Je vous trouve dur avec Lorenzi les gars. Globalement il donne des infos et c'est moins révélateur que l'itw radio d'hier car la il peut se relire.
Il arrive quand même a se contredire car il dit ne pas pouvoir remplacer Honorat et en meme temps qu'il ne faut pas s'affaiblir.
Le seul truc qui me gêne vraiment dans cette échange c'est pas ce qu'il ne dit pas, mais sa volonté d'intervenir encore plus en cas de "probleme". Il fait trop de choses et est trop omnipotent. Il a tous les pouvoirs et ne délègue pas. Çà ne peut pas bien finir. Il parle du cas MDZ ok, on comprend qu'il lui reproche un coté un peu trop "sergent hartmann" mais ca ça se gère, à l'embauche et à l'usage. Mais Odo et JMF? Eau de boudin aussi. Dégommer l'entraineur quand ça tourne au vinaigre montre qu'il ne sait pas gérer sa relation aux entraineurs. Ca doit se savoir dans ce petit monde.
Tant que les résultats sont là et que les joueurs ne lachent pas l'entraineur il laissait filer. Pas un grand psychologue. Si Roy reste et arrive à maitriser la partie psychologie de groupe tant mieux. Ca doit négocier sec entre les 2.
Sur la taille au milieu de terrain cela semble coller avec Jonas Martin. Brest lui conviendra-t-il maintenant qu'il a 33 ans?
Sur l'installation en L1 je suis d'accord avec lui mais il ne donne pas d'axe de progression. c'est tant qu'on peut on se maintient. Ce n'est pas porteur. Lorient arrive a dégager du cash en cumulant des bonnes saisons (enfin surtout avant). C'est ce que faisait Guy Roux aussi.
Citation:
Directeur sportif du Stade Brestois, Grégory Lorenzi revient sur une saison mouvementée qui a vu le club finistérien se maintenir en Ligue 1 pour la quatrième fois de suite.
Cette saison a-t-elle été la plus mouvementée depuis que vous êtes en poste (2016) ?
Chaque saison a toujours eu ses périodes compliquées en interne, même celle de 2021-2022 qui a été difficile pour nous au-delà du sportif et de cette belle onzième place. La gestion des hommes n’avait pas été simple et on était dans la continuité de cela en début de saison. Pour moi, et c’est fou, j’apprécie plus cette fin de saison que celle de l’année dernière. Il y avait tout pour profiter il y a un an, c’était les 70 ans du club et par quelques soucis, la fête avait été amère, un peu gâchée. De nos quatre saisons en Ligue 1, la seconde partie de celle qu’on vient de terminer est la plus aboutie, la plus réussie. Elle est exceptionnelle, il ne faut pas le banaliser.
Quelles leçons tirez-vous de cette saison ?
Avec le recul, peut-être qu’il aurait fallu ne pas laisser faire certaines choses. Des gens se sont permis de sortir de leur rôle par rapport à des objectifs. J’aurais dû recadrer et j’ai voulu, peut-être, mettre ça sur la cause de l’incompréhension. Mais ça s’est aggravé. Avec un management un peu plus ferme, peut-être qu’on aurait évité cette mauvaise ambiance.
Vous évoquez Michel Der Zakarian et son staff ?
C’est un ensemble. Humainement, on a été assez secoué mais je ne veux pas non plus faire le procès de qui que ce soit. Peut-être qu’on a été trop gentil mais avec l’expérience, maintenant, si je sens que des choses peuvent dévier, j’interviendrai d’une façon différente.
Ces remous ont engendré un début de saison catastrophique.
Il y a eu plein de choses. Cette pression mal gérée concernant les quatre relégués, déjà. On a toujours été clair avec le président (Denis Le Saint) sur le fait qu’on serait dans un mini-championnat à 7-8 équipes pour le maintien et qu’on y mettrait nos moyens. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas bien travailler. Mais le recrutement qu’on pouvait faire, et celui qu’eux pensaient faire… Dès le départ, il y a eu une incompréhension totale sur le mercato. J’ai une part de responsabilité, car c’est moi qui connais l’enveloppe des transferts, et je ne me défile pas du tout sur ce point. Mais je suis aussi obligé de prendre en considération les choix de l’entraîneur, car c’est lui qui manage l’équipe. On se rend compte que la force, l’ADN du Stade Brestois, ce sont des joueurs revanchards qui ont envie de venir, des jeunes qui ont envie d’éclore. Pas de prendre des joueurs pour prendre des joueurs, ou des noms pour prendre des noms. Celui que j’ai payé le plus cher l’été dernier, c’est Lees-Melou, et il a rayonné. J’ai toujours dit qu’on avait une équipe capable de jouer entre la 12e et la 16e place et ça, ça avait été mal apprécié, c’était perçu comme un manque d’ambitions.
Ce mercato était-il raté, correct ou réussi ?
Les choses qu’on a faites cet hiver, il fallait les faire. On a rectifié les choses. Des joueurs nous ont quittés au mois de septembre et de janvier, c’était important par rapport à ce qu’est le Stade Brestois.
Quels joueurs ?
Des joueurs qui ne correspondaient pas forcément à notre ADN. Mais pour revenir à la question, l’objectif était de rester en Ligue 1, et on y reste. Quand on prend Noah Fadiga ou Achraf Dari, on sait très bien qu’il y a un temps d’adaptation. Les petits Taïryk Arconte et Karamoko Dembélé sont là pour progresser. Quand j’ai pris Lilian Brassier il y a trois ans, c’était pour faire de l’appoint. Comme Jean-Kévin Duverne, qu’il fallait sortir à un moment donné et qu’il faut garder maintenant. On ne peut pas prédire comment et quand les garçons arriveront à maturité. Quand on prend un joueur sur quatre ans et qu’on observe sur la deuxième année que ça ne correspond pas à ce que l’on souhaite, là on peut dire qu’on s’est trompé. Depuis des années, on est plutôt sur du positif quant au recrutement, on ne peut pas l’enlever.
Vous n’avez malgré tout pas été déçu de certains joueurs dans les attentes que vous aviez ?
La déception que je peux avoir, c’est sur la régularité de certains.
Quel bilan avez-vous fait avec Éric Roy ?
J’étais assez attendu sur le choix d’Éric, certains avaient déjà sorti les carabines avec la lunette et ils n’attendaient plus que d’appuyer sur la détente. Quand on a fait venir Éric, les gens avaient des préjugés, et je peux comprendre le questionnement. Certains disaient que je m’étais foutu de leur gueule car dans une réflexion, on voulait regarder s’il y avait un profil de jeune entraîneur. Mais entre la réflexion et la réalité, c’est encore différent. Je ne voulais pas d’un coach qui avait déjà fait le tour de 7-8 clubs en jouant le maintien. Éric n’avait pas une longue carrière mais j’ai surtout senti que le vestiaire pouvait en avoir besoin dans le but de redonner de la confiance, dire aux joueurs qu’ils en étaient capables.
Il est venu sur une « mission » de six mois. Le projet est-il transposable sur un, deux ou trois ans ?
Aucune idée. Mais quand ça marche, pourquoi se tracasser et regarder différemment ? Il y a une volonté de continuer, les choses avancent, on communiquera bientôt.
Concernant les fins de contrat, qu’en est-il ?
Haris (Belkebla) va partir. L’été dernier, il avait été clair dans le fait qu’il s’en irait la tête haute et je le remercie pour ces cinq saisons, il faut lui rendre hommage. Avec Duverne, on avait entamé des négociations. Il était prêt à nous écouter, il a eu une belle proposition, qui date du 6 août 2022, mais on n’a plus eu de retour. On me dit qu’il a changé d’agent, personne ne m’a contacté. La porte n’est pas fermée mais le dossier n’est pas actif non plus. Loïc (Rémy), je m’inclus là-dedans, on lui a donné une chance, on est surtout déçu pour lui. Cela n’a pas grandement impacté nos finances mais il a eu une aura dans le groupe. On ne continuera pas l’aventure avec lui. Sur Kenny (Lala), on est content de ce qu’il a apporté, cette rigueur défensive. Il a formé un bon binôme avec Noah. Avec Kenny, on a déjà pris contact avec ses représentants, il y a une volonté d’entamer des négociations. Concernant Grégoire Coudert, nous souhaitons le voir continuer chez nous.
Et sur les prêts ?
Mahdi Camara va rester, il a atteint les conditions pour que son option d’achat soit activée, on sait ce qu’il peut apporter. Bradley (Locko) n’a pas rempli les conditions pour que l’option d’achat soit levée, il appartient toujours à Reims mais on va voir avec le staff ce qu’il est possible de faire, on n’est pas fermé. Félix Lemaréchal (Monaco) était en contrat sur un prêt sec, il a un potentiel. Alberth Elis va retourner à Bordeaux. Joaquin Blazquez était aussi prêté avec une option d’achat qui devait être levée mi-mai, ce que nous n’avons pas fait car le montant est important. Il y a une réflexion.
Avez-vous identifié les postes précis pour le recrutement de la saison prochaine ?
Il faut qu’on se renforce sur les postes de latéraux. On aimerait aussi apporter de la taille au milieu de terrain sur l’aspect défensif. On recherche une touche supplémentaire offensivement, un joueur de couloir avec de la vitesse et de la profondeur. Un attaquant avec un profil différent de Steve Mounié, aussi. Ce sont les cinq postes prioritaires. Je ferai avec le budget alloué, je n’ai pas encore de visibilité à ce sujet.
Franck Honorat dictera le mercato du Stade Brestois ?
Si on trouve une volonté commune, il partira. Pour être clair, on n’arrivera pas à le remplacer par la même qualité technique, parce que ça coûte de l’argent et on ne pourra pas investir sur un élément comme ça. Ce sera peut-être un joueur différent, que l’on devra préparer, il faut le comprendre. J’aimerais avoir des joueurs plus forts, bien sûr, mais je ne pense pas qu’on en aura la capacité. Il y a un aspect économique qu’il faut prendre en considération. Mon président me donnera les éléments, sur ce qu’on peut faire ou ne pas faire.
Vous allez entamer une cinquième saison en L1. Le club est-il installé ou l’équilibre est-il encore fragile ?
On est encore un jeune club de Ligue 1. Rien ne garantit une stabilité dans l’élite. Dans ce championnat, dix places sont « réservées ». Donc on va encore se battre avec les sept autres même s’il peut y avoir des surprises, comme Clermont cette année. Il faut renforcer l’effectif, c’est indéniable. Surtout, il ne faudra pas s’affaiblir.