Très bon discours de Geert Wilders, devant le Parlement néerlandais, le 17 septembre.
Citation:
« Madame la Présidente,
Nous sommes ici aujourd’hui pour discuter le budget de l’année 2009. Un budget malhonnête proposé par l’un des pires gouvernement qu’ait connu la Hollande. Aujourd’hui, nous nous entretenons aussi de la situation actuelle du pays. Et quiconque la regarde avec attention n’a guère de raison de se réjouir.
« Un marocain à un journaliste : “Dans 10 ans, nous serons les maîtres ici. Et on mettra votre putain de Reine dehors” »
Ce pour quoi j’en veux le plus au gouvernement, c’est pour les dommages qu’il cause à notre société. Les Pays-Bas ne sont plus le pays dans lequel nous avons grandi.Ce n’est plus un pays homogène. L’Empire de Balkenende, notre premier ministre, est scindé en deux.
D’un côté, notre classe dirigeante et ses soi-disant idéaux : ceux de la société multi-culturelle, des impôts toujours plus élevés, de l’hystérie climatique, de l’irrépressible islamisation du super-état bruxellois, de l’aide au développement en dépit du bon sens, et de la dilapidation de subventions dans le puits sans fonds des Antilles Néerlandaises.
Et cette élite trouve tout cela fort bon, tant que la manne des fonds publics continue d’irriguer les chaînes de télé publique (1), les écologistes et les artistes en vue. Ils sont les disciples de Geert Mak (2), de Doekle le dhimmi (3), d’Eveline Herfkens (4) et d’Al Gore. Ce sont tous les habitants des beaux quartiers et leurs encombrants amis.
« Ces marocains qui cassent tout, l’élite les appelle “nouveaux Hollandais”. Je les appelle des colons musulmans. Ils ne sont pas venus ici s’intégrer, mais pour conquérir et soumettre.
Mais «l’idéal» de l’élite politique est un projet minoritaire. Plus personne n’y croit pratiquement, hormis une coterie de moins en moins nombreuse de gauchistes sous perfusion d’argent public, ou dont l’emploi est garanti par les subventions, par le gouvernement ou par un groupe de pression : des musulmans professionnels, des extrémistes du climat professionnels, des présidents d’associations professionnels, des lobbyistes professionnels…
On se souvient pas exemple de Bert Bakker, ce député d’un parti [le D66] censé développer la démocratie et devenu depuis un parti de gauche, adepte de l’apaisement. Que de discours intransigeants et politiquement corrects n’a-t-il pas prononcés !
Selon Bakker, tous les membres du Parti de la Liberté que je dirige étaient d’odieux racistes, de vulgaires voyous. Il l’a écrit dans je ne sais quel article. Aujourd’hui, à la suite de l’action du ministère Turc des questions religieuses, il a perdu son siège de député aux dernières législatives. C’est Melle Koser Kaya qui s’en est emparé.
60% des Néerlandais considèrent l’islam comme la plus grave menace envers notre identité et 60% estiment que l’immigration de masse est la plus grave erreur commise depuis la guerre
M. Bakker s’efforce aujourd’hui de racler les fonds de tiroir en faisant du lobbying pour une firme aéronautique et… il a rendu une petite visite à notre parti ! Lèche-bottes et baratin. Nous avons répondu à M. Bakker qu’il pouvait aller se faire voir. Faire du lobbying, passe encore, mais pas avec nous. Et voici que Bert fait un virage à 180 degrés ! J’ai trouvé dans mon courrier de plates excuses : « Désolé, Geert, je m’aperçois tout à coup que vous n’êtes plus des racistes.»
Voilà les manières de notre classe dirigeante. En public, ils prennent des positions politiquement correctes intransigeantes. Et au moindre problème, ils envoient de petites lettres d’excuses. Certains ont des idéaux et sont inflexibles. D’autres n’ont aucune dignité. Bert Bakker est le symbole même de notre classe dirigeante : un compte en banque bien rempli vaut mieux que des principes. Voici pour la première partie du royaume.
Hélas, Madame la Présidente, il existe aussi une autre Hollande. Ma Hollande. Celle des gens qui doivent payer l’addition, au propre comme au figuré. On les vole, on les menace.
Des gens qui plient sous le poids de la terreur de rue, sous le fardeau des impôts et souffrent de cette volonté de faire des Pays-Bas un pays socialiste.
Pour eux, rien ne tombe jamais du ciel. Ce sont eux qui ont construit notre pays. Ils n’ont jamais cru aux carabistouilles multiculturelles de la gauche, aux élucubrations climatiques, ou au soutien financier à la mafia des Antilles.
On les entend rarement, ces gens là, au Parlement. On les voue aux gémonies. Ce sont des xénophobes, des bouseux de province.…
Le gouvernement méprise cette Hollande là, et agit systématiquement en faveur de l’élite. Jamais en faveur des gens ordinaires, qui règlent la facture.
Les colonisateurs brûlent les véhicules de police et les policiers se voient dire « nous savons où se trouve l’école de tes enfants ».
Ceux qui s’interrogent sur le fait que les néerlandais ont une vision de la politique de plus en plus cynique devraient se pencher sur cette division des Pays-Bas. Et ils doivent se demander comment faire pour réunir ces deux parties.
L’écart entre le peuple néerlandais et les élites n’est nulle part plus criant qu’en matière d’immigration. Près de 60% des Néerlandais considèrent l’islam comme la plus grave menace envers notre identité. 60% estiment que l’immigration de masse est la plus grave erreur commise depuis la guerre. Ici, au Parlement, ils sont à peine 6% à penser la même chose.
Cette société multi-culturelle est une entreprise coûteuse. Une étude gouvernementale datée d’il y a quelques années a montré qu’une famille immigrée non-occidentale coûte 230 000 euros aux contribuables néerlandais. Soit plus de 100 milliards d’euros au total. 100 milliards, Madame la Présidente. C’est ce que nous avons englouti dans ce projet multiculturel. 100 milliards d’euros.
Songez à ce que nous aurions pu faire de cet argent. Nous aurions pu fournir des chambres individuelles à tous nos anciens en maison de retraite, il y a des années, chacun avec son infirmière. Nous aurions tous pu arrêter de travailler dès l’âge de 50 ans. Ou donner à chacun un voilier en cadeau. Nous aurions pu créer un autre pays, juste pour le plaisir. Nous aurions pu nager dans l’opulence.
En lieu et place de cela, nous poursuivons le rêve gauchiste d’amener la moitié du monde musulman aux Pays-Bas. Plus le troupeau d’électeurs de l’église gauchiste est grand, mieux c’est. Je me dis parfois que dans l’avion qui les amène ici, on leur enseigne déjà : « Votez pour Wouter Bos [ministre socialiste des finances] et il vous fournira des prestations sociales. »
Mais qui paie l’addition ? Qui paie ces 100 milliards ? Ce sont bien ceux qui ont construit les Pays-Bas, ceux qui travaillent dur, ceux qui économisent dûment et paient des impôts. Les Néerlandais lambdas qui n’obtiennent rien pour rien. Henk et Ingrid paient pour Mohamed et Fatima.
z0332.jpgEt cette somme gigantesque ne comprend même pas la réhabilitation des quartiers de Vogelaar [quartiers composés en majorité d’immigrés et qui seront réhabilités, une idée de l’ex-communiste, ex-patron d’Unilever, et actuellement ministre socialiste du logement], ou les coûts exorbitants de la criminalité. Quasiment un tiers des crimes sont commis par des immigrés extra-européens. Quant aux statistiques des vols avec violences, ces mêmes immigrés en commettent plus de 60%. Pourquoi n’entends-je jamais le Premier Ministre en parler ?
Ce dont les Pays-Bas ont besoin, ce sont des peines plus lourdes, des peines planchers. Si vous laissez faire les juges, ils suivront le programme du D66 (parti de gauche) et donneront aux criminels 100 lignes à copier pour un viol, ou une condamnation “alternative” pour un double meurtre.
Le gouvernement refusant d’agir, le Parti de la Liberté proposera une loi visant à introduire des peines planchers. Le problème de la criminalité doit être combattu et sanctionné plus fermement. «All you need is love », ça suffit. Il nous faut plus de « Jailhouse Rock » [le rock de la prison, chanson d'Elvis Presley].
Madame la Présidente, nous sommes en train de perdre notre terre. Nous somme en train de perdre la Hollande. Nous la perdons à cause d’une immigration de masse qui reste incontrôlée. Nous la perdons face à une culture violente et primitive. Nous la perdons face à des voyous marocains qui passent leur temps à se moquer du monde, à cracher et à agresser des innocents. Ils rendent nos écoles et nos rues dangereuses. Ils font un doigt d’honneur devant nos cortèges funéraires, menacent et agressent les médecins et les ambulanciers, frappent les homos, sifflent les femmes en les traitant de « putes ». Ils acceptent sans broncher nos prestations sociales, nos maisons, nos médecins. Mais en aucun cas notre culture et nos valeurs.
«All you need is love », ça suffit. Il nous faut plus de « Jailhouse Rock ».
Madame la Présidente, la classe dirigeante de ce pays nomme ces marocains qui cassent tout — de façon fort romantique – les « nouveaux Hollandais ». Je préfère les appeler des colonisateurs. Des colons musulmans. Parce qu’ils ne sont pas venus ici pour s’intégrer, mais pour conquérir ce pays et nous soumettre.
Alors que l’Allemagne renvoie chez eux les meurtriers des “crimes d’honneurs”, alors que la France refuse la nationalité à celles qui veulent porter la burqa, notre gouvernement s’extasie devant la colonisation et l’islamisation des Pays-Bas.
Le premier ministre n’est pas prêt à faire face à ce problème. Il détourne les yeux et signe notre capitulation culturelle. Face à ces deux mondes, le gouvernement choisit le plus arriéré. Il choisit les colons, et non notre pays bien aimé.
D’aucuns auraient pensé que les chrétiens se seraient ralliés au combat pour la sauvegarde de notre culture. Qu’ils combattraient l’islam. Car ils n’ignorent pas ce qu’est d’être dhimmi. Or, voici que la Secrétaire d’Etat Huizinga [Union Chrétienne] se prend à imaginer que l’Aïd [fin du Ramadan] deviendra une fête nationale. Rendez-vous compte : la Secrétaire d’Etat d’un parti chrétien dans un pays Chrétien.
Personne n’entend cette secrétaire d’état quand des chrétiens se font cracher dessus à Gouda, ou agresser par des marocains à la fin de la messe. La ville de Gouda s’islamise rapidement. Le crime explose et l’atmosphère y devient de plus en plus sinistre. Les Marocains sont 5 fois plus présents dans les statistiques de la police que les Hollandais de souche.
« Nous sommes en train de perdre notre terre. Nous somme en train de perdre la Hollande. »
Un marocain a déclaré à un journaliste, je cite : « Dans 10 ans, nous serons les maîtres ici. Et on mettra votre putain de Reine dehors ». Fin de citation. Des paroles aussi épouvantables, nous ne devrions jamais les accepter.
Comme toujours, le gouvernement bat en retraite. Depuis samedi, il n’y a plus de bus dans certaines parties de Oosterwei (Gouda), mieux connu sous le nom de Petit Maroc. Les conducteurs de bus sont menacés, se font cracher dessus et détrousser.
Un conducteur de bus de Gouda m’a écrit la semaine dernière: « Mr Wilders, les Marocains nous terrorisent. Hier, durant son premier trajet, un collègue s’est fait voler par un Marocain qui a lui a mis un couteau sous la gorge. Les amis de ce Marocain attendaient dans une voiture. Ils sont partis aussi joyeux que s’ils avaient retiré de l’argent d’une banque ».
Pourquoi rien n’est-il fait ? Que fait la police ? Que fait le maire PvdA (socialiste) de Gouda ? Pourquoi sa seule réponse a-t-elle été d’augmenter les aides au centre communautaire Marocain ? Où est le ministre de l’intérieur, le ministre de la Justice, le ministre de l’Intégration ? Où sont tous ces traîtres de fonctionnaires qui ne veulent pas voir la vérité en face.
Pourquoi ne pas aider les Hollandais ? Parce que cela n’arrive pas seulement à Gouda où a Amsterdam. C’est dans tout le pays que ce terrorisme de rue augmente. Cela fait trop longtemps que la situation n’a pas été calme. C’est une intifida islamiste.
Madame la Présidente, j’ai deux propositions concrètes à vous faire. Car la situation ne peut demeurer ainsi plus longtemps.
Ma première proposition concerne le maintien de l’ordre. La police de Gouda n’est plus à même de gérer le terrorisme de rue. Les colonisateurs brûlent les véhicules de police et les policiers se voient dire « nous savons où se trouve l’école de tes enfants ». Il n’est plus possible de déployer plus d’un millier de soldats en Afghanistan pour sécuriser le pays alors que les Pays-Bas deviennent de moins en moins sûrs.
C’est pourquoi je vous demande de faire revenir nos soldats au pays et de les laisser faire le ménage ici. La sécurité des citoyens néerlandais est notre première priorité. Oosterwai, Gouda, nos villes et nos villages sont plus important que l’Oruzgan (province de l’Afghanistan).
Ma seconde proposition est d’enfin durcir nos positions face aux gangs marocains. Il y en assez. Assez de cette de terreur, de ce mépris, de cette violence. Il faut en finir avec ce terrorisme de rue. En finir avec ces crimes « d’honneur ». En finir avec ces tortionnaires qui excisent les petits filles. En finir avec tout ces étrangers qui ne respectent rien.
J’espère que le gouvernement répondra de manière positive à ces deux propositions.
Le coût des dommages du projet de société multiculturelle s’élève, comme je l’ai dit précédemment, à au moins 100 milliards d’euros. Cela pourrait-il être pire ? Oui, hélas.
« Personne n’entend la secrétaire d’état quand des chrétiens se font cracher dessus à Gouda, ou agresser par des marocains à la fin de la messe. »
Depuis les années 60, les Pays-Bas ont aussi injecté plus de 100 milliards d’euros dans le puits sans fond de « l’aide au développement ». Qu’aurions-nous pu faire avec tout cet argent au cours des 40 dernières années, Madame la Présidente ? Hé bien investir aux Pays-Bas ! En commençant par le système de sécurité sociale.
Trop peu de personnes disposent d’une assurance maladie. Le secrétaire d’état Mme Bussemaker (Parti Socialiste) sait fort bien cela. Elle balaye d’un revers de mains les problèmes de nos maisons de retraites. Mme. Willemse, 88 ans, est assise dans un fauteuil roulant branlant qui lui donne des escarres, aux roues voilées, une planche de bois pour tout dossier. M. Steller a dû patienter plus de deux ans avant de recevoir les soins dont il avait besoin. Mme Emons est morte non dans son lit mais dans la chambre froide d’une morgue, en raison de la précipitation du personnel…
Des incidents isolés ? Depuis déjà fort longtemps, ce ne sont hélas plus des incidents isolés. Dans beaucoup de maisons de retraite, la pauvreté règne. Le gouvernement laisse en plan les personnes âgées, les handicapés et les malades sans s’en soucier.
Madame la Présidente, le Parti pour la liberté se bat pour des Pays-Bas meilleurs. Des Pays-Bas qui défendent nos libertés durement gagnées. Des Pays-Bas qui résistent aux idéologies qui ne sont pas les nôtres, et ne devraient jamais le devenir.
Madame la Présidente, il reste encore de l’espoir pour le futur. Pas à La Haye, pas dans ce parlement, mais dans nos rues, dans nos quartiers, dans nos villages et dans nos villes, là où croit le désir d’un changement.
Le Parti de la liberté se bat pour cela. Nous sommes dénoncés ici au parlement, raillés par les chaines de télévision publiques, calomniés par les gauchistes vivants au crochet de l’état, discrédités par les grasses élites de la gauche libérale et des beaux quartiers.
Mais nous sommes soutenus par l’autre pays, celui des gens ordinaires. Ces gens qui n’obtiennent pas tout sans rien faire et qui ne désirent rien d’autre que préserver la liberté et la sécurité de leurs pays, avoir un salaire convenable et espérer un futur meilleur pour leurs enfants. Des gens dont seul le Parti de la liberté fait entendre la voix.