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MessagePosté: Mar 21 Fév, 2006 14:22 
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Patrick Colleter
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Nicopoint a écrit:
London29 a écrit:
Hé Pablo, posseres m'aideros a la traducion por favor ,porque io no soi pas tellementos doués en Espanol.Voire pas du todo.
Gracias sargeant Garcia.


T'as oublié le ~ sur le n de "espanol".
A part ca t'as tout bon :D


:lol:
io le savais déjas.Gracias quando mêm !!
:sm8:


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MessagePosté: Mar 21 Fév, 2006 14:33 
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Bernard Lama
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La BCE pourrait augmenter les taux refi de 75 points de base dès le mois de mars, prévision des gestionnaires d'American Express...

(Note de phev : il est vrai que depuis quelques semaines Noyer et Trichet montent au créneau... Est ce pour préparer ce tour de vis INIMAGINABLE !

L'inflation est pourtant maitrisée mais les crédits croissent trop rapidement.

Ila ajoutent que les bourses pourraient souffir de cette hausse et d'un raffermissement de l'Euro (ce qui est vrai)...

Bon mon espanol est assez loin mais le reste est moins intéressant.


Personnellement 75 points de base je n'y crois pas ce serait du jamais vu et cela voudrait dire que la situation est grave !!!!

Le problème c'est que nous sommes dans une zone Euro où il ya des personnes qui ont différents comportements suivants les pays : les espagnols empruntent comme des malades pour acheter leur tas de briques... Les français ne sont pas loin derrière. Les belges ne sont pas fous (va essayer de leur vendre une merde à prix d'or comme chez nous) et les allemands ne veulent plus entendre parler d'immobillier (ils sont dégoutés à vie) !

Ainsi en Allemagne la KaNam va vendre 1,2 milliard d'€ d'immobilier commercial à Paris car les déposants fuient ce fonds (retrait de 500 millions d'€ en 24 heures), ce qui a provoqué un Krach en Allemagne sur les fonds immobilier (pierre papier) - gels des retraits sur ce fonds (crise de liquidité ) ainsi que sur un fonds américain Grundivest...

Bref il y a des endroits où il faut casser (France, Espagne,...) et d'autres qui n'ont pas besoin de calmer le jeu. La BCE est prise entre deux feux...


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MessagePosté: Mar 21 Fév, 2006 14:57 
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Bernard Lama
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A toute fin utile voila où on en est en France. Il y a de quoi avoir peur... Historiquemnt les prix sont contenus dans un tunnel : "tunnel de friggit". Cet économiste établit une corrélation entre le revenu des ménages et le prix de l'immobilier et ceci depuis les années 60... avec deux accidents historiques la bulle de 1990 (parisienne) et la situation d'aujourd'hui... Seulement aujourd'hui c'est toute le France qui morfle...

La suite reste à écrire : "Les arbres montent jusqu'au ciel ?"

[img=http://img147.imageshack.us/img147/9251/friggitt0lu.th.jpg]

Source: CGPC d'après INSEE, bases de données notariales et DGI.
Pour le prix des logements, la tendance longue (sur 1965-2001) croît comme le revenu disponible par ménage soit en moyenne de 1,5% par an plus l'inflation (cf. "Prix des logements, produits financiers immobiliers et gestion des risques", J.Friggit, Éditions Économica, 2001).
Pour le montant de transactions, la tendance longue (sur 1970-2000) croît de 4,9% par an plus l'inflation (cf. "Trente années de transactions immobilières dans l'ancien", J.Friggit, Études Foncières n° 97, 2002).
Les abscisses correspondent au milieu de la base des grandeurs représentées. Exemple: l'indice Notaires-INSEE Paris "T4 2003", à base trimestrielle (octobre 2003 à décembre 2003), est représenté sur l'abscisse 15 novembre 2003.
Les montants de transactions en habitation ancien (moyennés sur 12 mois) sont évalués approximativement, à partir d'octobre 1999 (date de la fusion des lignes comptables de la DGI consécutive à la réforme des droits de mutation), en multipliant le total des transactions dans l'ancien (=taxées à 4,80%: immobilier d'habitation, d'entreprise et agricole et terrains exonérés de TVA) par 80% (poids de l'habitation dans l'ancien sur mars-octobre 1999, derniers mois pour lesquels ce % est connu exactement). L'évaluation est approximative mais elle a été validée sur les années 2000 à 2003 et, le poids de l'habitation dans le total, voisin de 80%, étant élevé, les variations du montant estimé sont sans doute assez proches de celles du montant réel depuis 2001, sauf accidents temporaires.

Friggit va devoir refaire son graphe la courbe sort des limites physiques

L'étude de Friggit est très intéressante et est disponible à l'adresse suivante :

http://www.foncier.org/statistiques/acc ... tiques.htm

1. Graphiques sur longue période actualisés

Vous pouvez télécharger des graphiques à jour à janvier 2006 qui présentent l’évolution du prix des logements et d’autres grandeurs depuis le dix-neuvième siècle et actualisent les articles parus dans la revue Études foncières .

Il faut cliquer sur le mot graphique dans cette phrase...


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MessagePosté: Mar 21 Fév, 2006 15:14 
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:shock: Superbe le graphique... En fait il vaut mieux vendre au plus vite...

Mais j'ai une question au sujet de cet entrain vers la pierre... Car me rappelle un marché new-yorkais spécialisé dans les nouvelles technologies...

Ne cache t-il pas une baisse de confiance vers les autres produit financiers (la bourse?) ?

Ca ne reste que de la pure spéculation, donc portée à son maximum, la dégringolade est inévitable...

_________________
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MessagePosté: Mar 21 Fév, 2006 15:42 
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Bernard Lama
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Rieder si tu avis lu ce document tu aurais eu la réponse à ta question. Les personnes fuient les endroits où ils se sont faits piéger pour retomber dans d'autre pièges...

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/11/ ... lation.pdf

Le cycle de placement du petit porteur :

http://www.u-cergy.fr/AFFI_2004/IMG/pdf/LESAOUT.pdf

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MessagePosté: Mer 22 Fév, 2006 1:03 
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Patrick Colleter
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Phev,malgré l'apport (ou plutot A CAUSE ) des graphiques et autres articles spécialisés ,tu ne réponds toujours pas aux questions que se pose un Monsieur Toutlemonde comme moi.Et je reste confu.
-Si l'on ne peut acheter maintenant,si un gros orage s'approche,que proposes-tu de faire (et pas en langage de médecin stp)?
-Si tu préviens tout le monde d'arrêter toute transaction d'achat,ne fausses-tu pas alors le marché ?
-Si tu proposes aux fellow forumeurs de ne pas acheter,prends-tu en compte le risque qu'ils prennent de ne PAS faire une bonne affaire ?? Qui ne tente rien n'a rien dit le vieil adage.
-Economie de marché.....pour tout "pigeon" il y a un malin....qui me dit que le malin n'est pas celui qui ira à contre-courant des tendances et conseils des pseudo-spécialistes....?
-Et si ces spécialistes ne se chargeaint pas eux-mêmes de faire courir rumeurs et faux conseils pour mieux se servir à la table du "pigeon"...?

Avec tout le respect que je te dois,je n'ai vraiment pas envie de suivre ta voie.Certes tu as plus de connaissance en la matière que dix London29,mais parfois "less is more",ou en français,trop de connaissance tue la connaissance.
Encore une fois,si ces journalistes étaient si fiables et compétents,ils seraient millionaires en immobilier et non journalistes.....
C'est comme écouter Justo Fontaine pour le Loto foot !! :lol:


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MessagePosté: Mer 22 Fév, 2006 3:14 
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London29 tu as raison je prends un risque...

celui de me tromper et d'induire des personnes dans l'erreur, ...

je te répondrais plus clairement un peu plus tard mais sache qu'il ya dans l'économie des fondamentaux et lorsque l'on ne les respecte pas la sanction arrive tôt ou tard...

Je suis sur que j'ai raison, mais (et c'est un gros "mais" et je ne vous le cache pas) certains annoncent le Krach depuis 2002..., personnellement je l'ai vu gros comme une maison en juin 2005...

Il est toujours dommage d'avoir raison trop tôt on passe pendant de nombreuses années pour un imbécile... Mais fondamentalement les conditions à un Krach sont en effet réunies depuis 2002 mais le marché tient toujours...

A ton avis cette fois ce sera différent : les arbres vont monter jusqu'au ciel ? ou comme pour tout ce qui existe sur cette terre tout ce qui monte (et plus on tire sur l'élastique plus l'effet se fera sentir) est amené à nous retomber "sur la gueule" avec plus ou moins de violence...

Quant à moi pour investir dans quelque chose j'attendrais le mois de mars, avril... On y verra plus clair après cette date.

Que conseilles tu de faire (en deux mots) :

Pas tous ses oeufs dans l'immobilier... C'est un placement has been qui est mort pour au moins 10 ans peut-être plus compte tenu de l'état du marché et de la démographie. (actions, matières premières, energie, rester un minimum cash...), MAIS ATTENDRE AVRIL...

oui je fausse le marché, mais le marché en France est FAUSSE par notre cher gouvernement qui a permis :
- l'extention du PTZ à l'ancien de qui permet encore aux vendeurs d'exiger des sommes démentes (les avantages se répercutent dans les prix et ne bénéficent pas aux acheteurs mais aux vandeurs),
- les donations SARKOSY qui atterrissent idem et illico dans les poches des vendeurs car ceux ci ont répercuté dans les prix de vente la "manne" arrivé sur le marché par le biais des acheteurs,
- les défiscalisations type Robien qui ont accru la demande sur les logements neufs et ont permis une surenchère sur le foncier et sur les prix à la construction, (même si l'effet à terme du Robien sera une catastrophe sur ceux qui ont investi dans ce miroir aux alouettes),
- faussé par les banques qui permettent des endettements sur trente ans alors qu'il a quelques années 15 ans était un grand maximum (... et le combat cessa faute de combattant...), il suffit de revenir à la règle des 15 ans et les prix baissent de 20 % automatiquement... (il n'y aura plus d'acheteurs !),
- faussé par la presse et les médias qui vantent que "la pierre cela ne baisse jamais", que c'est le moment d'acheter que les taux d'intérêt n'ont jamis été aussi bas,...
-faussé par les professionnels de l'immobilier qui bidonnent leurs chiffres, ...

Il n'y a aucune bonne affaire à faire dans l'immobilier en ce moment tout est sur évalué d'au moins 30% et c'est pas moi qui le dit mais la banque de France (Christian Noyer), si tu trouves à - 30 % pourquoi pas acheter, là je n'ai pas d'objection majeure...

Economie de marché "contre courant des tendances" , euh il faut devancer la tendance et non pas être le dernier avec le baton merdeux dans la main..., Pour ce qui est de l'immobilier je crois être "contre tendance", et passer très souvent (pour l'instant) pour un imbécile. Ne jamais oublier "trend is your friend", mais aussi il faut savoir vendre à temps, et ne pas acheter des "trucs" surévalués et rester ensuite collé avec un nanar invendable, ... Une bonne affaire se fait toujours à l'achat jamais à la revente (qui peut dire au jour d'aujourd'hui dans quelle condition et dans quel marché se fera une hypothétique revente...)

Spécialistes faisant courir les rumeurs... Je ne sais pas si tu es au courant mais toutes les banques, assurances, investisseurs institutionnels ont vendu une grande partie de leur patrimoine immobilier (scandale des ventes à la découpe)... Si la "smart money" fuit ce marché c'est qu'il y a une raison... Je te laisse deviner laquelle ?

Je vais essayer de te retrouver le texte de jean Michel Petit économiste chez Exane... Il a été invité un jour sur un plateau télé sur LCI (chaîne BTP), en compagnie de deux notaires... Rigolade assurée on aurait dit l'éléphant dans un magasin de porcelaine... Le stagiaire chargé de recruter le plateau ce jour là à du en prendre pour son grade... Les notaires et la journaliste ne savait plus où se mettre et quoi dire tellement Petit (Exane) déconseillait l'achat... Sur une chaîne BTP voir quelqu'un qui crachait dans la soupe cela valait son pesant de cacahuettes...

Tu as raison pour les journaleux s'ils étaient si forts ils seraient tous millionaires (idem pour ma pomme)...

Ne suit pas ma voie bah c'est toi qui voit d'ailleurs je croois que tu as déjà acheté... J'espèrepour toi que cela se passra bien... tudie quand même une revente dans l'optique de 2012 (j'ai dit étudie et non pas fait... bien sur je ne me permets pas de te donner des conseils c'est toi qui voit !!!!). au fait tu t'es endetté sur combien d'années et quel était le prix d'achat ?


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MessagePosté: Mer 22 Fév, 2006 3:22 
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Bernard Lama
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Voici ce texte, c'est une note inerne d'Exane qui a été diffusé et Jean Pierre Petit qui en est l'auteur l'a en effet authentifié elle est de lui.

La duperie immobilière...
Dans toute duperie, il y a des coupables et des victimes.

Les coupables sont connus, les victimes le sont moins. Parmi les coupables, il y a, en premier lieu, les banques centrales. Celles-ci sont quasi-universellement chargées de la stabilité des prix. Lorsque la hausse des prix à la consommation s'approche des 3 %, la plupart des banques centrales occidentales resserrent les conditions monétaires ou menacent de le faire. Lorsque les prix immobiliers approchent les 10, 15, voire 20 %, comme ce fut le cas dans les années récentes, les banques centrales ne disent rien. Cherchez l'erreur ! L'astuce consiste à ne pas intégrer les prix de logements dans les indices de prix à la consommation alors qu.il s’agit, pour l’essentiel, d’un prix représentatif d‘un service de logement. Les banques centrales nous répètent inlassablement, depuis 30 ans, qu.une inflation faible et stable est une condition nécessaire à une croissance saine et durable. C.est d’ailleurs la raison pour laquelle on leur a octroyé l’indépendance, à la suite notamment du succès des modèles « d’incohérence temporelle ».
On pensait que le principe de la stabilité des prix devait l’emporter sur les velléités gouvernementales de relancer artificiellement ou provisoirement la croissance en faisant de l’inflation. Or, le logement est probablement un domaine où une inflation tendanciellement faible et stable est optimale pour les ménages dans le long terme.
Pour parer à cet argument, les banques centrales nous disent qu’elles ne sont pas aptes à se substituer au marché pour détecter d’éventuels dérapages. L’argument est fallacieux, car la même remarque pourrait s’établir à l’encontre de son interventionnisme vis-à-vis de l’inflation traditionnelle, celle des biens et des services.
Pourquoi doit-on lutter contre l’inflation au juste ? Les banques centrales ne le disent pas souvent. Surtout, elles ne nous disent pas pourquoi une inflation traditionnelle à 3 % est intolérable alors qu’une inflation immobilière à 10 ou 20 % l.est. La faillite des banques centrales est donc ici complète.

Il faut dire, à la décharge des banques centrales, que l’État a tout fait dans les années récentes
pour favoriser la bulle immobilière. Par là même, il a pu compenser les effets dépressifs du « carnage boursier » de 2000-2002 sur les patrimoines. Jouant sur l’effet richesse, le dynamisme des dépenses d’équipement du foyer, la baisse de l’épargne et la hausse de la dette, la consommation des ménages s.est maintenue, même sans emploi ni hausse salariale.
L’État en a même rajouté. Dans un pays comme la France, où pourtant le traitement fiscal de L’immobilier était déjà favorable, il a décidé de multiplier les programmes de défiscalisation en faveur de l’investissement locatif, étendu les prêts à taux-zéro, réduit les droits de donation/succession,. L’État, qui a encaissé au passage de confortables recettes fiscales, le fait aussi pour des raisons politiques et sociologiques. Dans la plupart des pays de l’OCDE, la majorité des personnes est propriétaire de sa résidence principale (sauf en Allemagne).
L’inflation est donc, ici, socialement agréable puisqu’elle bénéficie à une majorité. Elle correspond bien aux sociétés vieillissantes, où la concentration des patrimoines est proportionnelle à l’âge et à l’affaiblissement des solidarités collectives, que la dégradation des finances publiques ne peut qu’entretenir.
La communauté bancaire n.est pas en reste : outre la baisse massive des taux, elle a allongé la maturité des prêts, baissé les exigences d’apport personnel et développé les contrats à taux variable, participant ainsi à la pro-cyclicité du secteur.
Les professionnels de l’immobilier constituent, quant à eux, des « coupables » logiques. Une hausse à 2 chiffres des prix immobiliers pendant plusieurs années dans un pays incapable de créer le moindre emploi et où les salaires réels stagnent ne les étonne pas. La démographie, les familles recomposées, l’insuffisance de l’offre, tout ou presque aura été avancé pour justifier la hausse vertigineuse de leur chiffre d’affaires.
Une grande partie de la presse aura aussi, une fois de plus, participé à un mimétisme collectif, en relayant les anticipations haussières et ressassant les vieux mythes tels que l’actif-refuge, la protection contre la dégradation des retraites ou bien encore la supériorité de la propriété sur la location, « fables » aussi solidement ancrées dans les esprits qu’elles sont fausses.
Dans ces conditions, il n.est pas étonnant de voir l’inflation immobilière perdurer. C.est même le contraire qui eût été étonnant. Rarement un secteur d’activité aura été aussi « perfusé » de toute part.
Les victimes s’ignorent pour l’essentiel. C.est d’ailleurs le propre d.une bulle que de faire croire aux perdants qu.ils sont des gagnants potentiels ou virtuels.
Heureux de prendre la vague, les primo-accédants confondent l’amélioration de leurs conditions de logement et le fait de devenir propriétaire. En favorisant le surendettement, la bulle fragilise de nombreux ménages, notamment les plus vulnérables qui gèrent plus difficilement leur cycle de vie (professionnel ou familial). La bulle fait surtout courir plusieurs risques aux propriétaires :
le risque de moins-value, d’illiquidité, de mauvaise diversification du patrimoine (60 % du patrimoine investi en immobilier en France aujourd.hui), .. Compte de la très forte financiarisation du logement, un achat immobilier constitue aussi un pari sur le marché obligataire. Toute correction obligataire future, ne parlons pas d’un krach, se traduira par un ajustement récessif sur les prix immobiliers.
La bulle masque aussi les nombreux coûts de la détention immobilière : frais d’entretien et de rénovation, fiscalité (hausse de 5 % l.an dernier de la taxe foncière sur le foncier bâti),..
Notons à propos de la fiscalité que l’immobilier résidentiel constituera certainement l’une des rares bases d’imposition que la concurrence fiscale européenne et mondiale ne touchera pas. C’est dire que, vieillissement aidant, la détention immobilière a de fortes chances d’être surtaxée au cours des années à venir.

Sur un plan plus collectif, la bulle immobilière réduit la mobilité, détourne l’épargne des ménages des placements à risque nécessaires pour favoriser l’innovation et la croissance. A l’inverse d.une bulle boursière, une bulle immobilière n’a jamais renforcé la productivité d’un pays. En maintenant aussi artificiellement la demande domestique, elle tend à creuser les déficits extérieurs (Espagne, Royaume-Uni, France, États-Unis,.). Elle est également à l’origine de profondes inégalités, notamment intergénérationnelles, au détriment notamment des jeunes salariés primo accédants et en faveur des rentiers et héritiers. Elle casse les liens sociaux et renforce les phénomènes de « ghettoïsation ».
Bref, comme tout phénomène inflationniste, une bulle immobilière brouille les choix, favorise le gaspillage, détruit de la valeur et fait donc perdre du temps aux sociétés qui y cèdent. La bulle immobilière est donc une duperie collective.


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MessagePosté: Jeu 23 Fév, 2006 18:26 
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Bernard Lama
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Le jour où les bulles éclateront...


par Sabine Delanglade

Immobilier, fonds d'investissement, obligations... La surévaluation des prix de ces actifs ne peut pas durer


«La question n'est pas de savoir s'il y a ‘‘bulle” immobilière, mais quand et comment elle va éclater.» Pascal Blanqué, chef économiste du Crédit agricole, en est convaincu: l'immobilier va craquer. Comment imaginer, en effet, que des prix puissent progresser éternellement cinq fois plus vite que le revenu moyen, comme c'est le cas depuis cinq ans? D'autant que le boom est mondial: 90% de hausse, en France, depuis 1997, + 140% en Espagne et au Royaume-Uni, + 60% aux Etats-Unis. A Shanghai, la moitié des tours sont vides! Or, selon le FMI, un krach immobilier serait deux fois plus meurtrier qu'un krach boursier (avec une perte de 8% de PIB, contre 4%)... De quoi relativiser le climat d'euphorie dans lequel baigne une économie mondiale anesthésiée par un afflux d'argent bon marché. Car le prix de la pierre n'est pas le seul à être boursouflé. Des bulles, l'économiste Philippe Chalmin en voit beaucoup, lui qui rappelle au passage que celles-ci se forment lorsque les prix des biens n'ont plus rien à voir avec leur valeur d'usage. «3 millions de dollars pour un mannequin de cire du pape signé Maurizio Cattelan, vous trouvez ça normal, vous?» lance Chalmin. Certes, celui-ci confesse peu de goût pour l'art contemporain, mais ne trouve guère plus sensé un baril à 54 dollars ou un mètre carré londonien à 15 000 €...


Sont aussi guettés par l'outrance spéculative les fonds d'investissement non cotés, ces milliards qui passent les frontières à la recherche d'entreprises à ripoliner avant qu'elles soient revendues le plus rapidement et le plus cher possible. Hélas! la martingale est éventée et les prédateurs commencent à se marcher sur les pieds. Ils seraient cette année plus de 800 à chercher à lever 250 milliards de dollars dans le monde (deux fois plus qu'en 2003). L'histoire semble donc écrite: surpayées, les proies potentielles ne cracheront pas les bénéfices attendus de leur revente. Pschitt! «La plus grosse bulle, celle qui m'inquiète le plus, est celle du capital investissement», insiste Mark Anson, chez Calpers, le fonds de pension californien. Et le retour au réel pourrait également se révéler rude pour les centaines de millions de dollars investis en Chine parfois à tort et à travers: «Le réveil sera difficile», prévoit un banquier.


Pour Nicolas Bouzou, chez Xerfi, c'est clair: si autant d'argent s'investit aussi mal, c'est parce qu'il y en a trop car les taux d'intérêt sont trop bas. Et quand les taux sont bas, c'est automatique, les obligations sont chères. Voici donc la dernière bulle, la plus dangereuse, puisque c'est elle qui commande toutes les autres: la bulle obligataire. Ce sont les Etats-Unis qui l'ont créée en faisant financer leur déficit par les banques centrales asiatiques, qui leur achètent leurs bons du Trésor, ces obligations émises par un Etat. «Autrement dit, l'Asie crée de la monnaie pour financer le déficit américain, ce qui, chez elle, suscite des tensions inflationnistes qu'elle ne pourra pas tolérer éternellement», prévient l'économiste de Xerfi. Ce jour-là, les obligations chuteront, et les taux d'intérêt remonteront. Et c'est sans doute l'immobilier qui craquera le premier, car le destin d'une bulle est toujours d'éclater...


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MessagePosté: Sam 25 Fév, 2006 23:38 
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Je ne poste pas cela pour relancer le sujet mais parce que là je suis resté sur le cul !!!!!!

http://www.vivo.be/ofim/formations/index.php#2

Allez voir ce lien : il s'agit d'une boîte belge qui effectue des stages de formation (remise à niveau) des AI... Bon et alors ... Et bien ils donnent le sommaire d'un de leur séminaire. Vous êtes assis !!!!

Citation:
Economie du marché résidentiel: vers un éclatement de la bulle imobilière

1. Analyse des facteurs fondamentaux:
1. Facteurs économiques et financiers ;
2. Facteurs réglementaires et fiscaux ;
3. Facteurs démographiques

2. Description des modèles hédonistes de valorisation des actifs immobiliers

3. Constitution d'indices de mesure de l'évolution des prix de l'immobilier

4. Analyse comparée des cycles immobiliers observés en Belgique et en France en 1987/1992 et en 2000/... :

1. Evolution des volumes de transaction, des prix, de la législation, ...
2. Positionnement de ces cycles par rapport à la conjoncture économique et à l'évolution des marchés financiers ;
3. Explication de la rationalité inhérente à la dynamique des marchés immobiliers

5. Analyse des perspectives futures de l'évolution des marchés immobiliers


Il n'y a qu'en Belgique que l'on peut voir des trucs pareils !!!!!


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MessagePosté: Dim 26 Fév, 2006 0:09 
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et en Bretagne des enculés pareils !

http://www.seloger.com/73891/17514373/a_ann.htm


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MessagePosté: Dim 26 Fév, 2006 1:35 
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Patrick Colleter
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phev a écrit:
et en Bretagne des ***s pareils !

http://www.seloger.com/73891/17514373/a_ann.htm


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20 000 Euros pour ça !!! J'en parle à mon cheval !! :lol:


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MessagePosté: Ven 10 Mar, 2006 0:47 
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La presse nationale s'est déchainé aujourd'hui... Un article complet dans l'express avec une interview de Daniel Cohen :

«Un krach est nécessaire»

Pour l'économiste Daniel Cohen, professeur à l'Ecole normale supérieure, la bulle immobilière a créé des déséquilibres qui ne pourront pas durer

Les conditions sont-elles réunies pour un krach?
Le propre des bulles est qu'on ne les voit jamais lorsque l'on est dedans! Il est certain que, depuis le début de l'année dernière déjà, nous avons dépassé les sommets du précédent pic, celui du début des années 1990. La première différence entre celle que nous connaissons et celle d'il y a quinze ans est que cette dernière était limitée à la région parisienne; aujourd'hui, c'est vraiment toute la France qui est concernée. Deuxième différence, les bureaux ne sont pas autant touchés, car sur eux le principal facteur de la hausse des prix n'a pas joué.

Lequel?
C'est bien sûr le niveau incroyable des taux d'intérêt, quasiment inédit depuis la Seconde Guerre mondiale! Ce taux a été évidemment très propice à l'endettement et à l'acquisition de logements, mais cet avantage a été annulé par la hausse des prix. Et, si un jour l'héritage de Greenspan est contesté, ce sera pour cela: parce que la baisse des taux qu'il a soutenue jusqu'au bout n'a en réalité servi qu'à nourrir une bulle hypothécaire qui finit par annuler le bénéfice des taux faibles pour l'acquéreur d'un logement.

Depuis quand cet avantage a-t-il disparu?
Le point de rupture a été atteint au début de 2005, date à partir de laquelle la hausse des prix a compensé la baisse des taux d'intérêt. Et, depuis, chaque année qui passe crée autant de bulles qu'il faudra en dégonfler. On sera alors proche du scénario classique: à un emballement de + 20% succède un dégonflement de - 30 à 40% … Nous sommes exactement dans ce cas de figure, avec une hausse des prix de déjà 15% depuis janvier 2005, à laquelle les optimistes prévoient que s'ajouteront 5 à 6% dans l'année en cours. De telles situations de déséquilibre ne peuvent pas durer. La théorie économique nous dit en effet que, si la baisse des taux déclenche dans un premier temps une hausse des prix, les prix reviennent ensuite à leur équilibre du fait de l'accroissement de l'offre. Déjà, le nombre annuel de constructions a augmenté.

A quelles conséquences peut-on s'attendre?
Il faut considérer le court et le long terme. A court terme, la conjoncture américaine est marquée par le fait que les ménages n'épargnent plus: la bulle immobilière a généré un tel effet de richesse pour les propriétaires d'un logement qu'ils se sentent assez riches pour ne pas éprouver le besoin d'épargner. Or aucune économie ne peut durablement se dispenser d'épargner; un krach est macroéconomiquement nécessaire pour casser cet effet de richesse!

Aux Etats-Unis, mais pas en Europe?
Evidemment, un krach immobilier aux Etats-Unis aurait des conséquences internationales. Le FMI a montré l'existence d'une corrélation de 40% entre les cycles immobiliers: lorsqu'un marché monte ou baisse dans un pays, il y a 40% de chances que les autres suivent la même tendance.

Pourtant les immeubles ne bougent pas.
Oui, mais d'une part les taux d'intérêt sont corrélés entre eux, d'autre part il y a des investisseurs internationaux dans l'immobilier qui équilibrent leurs portefeuilles mondialement. Ainsi, en cas de krach aux Etats-Unis, ils vendront en France pour prendre leurs plus-values, ce qui leur permettra d'éponger leurs pertes américaines.

Plus généralement, comment se comporterait alors l'économie américaine?
L'effondrement de leur marché intérieur pousserait les Etats-Unis à chercher leur croissance à l'export. Pour nous, cela signifierait une baisse du dollar dangereuse et une reconquête américaine des marchés internationaux.

propos recueillis par Sabine Delanglade


L'article entier est très intéressant :

http://www.lexpress.fr/services/immobil ... ossier.asp


Le même jour Challenge enfonce le clou

Une bulle immobilière mondiale

http://challengestempsreel.nouvelobs.co ... 21303.html

Avis de calme sur un marché tendu

Très conscientes du risque, les banques ferment le robinet : elles durcissent les conditions de crédit. « BNP Paribas, qui finançait certains achats à 110 % [c’est-à-dire le prix du bien et les frais de notaire, NDLR] il y a trois ans, n’accepte plus de le faire », constate un banquier concurrent. Mouvement confirmé par Vincent Lemaire, de la société de courtage Empruntis : « De plus en plus d’acheteurs voient leur dossier rejeté… alors qu’il serait passé sans problème il y a un an. » En 1991, lors du krach de l’immobilier, c’est par là que tout avait commencé…

Situation du marché :
L’ancien (plus de 80 % des ventes de logements) connaît ses premiers signes de grippage. Le stock disponible en agences a quasiment doublé en cinq ans !
Le stock de logements neufs se reconstitue. Il représente plus de cinq mois de production. C’est une première alerte.

http://challengestempsreel.nouvelobs.co ... 21399.html

Il y a d'autres articles et même des (j'en ris) des 'pro' atterrissage en douceur...

Avis de tempête d'ici quelque temps...


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MessagePosté: Lun 15 Mai, 2006 15:14 
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Drago Vabec
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La revue Propos Utile (revue de conseils boursiers et patrimoniaux assez confidentielle, mais de qualité) du 5 mai 2006 écrit :

"René Pallincourt, Président de la FNAIM, confirme plus que jamais son optimisme pour le marché de l'immobilier dans un entretien accordé au Journal des Finances. Compte tenu des fondamentaux actuels, je suis formel, il n'y aura pas de baisse des prix, affirme t-il. Non seulement le marché est dynamique, mais la hausse continue même si elle se ralentit. Je n'anticipe pas de retournement de marché tant que les taux de crédits restent aussi attrayants."

Commentaire du journal : "Nous ne partageons pas les vues de Mr Pallincourt. Les signes d'un ralentissement se multiplient au contraire. Le cycle de resserrement monétaire devrait encore s'accentuer. Nous vous invitons à la plus grande prudence sur le secteur."


sources: forum financier

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MessagePosté: Lun 15 Mai, 2006 17:01 
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Gilles Kerriou
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