...Une émission de qualité, par des gens de qualité, pour des gens de qualité.

MONSIEUR JOURDAIN.- Est-ce que les gens de qualité apprennent aussi la musique?

MAÎTRE DE MUSIQUE.- Oui, Monsieur.

Le Gomina Radio Show, tous les jours de 12'20 (à peu près) à 13'30 sur Mutine.

Nouveautés musicales, annonces concerts, interviews d'artistes et d'organisateurs de spectacles. Les boites de prod locales et les responsables de salles y passent régulièrement pour présenter leur programmation trimestrielle, et tu peux même y gagner pléthore de CD et moultes places de concerts ou de cinéma.

Une émission de qualité, par des gens de qualité, pour des gens de qualité.

ya parfois une bonne émission de temps en temps mais faut tomber dessus... et j'ai l'impression que c'est toujours le même style musical rock underground...

Nouvelle émission

Brest Underground vous propose de retrouver des groupes de la région brestoise en direct, des sessions acoustiques et bien sûr, toute l'actualité des concerts.

Le Vendredi de 19h à 20h. (à partir du 15 février)

Tout concourait à créer l'événement. Un public d'un millier de fans, des jeunes quadras en perfecto pour la plupart, venus retrouver les sensations ressenties 18 ans plus tôt à l'écoute de « l'Elite » ou « Police-Milice ». Une sono impeccable, des jeux de lumière sobres mais efficaces entourant un portrait géant du « Che ». Des musiciens en pleine possession de leur art d'où se détache un impressionnant guitar-hero, Norbert « Nono » Krieff.

Un album costaud et déjà disque d'or.
Anciens contre nouveaux Tous les ingrédients étaient réunis pour que cette unique date finistérienne de Trust soit mémorable. Mais, bizarrement, la mayonnaise n'a pas vraiment pris au-delà des trente premiers rangs, occupés par la frange la plus jeune du public. Visiblement, une majorité des fans n'étaient venus que pour s'éclater sur les incontournables du groupe : « Bosser huit heures », « Répression », « Marche ou crève » ou « Saumur ». Les nouveaux titres n'ont par contre pas déclenché l'enthousiasme des « anciens », à deux ou trois exceptions près. Pourtant, si l'on met à part une morne version de « Ailleurs », handicapée par l'absence de guitare rythmique, et un titre inédit, pas encore au point, qui devrait figurer sur le prochain album, les compos d' « Europe et Haine » passent bien le cap de la scène. « Tout ce qui est bon est mal », « Le temps efface tout », « Réac-prendre à vivre » ou « Lutter sans cesse » n'ont rien à envier aux anciens hymnes. Et « Elle disait », est un bien beau blues.

Le « cas » Bernie
Mais l'attitude de Bernie Bonvoisin en a irrité plus d'un. Son chant n'est pas en cause, mais autant « Nono », respire la joie de jouer à chaque mesure, autant son comparse chanteur semble ailleurs, privé du charisme qu'on lui connaissait, élevant un mur entre lui, l'artiste, et ses fans pour qui il n'aura que peu d'attention. Rock'n'roll attitude ? Ses interventions maladroites - « on peut jouer assis si vous voulez » - lui mettront à dos une part non négligeable du public. Dialogue de sourds qui débouchera sur quolibets et insultes. Le rappel, superbe, viendra heureusement compenser cette perte de crédibilité. L'enchaînement « On lèche, on lache, on lynche », « Le mitard » et « Gonna be some rockin » d'AC/DC a rallié tous les suffrages. Et le trop attendu « Antisocial » a, bien entendu, crevé le plafond.