore, la légère remontée n'a pas encore donné sa pleine mesure, «la concurrence entre les établissements restant très vive, les banques ne la répercutent que très mollement», révèle François Drouin. Mais cette retenue ne peut pas durer éternellement. Surtout si les taux devaient grimper plus franchement. Cette éventualité provoque une grande inquiétude parmi les professionnels. «A partir d'une hausse de 2%, la situation se dégraderait considérablement, analyse un expert, le marché immobilier serait “cassé”, les acheteurs disparaîtraient. Nous serions à nouveau en crise.» Mais nous n'en sommes pas encore là.
Ce qui est sûr, en revanche, c'est que «les années exceptionnelles de l'immobilier sont derrière nous», souligne Joëlle Faou. Ni les coups de folie ni les progressions annuelles à deux chiffres ne reviendront de sitôt. Alors? C'est peut-être bien le moment de vendre. «Ceux qui le font aujourd'hui ne regretteront pas de ne pas avoir attendu l'an prochain», promet Nathalie Naccache. Les propriétaires qui ont trouvé mieux ou plus grand s'y sont d'ailleurs déjà mis «en restant raisonnables pour éviter les crédits relais», constate Emmanuel Ducasse. S'ils rêvent encore de «l'acheteur richissime des émirats qui ne regarde pas à la dépense», comme ironise Stéphane Atlan, les vendeurs les plus intraitables commencent eux aussi à se laisser fléchir, comme le prouve l'afflux de mandats dans les agences, notamment cet été.
Que les acheteurs ne se frottent pas les mains pour autant. «Il n'y aura pas de retournement brutal du marché», soutient Henry Buzy-Cazeaux, vice-président de Tagerim. Même si nous sommes en haut de cycle, la bulle spéculative, longtemps évoquée, n'est pas d'actualité. Le freinage sera graduel», analyse Olivier Eluère. «On se dirige vers un atterrissage du marché avec, par endroits, un réel ajustement des prix», pronostique Claude Sadoun. Aux acheteurs d'en profiter. Mais, si certains biens, notoirement surévalués, subiront de vraies baisses, les prix de l'immobilier ne dégringoleront pas, assure Henry Buzy-Cazeaux. «Nous nous dirigeons plutôt vers une période de stabilisation qui risque de durer deux ans», prévoit Guy Nafylian. Le temps de laisser passer 2007 et la période électorale, jamais très propice à l'immobilier. Ensuite, les acheteurs pourraient être «à nouveau resolvabilisés», affirme Michel Mouillart. Et ça repartira de plus belle. C'est bien connu: quand il s'agit de la pierre, les Français sont incorrigibles…
Euh ma conclusion est différente de la sienne.....