Tout le monde ne peut pas se le permettre...

OOooooh !

Genre avec mes 1650€ bruts je suis un bourgeois

Nan, mais j'économise ailleurs. J'ai pas d'Ipod, pas de forfait Mobile, je m'habille où qu'c'est pas cher. Chacun ses choix Tial
Et puis tout est relatif : un panier légume c'est pas cher non plus ! Je parle pas de supermarchés Bio !

Je n'ai pas d'ipod monsieur l'oiseau noir

Courage, camarade, un jour nous vaincrons !

remarque l'ipod c'est presque une pomme enfin y'en a une dessus

Sinon, je suis d'accord pour respecter les saisons des fruits, j'étais sur le cul de savoir que tant que ça de gens mangeaient des fraises en hiver.

Gariguette vaincra

Et que dire des tomates alors !!!

Ben un bonne tomate c'est pas dégueu... perso je suis plus perroquet!

l'été alors

L'été où mon perroquet? Mais si madame, je suis allé aux toilettes et mon perroquet a disparu... même pas le temps de finir de saliver sur les dernières gouttes de menthe qui constellaient mon verre d'un vert blupien!

je préfère la mauresque

ben moi je vais prendre un demi parce que là je comprends plus rien

a Brest tout finit par la liche.

Un avis assez intéressant sur ce film (c'est un peu ce que j'essayais de dire hier) :

La version complète est à l'adresse : http://h16.free.fr/index.php?2007/04/26/344-l-horreur-documentaire


Si vous ne voulez pas tout lire, les passages clés sont :


Avec ce nouvel opus des documentaires-étendards, nous assistons à l'émergence d'une véritable mode.

Le documentaire est rarement propulsé en haut de l'affiche. Parfois cependant, le public rend hommage à d'excellentes réalisations. On pensera ici au Monde Du Silence de Cousteau, ainsi que le récent succès de la Marche de l'Empereur ou, dans une catégorie proche, à Microcosmos.

Mais en parallèle se développe toute une faune interlope de documentaires tous coulés dans le même moule, dont le but n'est plus de fournir un document, une information qui se voudrait, sans être impartiale, tout au moins équilibrée, mais bien une vision franchement partisane, dans l'humeur du moment.

Attention, ne nous méprenons pas : ici, le fait, en soi, de réaliser un film engagé n'est pas problématique. C'est bien le choix de le présenter comme "documentaire" qui induit un biais puisqu'il documente, certes, mais à charge et sans le dire ouvertement.

Et quand le réalisateur admet qu'il veut essentiellement faire passer une idée, on constate une absence parfois maladive de raisonnement ou d'étaiement des thèses développées

Le but, ici, est clairement d'instiller un sentiment plutôt qu'une réflexion.

Pourquoi le documentaire ? Peut-être parce qu'encore une fois, le marché s'adapte très bien aux consommateurs. Les djeunz, les collectivistes en herbe ou assumés, les fluffys altermondialistes et autres ponchoïdes larvaires ne lisent pas de livres.

Le médium "livre" étant écarté, il en faut un nouveau, simple, efficace, et qui rapporte. Pour plaire au consommateur,
- il devra répondre rapidement à une quantité de questions qui peuvent se bousculer dans sa tête : il sera donc composé d'images-chocs, de constats lapidaires et non-discutables,
- il devra se contenter d'une analyse très rapide, faire ce qui se voit tout de suite
- il devra dénoncer, d'une façon ou d'une autre, le capitalisme, mais l'utiliser à fond pour se faire connaître et rapporter (financièrement) plus qu'un peu de gloire à son auteur.

Là, on touche au cynisme du mécanisme. Le côté artistique, d'ailleurs, vient peut-être de là...

En conséquence, le nouveau médium qui rapporte, le documentaire aware, doit donc se tenir à côté de la télé, de la playstation, pas trop loin du canapé, et, si possible, utiliser ce magnifique outil qu'est l'écran de télé

Après quelques séances assez musclées, le cerveau-gras ainsi obtenu n'a aucune utilité intellectuelle mais devient vite accro à la matière qu'on lui sert.

Munis de ces petites boulettes pré-mâchées, smarties commodes de culture facilement partageable, on pourra alors faire le dandy dans les soârées-cocktail, fustigeant les erreurs du capitalisme et les errements du libéralisme qu'on ne connaîtra, finalement, qu'au travers du prisme très coloré de ces documentaires.

Pourtant ... un autre documentaire est possible !

Ouaip, mais là encore on critique une forme (le documentaire) en délaissant le fond (l'aberration totale de notre système de consommation).

Donc moi je retourne la critique de l'auteur de l'article contre lui.

C'est bien beau de critiquer la mondialisation de la consommation, mais faudrait peut-être arrêter d'acheter vos briques de soupes de chez Liebig, votre mayonnaise Bénédicta ou vos frites de McCain, et enfin commencez à épluchez vos patates et faire la cuisisne tout seul bon dieu !.


Et puis si vous ne savez pas faire, bah au lieu de faire branlette chez Edouard L. ou chez Aimé Jacquet, bah venez faire un tour chez votre artisan charcutier traiteur !
(allez hop une pub de plus )