Trist eo... Cricri a encore fait une victime.

Drôle de procès, ce vendredi, à Epinal. Le sosie de Gainsbourg est jugé devant la cour d'assises pour tentative d'homicide volontaire contre... le sosie de Johnny Hallyday. Les faits remontent à juillet 2011 et avaient fait à l'époque pas mal de bruit. Les deux hommes se connaissaient de longue date et nourissaient une vieille rivalité.

"Johnny a frolé la mort"
Les relations se sont envenimées en juin lorsque Michel Pacchiana, alias "Johnny", a été embauché pour entretenir les parties communes du lotissement où habite Denis Colnot, alias "Gainsbarre". Ayant peu goûté une répartie acide de "Johnny", "Gainsbarre" est sorti de chez lui avec un couteau et l'aurait planté dans la gorge de son concurrent. "La lame est passée tout près de la carotide. L’imitateur de Johnny a frôlé la mort. Il s’en est finalement sorti et a même pu quitter l’hôpital dès mardi", racontait à l'époque des faits l'Est républicain. Le sosie de Gainsbourg risque une peine de 30 ans de prison.

« Je vis un conte de fées ». La voix pleine d'émotion, Marie-José, une Française habitant à Tours, vient d'avoir la preuve ADN qu'elle a retrouvé son « bébé volé » en Espagne, après 44 années de recherche. « C'est quelque chose d'incroyable. C'est l'euphorie », a confié cette enseignante qui souhaite conserver l'anonymat. Son fils, qui fêtera ses 44 ans le 12 juillet, vit, lui, à Valence, là où il est né et a été adopté. Cette mère et son fils font partie des milliers de familles victimes du vaste scandale des « bébés volés du franquisme » en Espagne, qui a éclaté fin 2010 et qui pourrait toucher jusqu'à 300.000 enfants. La dictature de Franco permettait, en effet, l'enlèvement de nouveaux-nés lorsque les parents étaient des opposants de gauche ou quand l'enfant était né hors mariage. Des groupes de victimes affirment que le trafic a continué, après la mort de Franco en 1975 et jusqu'à la loi de 1987 encadrant l'adoption, notamment dans des cliniques gérées par des institutions catholiques qui faisaient croire aux parents que leur bébé était mort peu après la naissance.

Des bébés revendus

Marie-José, de père espagnol et de mère française, était une étudiante de 22 ans lorsqu'elle est tombée enceinte. Son père, « très, très dur », l'avait emmenée accoucher dans un couvent de Valence. Un souvenir « cauchemardesque », pour la Française, encore traumatisée par la « méchanceté de la mère supérieure ». Contrairement aux promesses de garder le bébé, le père l'avait donné aux religieuses, qui l'avaient ensuite revendu. Depuis, Marie-José, qui n'a « plus jamais reparlé à son père », n'a eu de cesse de chercher son fils. De son côté, Juan a appris, à 14 ans, par ses parents qu'il avait été adopté. C'est au décès de sa mère adoptive, en 2011, qu'il a commencé à chercher la vérité. Jusqu'à ce qu'une « cousine germaine lui raconte tout, il y a trois semaines ». « Depuis, on s'appelle tous les jours », confiait, hier, Marie-José.

REIMS (Marne). Ils sont soupçonnés d'avoir molesté un passager qui voulait manger un sandwich au jambon dans le tramway de Reims. Ils l'auraient frappé en invoquant un motif religieux.

ON en sait un peu plus sur l'agression d'un passager du tramway survenue ce week-end à Reims. Comme nous l'avions évoqué dans l'union de mardi, il se confirme que la victime a été frappée alors qu'elle voulait manger un sandwich au jambon.
Les faits se sont produits vendredi, vers 21 heures. Agé de 23 ans, le jeune homme a pris le tramway avec deux camarades pour se rendre à une soirée. Alors que la rame traversait le quartier Croix-Rouge, il a sorti de son sac à dos un morceau de pain et du jambon pour se préparer un sandwich.

Insultes

Un groupe de trois passagers se trouvait près de lui. Tous les témoins s'accordent à dire qu'à la vue des tranches de jambon, l'un des individus l'a apostrophé de vive voix en l'accusant de manger délibérément du porc devant lui pour le provoquer et porter atteinte à ses convictions religieuses (il a fait comprendre qu'il était musulman).

Surpris par cette accusation, le jeune homme a répondu qu'il n'avait l'intention d'offenser personne. Les récriminations accompagnées d'insultes ont pourtant continué de plus belle. D'après le plaignant et les témoins, l'individu, après avoir réitéré son refus de le voir manger du porc en sa présence, s'est précipité sur lui pour le frapper de coups de poing au visage.
Ses deux acolytes ont fait de même, puis les trois agresseurs sont descendus à l'arrêt suivant, du côté de la faculté Croix-Rouge.

Visage ensanglanté

Les coups portés au visage de la victime ont occasionné plusieurs blessures saignantes qui ont nécessité son transport aux urgences du CHU. « C'était très violent. J'ai cru qu'ils allaient lui fracasser la tête », déclare un témoin sidéré par la scène.

Le lendemain, sorti de l'hôpital, le jeune homme est allé porter plainte au commissariat pour des faits susceptibles d'être qualifiés en « violences volontaires » commises « en réunion » et « dans un moyen de transport collectif de voyageurs », deux circonstances aggravantes qui porteraient la peine maximale encourue à cinq ou sept ans d'emprisonnement selon la durée de l'incapacité totale de travail.
Les agresseurs sont toujours en fuite. Une enquête de police est en cours pour tenter de les retrouver.

J'espère que nos chères assos luttant contre le racisme vont déposer plainte contre ce fasciste dont la provocation est une véritable incitation à la haine. No pasaran!

Le Collectif associatif apporte son plein et entier soutien à la victime et se tient à ses côtés pour toute démarche judiciaire.

Le Collectif d’associations signataires :
• ACR, Action citoyenne rémoise, représentée par M. Ahmed El Mcherfi
• AEFTR, Association d’entraide franco-turque de Reims, représentée par M. Veli Ozturk
• AMCIR, Association de la mosquée et du centre islamique de Reims, représentée par M. Anouar Alami
• Briser les frontières, représentée par M. Mounir Byar
• CCIF, Collectif contre l’islamophobie en France, représenté par M. Samy Debah
• Comité 15 mars et libertés, représenté par M. Rachid El Haouari
• CRCM CA, Conseil régional du culte musulman Champagne-Ardenne, représenté par M. Ismet Ozturk
• JMF, Jeunes musulmans de France, représentés par M. Jawad Outaguerouine
• SOS Racisme Reims, représentée par Mme Tiguda Diaby
• UETD, Union des Européens turcs démocrates, représentée par M. Adem ISIK

NB : Les associations se constitueront partie civile.