En tout cas "l'effet élection aux US" commence à s'estomper, on va pouvoir aller se chercher une petite mousse au frigo et regarder le CAC baisser tranquillement depuis son fauteuil... Attendons quand même les prochaines stats avant de se lancer...

INVESCO : Ne pas se précipiter sur le marché des obligations américaines
(Newsmanagers.com) - La baisse des prix du pétrole et de l'énergie a entraîné une contraction du taux d'inflation aux Etats-Unis, tombé de 4,3 % en juin à 2,1 % en septembre. Normalement, les obligations devraient profiter du relâchement des tensions inflationnistes. Cependant, dans le dernier numéro de la publication Market Update, les experts d'Invesco conseillent d’être prudent et de ne pas se précipiter sur ce marché obligataire. "Les menaces inflationnistes aux Etats-Unis n'ont pas été éliminées", notent-ils, en faisant remarquer que le taux d'inflation sous-jacent constitue un indice plus révélateur lorsqu'il s'agit d'estimer les possibilités d'inflation à long terme.

"Une augmentation du taux d’inflation sous-jacent malgré la baisse des cours du pétrole, associée à la paralysie d'une banque centrale ayant les mains liées du fait de la situation économique, ainsi qu'à un marché obligataire apparemment mal préparé à une telle éventualité : aujourd'hui, le marché obligataire américain est davantage porteur de risques que d'opportunités", mettent en garde les experts d'Invesco. "Il n'y aura des raisons de prendre des positions haussières sur le marché obligataire des Etats-Unis que lorsque les risques d'inflation auront été maîtrisés."

Euro/Dollar (spot): plonge vers 1,35/E ?.

(Cercle Finance) - Le Dollar est littéralement en perdition depuis une semaine (et il se replie de -4% en 10 jours, partant d'un support de 1,2750/E qui correspond au regroupement des moyennes mobiles à 50, 100 et 150).
La débâcle du $ est si rapide que le palier des 1,3260 est déjà rejoint (le voici au 'plus bas' depuis le 22 mars 2005)... sans qu'il ait réussi à se repositionner au-dessus des 1,315/E (nouvelle résistance court terme).
La sortie 'par la bas du corridor 1,2475/1,2975' constituait un signal de correction majeur et la règle du balancier induit un retracement des 1,35... voir du plancher historique des 1.3666/E.

Barclaycard, Britain’s most popular credit card, signalled yesterday that it expected its army of customers to default on an unprecedented £1.5 billion of debt this year.

Barclays said that it had tightened up its lending criteria in recent months. It rejects 57 per cent of credit card applicants. About 50 per cent of its cardholders pay off their balances in full each month, incurring no interest..

The problem has been worsening, the write-off rate rising from £19.5 million a week to £22.7 million and then £26.8 million in the previous three six-month periods.

Le marché s'envole après les déclarations de la BCE

Le marché semble reprendre une bouffée d'air après les déclarations du président de la BCE en milieu d'après-midi. A 15 heures, le CAC 40 (PX1) a littéralement décollé pour gagner à 16h15 pas loin de 1%.

Et pourtant, le président de la BCE a annoncé comme prévu une nouvelle hausse des taux de 25 points de base à 3,50%. En outre, Jean-Claude Trichet a assuré que sa politique était toujours "accommodante", que les taux étaient bas et la liquidité abondante. Du coup, le marché s'attend d'ores et déjà à une nouvelle hausse d'un quart de point pour le premier trimestre 2007 mais pas avant février ou mars.

Mais le marché a apprécié de voir que la vision de Jean-Claude Trichet rejoignait celle de certains experts qui s'attendent à une voire deux hausses l'an prochain pour atteindre un loyer de l'argent plutôt à 4% dans un an, en fonction de l'évolution de la parité euro-dollar.


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Bon je vois bien un "Krach" du marché actions (similaire à celui du mois de mai) dans les 10 jours, si je me trompe merci ne pas se fout' de ma tronche... En tout cas les niveaux actuels sont à surveiller, le lait est sur le feu (mais la casserole peut ne pas déborder )...

WASHINGTON (AFP) - L'économie mondiale est à un tournant, et même si ce n'est pas le scénario le plus probable, une récession américaine liée à l'immobilier ne peut être exclue, a averti mercredi la Banque mondiale.
"L'économie mondiale se trouve à un tournant" et "les ingrédients sont en place pour un atterrissage en douceur", qui reste le scénario le plus probable, a estimé Hans Timmer, chargé du suivi des tendances mondiales, à l'occasion de la publication mercredi du rapport semi-annuel de conjoncture de la Banque.

Cependant ces périodes charnières sont toujours pleines d'incertitudes et "il reste certains risques", a-t-il souligné.

La Banque mondiale table sur un croissance mondiale de 3,2% l'an prochain dans le monde, après 3,9% cette année. Les pays en développement devraient faire beaucoup mieux (+6,4%) que les pays riches (+2,4%) en 2007, après une dichotomie similaire en 2006 (+7% contre +3,1%).

L'institution juge que de nombreux facteurs pourraient entraîner "un ralentissement plus marqué", notamment lié aux marchés immobiliers.

Elle dresse un parallèle avec le début du XXe siècle, qui avait connu une forte croissance. "Mais au lieu de continuer comme les principaux économistes le prévoyaient à l'époque, le monde a plongé dans la Grande dépression", note-t-elle.

La Banque cite quatre grands risques:

- une crise immobilière pourrait provoquer une récession aux Etats-Unis. Le marché s'est retourné cette année et il y a un risque que le ralentissement soit beaucoup plus important, souligne la Banque, selon qui "un tel choc provoquerait une récession aux Etats-Unis". Cela conduirait à un ralentissement de la croissance dans d'autres parties du monde, "mais pas forcément à une récession, notamment dans les pays en développement", a estimé M. Timmer.

- une période de surchauffe de l'économie mondiale pourrait entraîner ensuite un ralentissement plus marqué. De plus, "des pressions inflationnistes pourraient continuer à apparaître" et on ne peut exclure que les prix des matières premières augmentent encore.

- un choc pétrolier pourrait perturber la croissance.

- les déséquilibres mondiaux pourraient avoir des problèmes à se résorber en douceur. Pour la Banque mondiale, le risque à moyen terme est que les ajustements se fassent par le biais financier, si par exemple "les investisseurs perdent rapidement confiance dans le dollar, provoquant une crise des changes, des taux d'intérêt beaucoup plus élevés et un affolement des marchés financiers".

Le rapport, intitulé "Gérer la prochaine vague de la mondialisation", consacre une large part aux défis et aux opportunités de la globalisation des marchés.

"Le nombre de personnes ayant moins de 1 dollar par jour pour vivre pourrait être réduit de moitié, de 1,1 milliard actuellement à 550 millions en 2030", a estimé François Bourguignon, économiste en chef de la BM. Mais "certaines régions, notamment l'Afrique, courent le risque de rester à la traîne" et "les inégalités de revenus pourraient s'accentuer dans bien des pays", a-t-il ajouté.

La mondialisation "intensifiera probablement" les pressions sur le patrimoine mondial. "Les pays vont devoir faire un effort concerté pour renforcer leur rôle dans les domaines mettant en jeu les biens publics mondiaux, qu'il s'agisse de réduire le réchauffement planétaire, d'endiguer les maladies infectieuses comme la grippe aviaire, ou encore d'empêcher la destruction des ressources halieutiques mondiales", note la Banque.

La BM estime que le réchauffement planétaire constitue un "risque grave", avec une hausse des émissions annuelles de gaz à effet de serre de l'ordre de 50% d'ici à 2030. Pour éviter cela, les responsables politiques devront promouvoir une croissance "propre", affirme-t-elle.

Elle dresse un parallèle avec le début du XXe siècle, qui avait connu une forte croissance. "Mais au lieu de continuer comme les principaux économistes le prévoyaient à l'époque, le monde a plongé dans la Grande dépression", note-t-elle.

Le fait marquant est venu de la couronne islandaise, qui a perdu jusqu'à 4,6% à 72,60 couronnes contre un dollar, son plus bas niveau depuis le 1er août, après un abaissement de la note souveraine de l'Islande par l'agence Standard and Poor's, qui a fait chuter les obligations du pays.

Jeudi, la banque centrale islandaise avait pourtant relevé une nouvelle fois son taux d'intérêt directeur, afin de lutter contre une forte inflation et de soutenir la devise.

Le forint hongrois en revanche est resté relativement stable après une décision similaire de l'agence de notation Moody's aux dépens de la dette souveraine de la Hongrie.