Il va planter des buts à l'AJA et s"amuser. Ensuite, il revient dans les environs de Brest pour ouvrir une mega-crêperie.

Alors ça c'est joliment vu !

Donc il voulait partir dès la reprise. Le club a donc pu travailler sur son remplacement et n'est pas pris au dépourvu.

Cette notion de " club historique " peut être appliquée a plusieurs clubs de Ligue 2.
Sochaux, Nancy, Bastia, Le Havre, Caen, Toulouse peuvent également être considérés comme historiques.
Qu'il dise plutôt qu'il voulait absolument rejoindre Furlan.

Depuis la saison dernière, il avait des appels du pied de JMF donc rien d'étonnant qu'il parte cette saison, c'était plutôt une évidence d'ailleurs, plus étonné que La Fauss ne l'ait pas suivi

Comme quoi , le SB29 et JMF sont restés en bons termes..

Bof ça ne veut rien dire. A partir du moment où tu as un joueur qui souhaite se barrer, difficile de le retenir. Lorenzi tout bon qu'il est ce n'est pas merlin l'enchanteur.

https://www.letelegramme.fr/football/st ... 1628092189

Parti à Auxerre, Gaëtan Charbonnier est revenu sur son départ du Stade Brestois, où il aura joué quatre saisons.Gaetan Charbonnier. (Photo d’archives Nicolas Créach)

Son départ du Stade Brestois

« C’est un tout, sportif et familial. Quinze jours, trois semaines après la fin de saison, une fois que tout s’était calmé, j’ai pris la décision de partir. J’ai mis les choses à plat, c’est quelque chose de bien réfléchi. Je sentais qu’il fallait partir dès cet été pour ne pas faire l’année de trop. J’ai vécu deux premières années exceptionnelles, mais ç’a été un peu plus compliqué par la suite. C’était le bon moment pour tout le monde que je parte. Si j’étais resté, ç’a n’aurait pas été à contrecœur, mais j’avais besoin de redonner un coup de boost à ma carrière, de voir autre chose ».

Le choix d’Auxerre

« J’ai eu d’autres propositions, notamment en Ligue 1, mais Auxerre s’est présenté. J’ai 32 ans, j’avais besoin de partir et on avait cette volonté (avec sa compagne) de se rapprocher de nos familles (il est originaire de Saint-Mandé dans le Val-de-Marne). Le fait de repartir en Ligue 2 n’est pas une question de niveau, ce n’est pas un en retour en arrière puisque c’est un projet pour jouer la montée ».


Sa relation fusionnelle avec Jean-Marc Furlan

« Je savais en allant à Auxerre avec qui j’allais retravailler, et comment. Je sais où je mets les pieds, que je ne repartais pas de zéro. C’est l’un des rares voire le seul avec qui j’ai eu cette relation, qui m’a compris, et comme je dis souvent, on ne fait jamais rien tout seul ».

Sa relation très froide avec Olivier Dall’Oglio

« Je ne vais pas m’étendre sur le sujet, car je n’ai pas envie de lui donner de l’importance. Moi, je suis droit dans mes bottes, voilà. Dans ma jeunesse, on m’a dit un jour, « qui se sent morveux se mouche ».

Sa relation très forte avec le public brestois

« Je ne remercierai jamais assez les supporters brestois. Dans les bons moments, c’est toujours facile de supporter, mais j’ai vécu une période un peu plus compliquée sur la première saison de L1, et je pense qu’ailleurs, j’aurais été sifflé. Je me souviens de ce match contre Bordeaux (en décembre 2019 en Coupe de la Ligue), qui est représentatif de tout ce qu’ils m’ont donné pendant quatre saisons. Émotionnellement parlant, toute la semaine avant cette rencontre, et le match en lui-même aussi, est le moment le plus fort de mon passage à Brest. Une semaine avant, contre Nice, je rate un penalty, je sors à la 75e et j’ai senti tout le public derrière moi, à m’aider pour essayer de me faire sortir de cette passe assez difficile. Et le match d’après, contre Bordeaux, donc, je retrouvai de la réussite en marquant… »

Le souvenir d’un seul match

« Ce match contre Lorient à domicile en Ligue 2 (en octobre 2018) à Le Blé. Quand on gagne ce derby, on sait qu’on va y aller, même s’il restait encore beaucoup de rencontres derrière. Ce jour-là, on sent qu’on va aller au bout si on ne fait pas les cons. De la veille à l’entraînement avec tous les supporters venus nous encourager, plus cette victoire, c’était un tout. On avait vécu 48 heures de folie ».

C'est clair que ce match de Lorient était énorme, tout était réunis : Soleil, chaleur, derby de haut de classement, scénario du match incroyable, stade plein, le jeu proposé niveau L1 !!! Un vrai bonheur

Il a certainement fait le bon choix, un club historique sur une bonne dynamique depuis la reprise en L2, un coach qu'il estime, et retrouve ses anciens camarades, une envie des supps auxerrois de voir le nouveau Charbonnier de l'AJA. Franchement c'est bien et les conditions sont là pour qu'il réussisse sa fin de carrière.

C'est marrant. Quand un joueur veut se barrer ou émet des idées de possible départ (Honorat récemment), il se fait aussitôt descendre. Là, Charbonnier veut partir, pas un mot ?

Leur situation est incomparable non?
Charbonnier malgré ses soucis ne s'est pas épanché dans la presse pour se barrer, il a passé un certain temps au club et a mérité d'être maître de son destin.
Honorat a eu de bonnes stats mais fin de saison foireuse et voudrait se barrer au bout d'un an.