Y'a du pétrole au Froutven ?

Les grands groupes français de la construction (dans l'ordre d'importance)

Vinci (1er groupe mondial de la construction), peu présent sur Brest, la filiale Sogea Construction réalise beaucoup d'ouvrages de génie civil type stations d'épuration. Ils s'occupent également des bassins de l'arsouille actuellement (filiale GTM). En revanche ils sont très présents dans les Travaux Publics à travers Eurovia que tout le monde connaît.

Bouygues (dont la filiale GTB sur Brest) s'est occupé de la Carène, ils sont sur des résidences à St-Martin et sur la nouvelle Bibiothèque Universitaire (mais juste ce qui concerne le gros oeuvre sur ce dernier chantier). Une autre de leurs filiales, Quille, s'occupe du port du château. A noter que la filiale GTB fait partie des sponsors du stad'. Bouygues Construction a réalisé les nouvelles tribunes du Stade de la Route de Lorient. Colas, grosse boîte de TP, fait aussi partie du groupe Bouygues.

Eiffage (anciennement Courte sur Brest, devenu Eiffage Construction Finistère ensuite). Ils sont beaucoup sur des ouvrages de type résidences, comme à St-Martin où ils partagent le chantier avec GTB. Ils réalisent un chantier dans une rue perpendiculaire avec la rue JJaurès. Ils sont aussi sponsors du stade (pancarte en tribune PenHuel ). A confirmer, mais ils me semblent qu'ils ont fait le gros oeuvre de l'aéroport avec l'entreprise brestoise MARC. Ils sont renommés à l'échelle nationale voire internationale pour la construction du pont de Millau.

Spie Batignolles (Mab Constructions sur Brest), ceux-là je les connaît pas trop, pas eu l'occasion de bosser avec eux. Beaucoup de chantier variés où ils font exclusivement de gros oeuvre (ils ne prennent généralement pas la maîtrise d'oeuvre avec contrats de sous-traitance).

Voilà un peu ce que je connais des grandes boites de BTP

Loul, c'est pas un peu chiant les sujets en doublon?

qui se tirent d'ailleurs la bourre pour toutes ces infrastructures (routes, ponts, parking...) qui peuvent assurer un revenu durant la periode d'exploitation convenue.

Bah pouquoi tu me dis ça à moi ? j'ai créé aucun des sujets sur le stade... Sinon pour répondre à ta question, en effet c'est peu lisible.

Autrement pour rebondir à ce que disait Greslee, Lagarge ne fait pas de bâtiment... c'est juste un cimentier . Vallourec fait des tubes et raccords en acier. Pas grand chose à voir.

et Veolia ?

Véolia c'est de la maîtrise d'oeuvre uniquement nan ? Ils doivent sous-traiter la totalité des travaux à d'autres boîtes je pense. Qu'en pense le SPS ?

nan nan ils font de tout

ils font bien du transport en commun

Du nouveau dans le Telegramme du matin.On apprend que le second partenaire du futur stade est le groupe Casino.Des compromis de vente auraient déjà été signés pour des terrains situés près d'Ikéa.Le projet pourrait donc avancer bien plus vite qure prévu .Reste aux pouvoirs publics de ne pas briser l'élan.

peut mette le lien du télégramme, je l'ai pas acheté encore

on peut pas l'article est payant

les terrains sont achetés 10 fois plus cher que le prix fixé par l' administration.

Si quelqu'un peut confirmer, les terrains proches du futur Ikéa étaient ils ceux prévus dans le projet initial de BMO pour l'implantation du futur stade ?
Sinon la zone du Froutven étant à vocation commerciale on risque un véto de BMO.

L'article du tlg :

La construction du grand stade s’emballe : Casino sur les rangs
A quelques minutes du coup d’envoi de Le Havre-Brest, Michel Guyot, président du Stade brestois 29, a « lâché » le nom du second investisseur privé potentiellement intéressé par la construction et l’exploitation d’un grand stade. Il s’agit de la société de grande distribution Casino, présidée par Jean-Charles Naouri qui, il y a quelques années, avait acheté le groupe Rallye d’Albert Cam.
Quel casting ! A ceux qui doutaient encore de l’attractivité du football à Brest, voici qu’en moins d’une semaine, la prestigieuse société Vinci (Stade de France, etc.) et la non moins puissante holding Casino montrent des signes patents d’intérêt pour la construction privée d’un grand stade de football au Froutven. Et uniquement là, n’en déplaisent à certaines querelles qui semblent désormais d’un autre âge. Car qui va cracher sur un investissement de près de 60 M€ ? Vinci veut Ikea à côté de sa construction et, selon nos informations, Jean-Charles Naouri aurait déjà engagé un compromis de vente avec les propriétaires concernés. Exit la solution guipavasienne de Quélarnou. Dans un tel cas de figure, les anicroches politiques locales font sourire.
Une figure connue
Second candidat sérieux à l’édification de l’enceinte, selon Michel Guyot, Jean-Charles Naouri est une figure de la finance bien connue à Brest. Ex-directeur du cabinet de Pierre Bérégovoy, reconverti dans la haute finance, il rachète des actions du groupe Rallye au milieu des années 90 et les échange contre des actions Casino, dont il va devenir le P-Dg. Le groupe compte, aujourd’hui, 9.000 magasins dans le monde.

M. Naouri est désigné manager de l’année en 2003. En 2002, il contribue à l’édification de l’espace Jaurès via Euris qui finance Altaréa, constructeur du site, et qui possède aujourd’hui Coat-ar-Guéven.
Des terrains négociés à prix d’or
Hier soir, le président Guyot a confirmé le vif intérêt de ce gros client pour le prochain stade. Il semble vouloir aller vite, très vite même. D’après nos sources, le groupe de Jean-Charles Naouri ne serait pas trop regardant sur le prix du m² à l’endroit où le grand stade pourrait grandir, n’hésitant pas à s’engager sur un tarif dix fois supérieur au prix fixé par les domaines. Tout peut-il désormais aller à la vitesse d’une frappe de Roberto Carlos ?
Accélération du mouvement ?
Pas sûr. Car le droit public est le Claude Makelele de l’ordre juridique. Pour faire simple, il récupère, il régule et laisse aux autorités publiques (mairies en cause, communauté urbaine) les possibilités de préempter les terrains et de délivrer les permis de construire. En bref, le dernier mot ne peut revenir qu’aux collectivités. Dès lors et en dépit de la force de frappe des investisseurs privés, le jeu va obligatoirement se recentrer sur le terrain politique. Les élus devront se montrer des arbitres tatillons, respectueux des règles, pouvant à tout moment sortir le carton rouge. Ils peuvent aussi reprendre le jeu à leur compte Rien ne dit en l’état que BMO a abandonné toute velléité pour construire à son compte un équipement dont la communauté n’a pas encore discuté au fond en séance du conseil. Mais quelque chose laisse pourtant penser qu’après des années passées sur un train de sénateur, le dossier « Grand Stade » va désormais goûter au rythme Ligue des champions dans le pays de Brest. Tendance Manchester United, quand Paul Scholes se met au pressing.