The Bank of England's policy makers highlighted import prices as a ``growing'' inflation risk and one of the reasons for this month's increase in the benchmark rate to 5.75 percent.

It isn't only the cost of imported goods that troubles King. On May 16 he said that British house prices are ``heavily influenced by what is happening overseas, independent of U.K. monetary policy,'' as wealthy foreigners purchase property.

New Zealand's Bollard is expected to raise the official cash rate to a record 8.25 percent this week, in part because overseas orders for butter and milk are pushing up dairy prices.

The Bank of Canada this month increased its key rate for the first time in more than a year to 4.5 percent partly because of surging investment in the western province of Alberta to develop the world's largest pool of oil reserves outside the Middle East.

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Les taux de la BCE probablement revus à la hausse en septembre

par Nigel Davies

LONDRES (Reuters) - La Banque centrale européenne va probablement relever son principal taux d'intérêt à 4,25% en septembre mais les économistes sont plus partagés qu'auparavant sur la probabilité d'une hausse supplémentaire d'ici la fin de l'année, montre une enquête de Reuters.

La totalité des 73 économistes interrogés a dit tabler sur un statu quo monétaire à l'issue de la réunion du jeudi 2 août de la BCE et 64 d'entre eux anticipent un relèvement de 25 points de base des trois taux directeurs lors de la réunion de septembre. Neuf seulement s'attendent à voir cette hausse repoussée à octobre.

Quelle bande de glands

PARIS (Reuters) - La Bourse a plongé sous la barre des 5700 points et terminé en baisse de près de 3% jeudi, avec l'ensemble des marchés européens et américains, alors que le sentiment se dégrade de nouveau sur le marché du crédit.

La journée a été marquée par une avalanche de publications de résultats et/ou de chiffres d'affaires, dont certains ont franchement déçu comme ceux de Thomson (TMS) (-13,14% à 12,23 euros) tandis que d'autres ont donné lieu à des prises de profits.

Le CAC 40 (PX1), qui avait tenté une remontée en ouverture (+0,46%), a clôturé en baisse de 2,78% à 5.675,05 points, tiré surtout par les financières et Arcelor-Mittal (-4,84% à 45,04 euros). Le volume a dépassé les 12 milliards d'euros, à 12,5 milliards d'euros, dont 8,59 milliards sur l'indice.

"Le franchissement du niveau pivot de 5.830 ce matin a déclenché un courant vendeur important avec des ventes 'stop loss'", commente Alexandre Le Drogoff, analyste graphique chez Aurel Leven. "On s'attend désormais à un marché assez faible dans les prochaines séances, en direction des 5.630 points".

"La baisse est assez violente et très généralisée", commente Bert Jansen, stratégiste actions chez Exane BNP Paribas (BNP). "Le marché commence à s'inquiéter de l'effet de contagion possible de la crise du crédit immobilier à risque ("subprime") sur l'activité aux Etats-Unis d'abord, puis dans le reste du monde."

Le secrétaire au Trésor américain en Chine, tensions sur la question du yuan

Le secrétaire au Trésor américain Henry Paulson va arriver en Chine lundi pour officiellement discuter avec les autorités de Pékin du dialogue stratégique entre les deux pays mais c'est en fait avec un pistolet dans le dos qu'il va se présenter à ses interlocuteurs.

Juste avant son départ, les parlementaires américains ont voté une loi durcissant le ton envers Pékin sur la question de la sous-évaluation du yuan, qui empoisonne les relations sino-américaines.

Henry Paulson apporte un message disant "je suis votre ami mais j'ai le Congrès... ces types ne veulent pas rigoler", indique Jay Bryson, économiste pour Wachovia Securities.

La Commission des Finances du Sénat américain a voté par 20 voix contre 1 jeudi une loi demandant au Trésor d'identifier les pays dont les devises sont "fondamentalement déséquilibrées", ouvrant ainsi la porte à d'éventuelles sanctions économiques contre eux. Elle vise avant tout la Chine.

"Depuis beaucoup trop longtemps, les travailleurs américains ont été les victimes de gouvernements étrangers qui recherchent un avantage concurrentiel déloyal en sous-évaluant leur devise", a accusé le sénateur démocrate Max Baucus, qui préside la Commission sénatoriale.

Paulson doit rencontrer à partir de lundi des responsables du gouvernement chinois pour discuter du "dialogue économique stratégique" entre les deux pays lancé l'an dernier. Celui-ci couvre les questions économiques mais aussi de protection de l'environnement. Mais la question de la sous-évaluation du yuan occupe tous les esprits.

Selon le secrétaire au Trésor, les parlementaires retiennent la mauvaise approche vis-à-vis des Chinois en privilégiant la menace de sanctions.

"Nous aimerions voir les Chinois bouger et montrer plus de souplesse", a-t-il admis vendredi mais "la bonne manière de traiter avec une nation souveraine n'est pas par le biais de mesures protectionnistes mais en leur montrant pourquoi c'est dans leur intérêt (...) de mener leurs réformes à bien", a-t-il ajouté.

Depuis une réévaluation du yuan de 2,1% en juillet 2005, les Chinois laissent flotter leur monnaie dans une marge de fluctuation relativement étroite.

Les Américains voudraient voir une réévaluation plus rapide ainsi que la mise en oeuvre de réformes économiques dans plusieurs domaines.

Alan Holmer, envoyé spécial américain chargé du dialogue économique stratégique, s'attend à des résultats concrets mais ne veut pas non plus imposer une solution aux Chinois.

"Le (yuan) s'est apprécié de 9,4% depuis juillet 2005 et notre opinion est que la Chine doit faire plus et plus vite", a-t-il dit lors d'une rencontre avec la presse, "mais il est tout aussi important que le Congrès comprenne que nous devons préserver notre relations économique avec la Chine".

Paulson va commencer sa visite par le lac Qinghai, le plus grand du pays est qui symbolise les défis environnementaux auxquels la Chine est confrontée. Il se rendra ensuite à Pékin mardi et mercredi pour des entretiens avec les responsables chinois dont le président Hu Jintao et la vice-première ministre Wu Yi.

Joel Naroff, qui dirige le cabinet Naroff Economic Advisors, reconnaît que le secrétaire au Trésor est dans une situation difficile.

"Le fait que l'administration américaine refuse d'être dure avec les Chinois relève de la géopolitique et sa volonté d'avoir les Chinois à ses côtés n'a rien à voir avec le commerce avec la Chine", dit-il.

"Si le Congrès ne poussait pas derrière, l'administration ne ferait rien", affirme-t-il tout en soulignant que Washington a des moyens de pression sur Pékin.

Selon lui, environ 10% de l'économie chinoise dépend des Etats-Unis pour sa survie. "Si nous éliminions ces 10%, l'économie chinoise s'effondrerait. Cela serait dur pour nous à court terme mais ils seraient anéantis", estime M. Naroff.

Henry Paulson apporte un message disant "je suis votre ami mais j'ai le Congrès... ces types ne veulent pas rigoler", indique Jay Bryson, économiste pour Wachovia Securities.

Selon lui, environ 10% de l'économie chinoise dépend des Etats-Unis pour sa survie. "Si nous éliminions ces 10%, l'économie chinoise s'effondrerait. Cela serait dur pour nous à court terme mais ils seraient anéantis", estime M. Naroff.

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