Eh oui, c'est le souhait du nouveau "président" de Grenoble, qui fait l'objet d'un "gros plan" dans le France Football d'hier, vendredi 6 mai, en page 34...
En fait, je met le mot président entre guillemets, parce que ce n'est pas vraiment le mot approprié...il est en effet défini plutôt comme une sorte de "décideur". D'ailleurs, il le dit lui-même: "La gestion, ce n'est pas mon affaire. Moi, j'établis les projets, j'essaie d'avoir les idées."

Voilà, on a donc un portrait pour le moins surréaliste de ce personnage atypique, ça vaut le coup d'oeil! "Watanabe, un sage en Isère"
Un drôle de bonhomme quand même, ce japonais! Il a l'air un peu dans son monde...Comme ça, on dirait encore une sorte de Abrahamovic à la française, un gamin qui a trouvé un nouveau joujou...

Le mec, il arrive en retard au conseil d'administration parce qu'il est allé "flâner dans les rues", il va s'évader dans la montagne en famille pour trouver l'inspiration, pour avoir des idées..."Stratégie, business plan, bilan, finances"? Non, "ce n'est pas mon monde" affirme-t-il!

Inventeur notamment d'une machine permettant de décripter les aboiements canins, il se veut résolument ambitieux: le rachat du Grenoble Foot 38 fait selon lui partie d'une "stratégie pour conquérir le marché européen"...
Le Directeur général du club, Jean-Paul Foity, confirme ces ambitions: "il nous a demandé la montée en trois ans et une participation à la Ligue des Champions d'ici dix ans."
"La Ligue des Champions dans dix ans, c'est pensé, assure Kazu Watanabe. On a construit un plan pour y arriver, quelque chose de sérieux. ce qui manquait à ce club, c'est une vue, un futur, un objectif. Nous sommes là pour apporter cela."
Ouais, enfin "nous sommes là", façon de parler, car en fait, ledit président japonais ne vient à Grenoble qu'une fois par mois, et pour faire quoi? Tirer des pénalties en short pendant une animation de mi-temps, se balader en montagne, ou encore prononcer des discours en japonais ,par traducteur interposé, sur les valeurs ancestrales japonaises de combat, d'ambition, les samouraïs, et tout ça...A noter aussi qu'il a choisi Grenoble "parce que c'était ce qui coûtait le moins cher en Europe"...

Pfiouuu, vraiment dingue, j'vous jure! Je savais que Grenoble était ambitieux, et que c'était un sérieux outsider cette saison, mais bon...De là à parler de Coupe d'Europe comme ça, maintenant, ça m'a l'air un peu prématuré quand même!
Rendez-vous en 2015, pour un Brest-Grenoble en Ligue des Champions...

Jestin avait bien promis la coupe d'Europe en l'an 2000