La requête ne m'est pas adressée mais je me sens visé.

Une équipe peut prendre tous les risques en jouant le contre.

Jouer offensif, c'est envisager la maîtrise du ballon non pas comme une phase d'attente frileuse destinée à fatiguer l'adversaire, mais comme une phase dynamique de construction qui doit déboucher sur une occasion de but.

Tu me donne à moitié raison dans ta réponse oui je suis d'accord avec toi, jouer offensif c'est une dynamique de construction, encore que pas toujours, et comme opposition tu donne une phase d'attente frileuse... Or qui n'est pas frileux prend des risques. Mais ce n'est pas une critique du jeu offensif, j'en suis fan, mais la prise de risque est intrinsèque au jeu offensif, comme la non prise de risque est la base d'un jeu dit défensif.

Et le jeu de contre, qui subit pour mieux surprendre ?
Il y a une prise de risque, mais en défense.

Le jeu appelle la faute, comme dirait Jean-Mimi.
On peut l'attendre, ou chercher à la provoquer.
Le jeu offensif vise la deuxième option, par la maîtrise, la construction.

Exact dare, bonne réfléction sur la contre attaque, je n'y avais pas pensé dans mon raisonnement

ça philosophe foot à bloc!

bon sinon Domenech va rester, Platini le soutient en plus de ça

j'aime bien l'hommage de Torres à Benitez (vu sur lequipe.fr)...


Torres remercie Benitez 05/07/2008 17:21

Fernando Torres n'est pas ingrat. L'attaquant espagnol, auteur du but victorieux en finale de l'Euro, explique que son entraîneur à Liverpool Rafa Benitez y est pour beaucoup dans son succès continental avec la Seleccion. Il révèle notamment la capacité de Benitez à toujours garder ses joueurs sous pression, même lorsque tout semble aller pour le mieux : «Mon Dieu, ce gars ne vous laisse jamais respirer», explique le joueur, auteur de 33 buts toutes compétitions avec les Reds cette saison.

«Dans un club comme Liverpool, vous ne pouvez pas vous asseoir après avoir marqué une série de 20 buts et vous dire "ok ça va pour aujourd'hui". Après cela, Benitez est encore et toujours sur votre dos lors de la phase d'entraînement suivante». Ce penchant féru pour le travail et rien que le travail ne déplaît pas à Torres, qui estime qu'à long terme, ce mode de fonctionnement ne peut que lui être profitable : «On peut ne pas toujours avoir envie de quelqu'un qui nous serre d'aussi près mais, à terme, je suis certain que tout le monde le remerciera pour ça». (Avec AFP)


parce que même si c'est le sélectionneur qui les met sur le terrain, c'est grâce aux coachs des clubs qu'ils progressent et qu'ils travaillent cette mentalité de winner... certains l'oublient parfois...