Inscription: Mar 17 Aoû, 2004 23:43 Messages: 16871 Localisation: Ici c'est gris ! Has thanked: 0 time Been thanked: 0 time
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http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/match-inaugural-ici-c-est-l-arena-29-09-2014-10362890.phpSamedi soir, les handballeuses du BBH ont disputé leur premier match de la saison à domicile face à Mérignac : c'était une première aussi pour le public, qui a pu découvrir l'Arena dans le bouillonnement des cris des supporters. Dans les gradins comme dans la fosse, c'était le show. C'était, pour certains, la première fois qu'ils entraient dans l'arène à la toiture dentue, où se reflétaient encore les rayons du soleil couchant, samedi à 20 h. « C'est maintenant que tout se joue, dans les conditions d'un vrai match : on attend de voir la machine en marche », assure Marc, supporter du BBH, accompagné par sa petite famille. Comme eux, les quelque 4.000 spectateurs voulaient voir l'Arena en plein bouillonnement, tâter les gradins, s'imprégner de cette salle enfin sortie de terre. « Il faut qu'on prenne nos habitudes, qu'on s'approprie les lieux ! », lancent deux retardataires qui, perdus dans l'immensité du site, auront fait un tour gratuit avant de s'installer dans les gradins. Immenses, la salle, l'ovale des gradins, immenses, les couloirs, les traversées, immenses encore, ces baies vitrées qui connectent les salles entre elles... Dans les tribunes qui se remplissent, le nez en l'air, on regarde ces drôles de tubes qui garnissent le plafond, « un système sonore dernier cri », explique un fin technicien à son assemblée. Du Brésil dans l'arène Très tôt dans la soirée, les premiers venus ont pu profiter des shows brésiliens qui ont nourri le thème de la soirée : les danseuses du carnaval ont fait tressaillir leurs plumes au passage de François Cuillandre, qui a donné le coup d'envoi du match aux côtés des coprésidents du BBH, Gérard et Denis Le Saint. Peu de paroles et beaucoup d'actions : pas le temps de cligner des yeux, que le spectacle commence. Entre chaque temps mort, la capoeira, la batucada, les jongles improbables de Gauthier Fayolle, champion du monde de foot freestyle... La salle veut montrer qu'elle n'a pas pour elle que sa belle gueule : l'acoustique, la lumière ont largement contribué au chaud show... qui en a fait replonger plus d'un dans l'ambiance de cet été. Le cortège des premières fois Après quelques molles exclamations, enfin, il retentit, dans un premier balbutiement qui s'affirmera au long de la rencontre : « Ici c'est Brest ! ». Comme sorti de sa contemplation, le public enfin s'agite, et le bal des premières fois commence. Première balle dans la foule, attrapée par un heureux supporter, première huée à l'arbitre, première gamelle acclamée, premier but marqué, premier but encaissé, « et premier gwen ha du sorti ! », braille un Brestois qui n'aura pas eu la primeur du slogan local. Si, au sol, les filles du BBH ont aussi eu besoin de temps pour affirmer leur jeu, la ferveur des gradins a finalement signé la victoire de l'équipe : quand tous les spectateurs se sont levés pour la ola, le score était déjà fatal pour leurs adversaires mérignacaises : 24 à 18 pour les Brestoises et leurs supporters. Un match pour s'approprier les lieux, une première victoire dans la fosse aux lions : « Ici c'est notre Arena ! », crient une dernière fois les plus jeunes supporters qui, les lumières plein les yeux, ont inauguré leur nouveau terrain de jeu. EN COMPLÉMENT Parking difficile, tram facile ! La majorité de la foule est arrivée au plus tard à 20 h pour se balader sur le site. Malgré un manque de repères signalétiques pour guider le nouveau venu ? comme l'a dit Robert : « Ça n'aurait pas coûté plus cher d'indiquer l'entrée » ?, les lieux ont été chaudement accueillis par l'ensemble des spectateurs, qui en tireront un sentiment commun : « C'est une très belle salle, quand même ! ». Parqués dans les parkings Avant cela, la longue procession qui a opté pour le transport en voiture a dû faire avec le parking très vite complet de l'Arena, qui compte 520 places et quelques mètres carrés d'herbe écrasés par les plus audacieux : comme votre serviteur, une bonne partie des véhicules a donc décidé de se garer sur le parc voisin, dédié à une grande enseigne de la distribution. Les grilles de chantier n'étant pas encore tombées, les visiteurs ont dû faire le tour de la structure, et se sont fait rattraper par les usagers du tram, qui atterrissent directement au pied du complexe. Forcément, on prendra la mauvaise direction pour récupérer ses billets, et on en rira un peu, déboussolé par tant de nouveauté : au guichet, on devra se baisser (voir photo) pour entamer le dialogue avec les agents d'accueil, qui constatent eux aussi le premier couac de leur poste... Dans les gradins, les espaces réservés aux fauteuils et poussettes ont été appréciés, et les allées de la structure ont permis à près de 4.000 personnes de déambuler librement sans embouteillages pendant la mi-temps. Fallait prendre le tram ! Même à la sortie, la cohue n'a pas eu lieu, alors qu'à peine 20 minutes en arrière, le personnel de sécurité tâtonnait pour laisser ouvertes les portes de sortie. Enfin, ceux qui ont parié sur le tram n'ont pas été déçus par la fréquence des rames sur les rails : dès la fin du match, alors que le show battait encore son plein, deux rames en direction du centre-ville attendaient les premiers supporters sur le départ, pendant qu'une troisième, en direction de Porte de Plouzané, se remplissait progressivement. « Il faut que ça continue dans ce sens pour les prochains matches », jugent des usagers, qui ont apprécié l'efficacité du service et ont gentiment nargué la longue file d'automobilistes.
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_________________ Samedi 22/01/2011 , Jeudi 05/03/2015 , Samedi 02/12/2017 ... La coupe est pleine !
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