Le fond du problème est :
IL N'Y A PLUS DE POSTES A POURVOIR !
La croissance des années 70 c'est terminé...
Les augmentations de salaire jusqu'aux années 80 c'est terminé...
On a plus un ascenseur social mais un descenseur social.
30 % des jeunes de moins de 30 ans sont au chom'du.
Ecart de salaire entre quinquagénaire et trentenaire en 2000 : 40 %,
Ecart de salaire entre quinquagénaire et trentenaire en 1977 : 15 %.
Les jeunes sont sacrifiés... Et ce n'est que le début...
Vous auriez du regarder la guerre des générations sur Arte cette semaine.
Dans le topic "les retraités vous dosent... merci" je donne un lien vers une émission de Télé : Ripostes... Regardez cette émission...
Voila le lien
http://www.alternative-liberale.fr/m247 ... ions_.htmlVous comprendrez le fond du problème...
D'ailleurs ce n'est aps le système éducatif qui est en faillite c'est notre société toute entière, on a leurré les jeunes :
- en leur faisant croire qu'ils auraient un travail valorisant en fonction du nombre d'années d'étude,
- en abaisant les sélections d'entrée et en diminuant le niveau afin de "berner" le plus possible de jeunes (ben oui il vaut mieux qu'ils soient sur les bancs plutôt qu'inscrits au chomage...),
- et le plus tard ils se rendront compte qu'il y a "problème" mieux c'est.
Il s'agit d'une duperie dont les jeunes ont été les victimes, je m'étonne qu'ils se soient laissés faire (et berner) sans rien dire...
Les jeunes ont été escroqués par leurs ainés...
Afin que ces derniers puissent continuer à se partager le gateau...
L'école ne sert en rien à former les gens pour le monde du travail mais à retenir le plus possible de monde sur les bancs afin de les "entuber" le plus longtemps possible.
Les sociologues et donc les hommes politiques savent depuis 1975 qu'il y allait avoir un problème... celui ci a été réglé de la meilleure façon qui soit pour les hommes en place ... au détriment des jeunes.
Vous avez entre 20 et 35 ans...
SACHEZ QUE VOUS FAITES PARTIE D UNE GENERATION SACRIFIEE.
Vous vous êtes fait "entuber profond" par les baby boomers.
S'il n'y avait pas les aides de "papa maman", cela fait longtemps qu'il y aurait eu une crise majeure en France...
Nota Bene : les jeunes de banlieue eux n'ont pas papa maman derrière pour assurer un minimum décent à leur progéniture...
Ce n'est pas parce que ce sont des "racailles" qu'il y a des problèmes... C'est que depuis 30 ans nos hommes POLITIQUES SONT DES POURRIS,
il ne faut pas confondre...
Le jour où les jeunes ne pourront plus être soutenus par papa maman... (Les enfants des personnes nés entre 1960 et 1975... L'ascenseur social commencait à bien merder), ce n'est pas que dans les banlieues qu'il va y avoir du grabuge, c'est un petit peu partout...
Rendez-vous en 2015...
PS : Je ne suis pas FN (ça me dégouterait plutôt) mais JMLP donnait un chiffre, on forme chaque année 7000 psychologues il y a 200 postes à pourvoir... Je ne peux pas vérifier ce chiffre mais je le crois...
Nous sommes dans la république d'UBU roi.
Bonne analyse. Dans la même veine, je conseille le livre "
Les mouvements sociaux de 2005 et 2006 ont révélé une crise profonde : les nouvelles générations sont plongées dans un grand désarroi et leur soutien au système se délite progressivement. Les jeunes de banlieues constatent qu'ils n'ont rien à en attendre, les étudiants que leurs diplômes ne leur garantissent pas l'emploi, les trentenaires que l'ascenseur social est en panne. Tout se passe comme si la France avait sacrifié sa jeunesse pour préserver coûte que côute son « modèle social », lequel profite essentiellement aux baby boomers. Comment en est-on arrivé là ? C'est à cette question que répondent, sans préjugés ni tabous, Patrick Artus et Marie-Paule Virard dans ce livre incisif. Depuis les années 1970, les politiques économiques menées en France, marquées par l'obsession du court terme et les postures idéologiques, n'ont pas préparé l'avenir. D'où le noir aujourd'hui : productivité déclinante et vieillisement démographique, permanence du chômage de masse, déséquilibres structurels des systèmes de protection sociale, repli de l'industrie dans la compétition internationale, argent public consacré au financement des priorités du passé dans un contexte de déficits et d'endettement élevés... La génération au pouvoir n'a-t-elle pas, par égoïsme et imprévoyance collective, « ruiné » l'avenir de ses enfants ? À partir d'une analyse décapante, les auteurs montrent pourquoi le statu quo n'est plus possible face aux défis actuels - en particulier le « boom » économique chinois, dont les conséquences sont trop souvent sous-estimées. Et ils proposent des pistes de réflexion susceptibles de redonner espoir aux jeunes générations. Mais qui constituent aussi une interpellation difficile à ignorer pour les responsables politiques, de quelque bord qu'ils soient.