allez-brest.com football ligue 2

Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 9 messages ] 
Auteur Message
MessagePosté: Jeu 01 Juin, 2006 23:52 
Hors ligne
Bernard Lama
Bernard Lama
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar 09 Juil, 2002 16:37
Messages: 3603
Has thanked: 0 time
Been thanked: 0 time
ou les jeunes n'ont plus la niaque...

Leurs zainés de 68 les babyboomers (les gras du bide d'aujourd'hui...) ont fait la révolution pour mille fois moins...

Remarque : si cela continue cette génération ne sera jamais gras du bide... A quelque chose malheur est bon.

Citation:
Génération CPE : Parents gâtés, enfants frustrés

Les parents sont entrés facilement dans le monde du travail. Leurs enfants n'y parviennent pas. Crise, chômage et précarité professionnelle troublent leur sommeil. Enquête sur une génération qui se sent flouée et déclassée.

Violaine de Montclos (Le Point 23 mars 2006)

Elle a 24 ans, le bac, six ans d'études derrière elle. Elle est tout sauf une tire-au-flanc. Sous sa pancarte « Jeune en solde », elle bat le pavé parisien, jeudi 16 mars, contre l'avis d'un père inquiet. « Il n'aime pas me savoir ici. Mais à mon âge, lui qui n'a fait que deux ans d'études avait déjà un boulot, bien payé, et un appartement. »

« A mon âge »... Ces mots sont depuis quelques semaines sur les lèvres de tous les jeunes de ce pays. Opposants ou partisans du projet Villepin. Pro ou anti-blocage. Etudiants concernés par le contrat ou trentenaires sous-employés. Comment ne pas entendre, bien au-delà du bras de fer syndical et politique, l'expression exaspérée de cette nouvelle inégalité ? Une inégalité qui n'est plus seulement de classe ni de couleur de peau : une inégalité de génération. « A mon âge » : une génération entière se compare aujourd'hui à ses aînés et se sent flouée.

« Les parents des jeunes concernés par le CPE sont en fait les derniers sauvés du système », explique le sociologue Louis Chauvel. Au-dessus d'eux, toute une génération d'hommes et de femmes encore actifs ou à la retraite a sorti son épingle du jeu. Ils n'échappent pas, bien entendu, à la crise, au chômage, à la précarisation professionnelle. Mais ils sont entrés facilement dans le monde du travail, à des salaires immédiatement encourageants. Ils n'ont pas eu à faire des années d'études et des dizaines de stages non rémunérés pour y être légitimes. Et surtout, ils se sont hissés, en termes de niveau de vie, globalement beaucoup plus haut que leurs propres parents. Leurs enfants, eux, n'y parviennent pas et sont précipités sur la pente descendante.

Tous les chiffres, toutes les analyses prouvent cette inversion de la machine à la défaveur des plus jeunes de ce pays. Pourtant, cette nouvelle inégalité est longtemps restée invisible, comme si leurs difficultés étaient le propre de leur âge, alors qu'elles sont l'apanage d'une époque. « Nous nous heurtons souvent à une sorte de déni », explique Cathy, l'une des fondatrices du collectif Génération précaire, qui rassemble des stagiaires en colère âgés de 20 à... 35 ans. « Parents, supérieurs hiérarchiques pensent que nous fantasmons sur un âge d'or qui n'aurait jamais existé, ils essaient de nous faire croire qu'ils ont connu les mêmes difficultés : "Pour nous aussi, ç'a été dur, nous aussi, qu'est-ce que vous croyez, on en a bavé." »

Faux. Trois chiffres, parmi tant d'autres, le démontrent aisément. En 1972, le taux de chômage à la sortie des études était de 4 %. Il oscille aujourd'hui entre 20 et 30 %. En 1977, un quinquagénaire gagnait 15 % de plus qu'un trentenaire. Aujourd'hui, l'écart de salaire entre ces deux tranches d'âge est de 40 %. A la fin des années 60, enfin, on devenait instituteur avec le bac en poche. Aujourd'hui, le diplôme demande cinq années d'études supérieures. Oui, l'âge d'or a existé. Et il est bel et bien fini. « C'est la première fois qu'en temps de paix une génération se sait moins bien traitée que la précédente, martèle Louis Chauvel. Cela crée un climat étrange, inédit, entre ces deux générations qui vivent ensemble. »

Frustration. Incompréhension. Raphaël, 30 ans, n'a pas de mots assez durs pour qualifier ceux qui lui servent de supérieurs hiérarchiques dans l'entreprise où lui qui est père de trois enfants est encore considéré comme un « jeune » devant faire ses preuves. « J'ai fait bien plus d'études que la plupart d'entre eux. Nombreux sont ceux qui sont d'ailleurs entrés dans cette boîte sans diplômes. Pourtant, à quelques années de la retraite, ils ont des salaires que je n'atteindrai jamais, étant donné le niveau auquel j'ai été embauché et le peu d'augmentation dont j'ai déjà bénéficié. Il existe un écart monstrueux et totalement injustifié entre nous. Ils savent que c'est ma génération qui va devoir se saigner pour leur offrir une confortable retraite, et ils n'en ont aucun complexe. Et je les entends, à la machine à café, se plaindre de leurs enfants qui sont, selon eux, incapables de trouver du boulot ! » Franck, 26 ans, raconte ces repas de famille où des papy-boomers à la mémoire courte narrent à une jeune classe enragée leurs débuts triomphants dans la vie active. « Le message est clair : ils y sont arrivés, très jeunes, et à la force du poignet, alors que nous, les branleurs, les éternels étudiants, leur demandons encore de l'argent de poche. Ils oublient de préciser qu'à l'époque toutes les portes leur étaient ouvertes, tandis qu'aujourd'hui personne n'a besoin de nous. »

L'universitaire canadien Timothy B. Smith - auteur de « La France injuste » (Autrement) - pose un regard sévère, pour ne pas dire horrifié, sur la façon dont l'Hexagone a, selon lui, sacrifié sa jeunesse. Contrairement à nombre de ses voisins européens, à démographie et croissance semblables, les responsables français auraient choisi depuis un quart de siècle d'arbitrer en défaveur des jeunes. « La France est beaucoup plus riche qu'il y a trente-cinq ans. Mais cette richesse n'est pas partagée avec les jeunes. La prospérité a bénéficié à ceux qui ont 50, 60 ans aujourd'hui, alors que les jeunes se sont appauvris. La classe politique française a fait peser tous les sacrifices sur leurs épaules. »


Déclassement. Signe visible et mesurable de cette injustice générationnelle : le déclassement. Les enfants de cadres sont les premières victimes de cette histoire économique qui s'est mise sur la marche arrière. Alors que leurs parents avaient fait un bond en avant, eux dévissent, littéralement. Depuis vingt ans, ils sont de moins en moins nombreux à atteindre le statut de cadre de leur père, et, s'ils y parviennent, c'est en moyenne pour une rémunération nettement plus faible. Les parents, s'ils étaient dans le déni, réalisent un jour ou l'autre avec stupeur que leurs enfants n'ont plus accès aux mêmes quartiers, au même nombre de mètres carrés habitables, aux mêmes écoles pour leurs propres enfants.

Marie, 29 ans, décrit avec agacement l'air consterné de sa mère visitant l'appartement qu'elle et son compagnon viennent d'acquérir. Dix ans d'études à eux deux, deux salaires, un endettement sur trente ans, pour un espace dérisoire et loin, si loin du centre-ville. « Ça me fait tout drôle de te voir là-dedans, m'a-t-elle dit. Sans doute a-t-elle enfin réalisé que les temps avaient changé. » Jacques, 28 ans, regrette d'avoir appris à ses parents qu'il venait de remplir une demande de logement social. « Pour moi, ça n'a rien d'extraordinaire, mais pour eux, qui avaient réussi au point de pouvoir offrir à leurs enfants de longues études supérieures, ç'a été un choc de comprendre que je rentrais dans ces plafonds. Ils ont du même coup réalisé que mon petit frère de 25 ans ne mettait pas de mauvaise volonté à trouver du travail, et que ma soeur, la seule de nous trois à avoir obtenu un CDI, était en fait sous-employée. Ils ont ouvert les yeux. »

Drôle de secousse, pour une société fondée sur le progrès économique et social, que ce constat de recul. Il est loin, bien loin le temps où les enfants adoucissaient la fin de vie de leurs parents grâce à des revenus supérieurs aux leurs. En ces temps où la jeunesse est mal venue et mal payée sur le marché du travail, en ces temps où, pour la première fois de l'Histoire, le niveau de vie est plus élevé à ne rien faire de 60 à 65 ans qu'à travailler à temps plein de 30 à 35 ans, la solidarité intergénérationnelle joue dans l'autre sens. A 25 ans, on s'éternise, faute de pouvoir prendre son envol, sous le toit parental. A 35 ans, on loue à bas prix un appartement à ses parents qui, au même âge, en étaient déjà propriétaires. « Finalement, à niveau d'études égal, ce sont les jeunes dont les parents ont un gros patrimoine, ce sont les fils et les filles de ceux qui ont des pistons, des contacts, qui finissent par s'en sortir », regrette Louis Chauvel. Tout le système méritocratique est foulé au pied.

Ceux qui ont accepté les règles du jeu, qui ont mené sous la pression du chômage ambiant des études dont on leur disait qu'elles leur garantissaient un avenir, ceux qui, à l'ombre des papy-boomers, se sont laissé renvoyer l'image d'une génération docile et pantouflarde s'aperçoivent aujourd'hui qu'ils sont les grands perdants du système, et sans doute pour longtemps. Qui, au sein de la classe politique, n'a pas perçu cette amertume, qui n'a pas compris que, bien au-delà du débat sur le CPE, toute une tranche d'âge de ce pays, globalement plus diplômée et plus pauvre que ses aînés, parle aujourd'hui de quelque chose qui ressemble à son honneur perdu, n'a rien saisi des récents événements. Il est vrai que l'âge moyen, en politique, est aujourd'hui de 57 ans.
[/quote]


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven 02 Juin, 2006 0:00 
Hors ligne
Paul Le Guen
Paul Le Guen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun 15 Nov, 2004 17:33
Messages: 9875
Localisation: Allez Brest démission-sur-mer
Has thanked: 0 time
Been thanked: 0 time
Citation:
Jean-Bière Gaillard, en direct du bistrot de Paris

:lol:

_________________
"Je ne reviendrai jamais à Brest." Alex Dupont
"Atchik Atchik Atak" Michel Jestin
"Les meups, ils sont où les meups ?"


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven 02 Juin, 2006 0:03 
Hors ligne
Bernard Lama
Bernard Lama
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar 09 Juil, 2002 16:37
Messages: 3603
Has thanked: 0 time
Been thanked: 0 time
non non en direct du péno ! ...
Je ne bois pas ma mousse n'importe où....
Au Campus j'aimais bien aussi dans le temps.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven 02 Juin, 2006 0:08 
Hors ligne
Paul Le Guen
Paul Le Guen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun 15 Nov, 2004 17:33
Messages: 9875
Localisation: Allez Brest démission-sur-mer
Has thanked: 0 time
Been thanked: 0 time
phev a écrit:
non non en direct du péno ! ...
Je ne bois pas ma mousse n'importe où....
Au Campus j'aimais bien aussi dans le temps.

Le Péno ferme à 20h.

_________________
"Je ne reviendrai jamais à Brest." Alex Dupont
"Atchik Atchik Atak" Michel Jestin
"Les meups, ils sont où les meups ?"


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven 02 Juin, 2006 0:19 
Hors ligne
Bernard Lama
Bernard Lama
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar 09 Juil, 2002 16:37
Messages: 3603
Has thanked: 0 time
Been thanked: 0 time
Fait pas ta bécheuse, tu m'avais bien compris...
Comment s'appelle la file sous laquelle j'édite, hein ? :wink:

C'est pas comme à Lorient : "le café du port", non ?


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: Ven 02 Juin, 2006 0:20 
Hors ligne
Sladjan Djukic
Sladjan Djukic
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Dim 02 Mai, 2004 18:53
Messages: 1477
Localisation: Loc-Maria City
Has thanked: 5 times
Been thanked: 0 time
Citation:
Au-dessus d'eux, toute une génération d'hommes et de femmes encore actifs ou à la retraite a sorti son épingle du jeu. Ils n'échappent pas, bien entendu, à la crise, au chômage, à la précarisation professionnelle. Mais ils sont entrés facilement dans le monde du travail, à des salaires immédiatement encourageants. Ils n'ont pas eu à faire des années d'études et des dizaines de stages non rémunérés pour y être légitimes.

Peut-être mais non parents ne voulaient pas non plus, comme beaucoup aujourd'hui, devenir avocats, psychologues ou cadres supérieurs.
La faute aussi aux parents qui veulent tous que leur enfants soient cadres sup ou aient une profession libérale et dévalorisent les métiers manuels qui sont souvent mieux payés en début de carrière et dont la demande est importante.

Citation:
Frustration. Incompréhension. Raphaël, 30 ans, n'a pas de mots assez durs pour qualifier ceux qui lui servent de supérieurs hiérarchiques dans l'entreprise où lui qui est père de trois enfants est encore considéré comme un « jeune » devant faire ses preuves. « J'ai fait bien plus d'études que la plupart d'entre eux.

Super ! le jour où ce type aura compris que l'expérience dans le boulot ne se mesure pas au nombre d'années occupées à user son froc sur les bancs de la Fac...
Il doit se faire bien voir dans son entreprise c'est clair ! :roll:

Citation:
L'universitaire canadien Timothy B. Smith - auteur de « La France injuste » (Autrement) - pose un regard sévère, pour ne pas dire horrifié, sur la façon dont l'Hexagone a, selon lui, sacrifié sa jeunesse. Contrairement à nombre de ses voisins européens, à démographie et croissance semblables, les responsables français auraient choisi depuis un quart de siècle d'arbitrer en défaveur des jeunes. « La France est beaucoup plus riche qu'il y a trente-cinq ans. Mais cette richesse n'est pas partagée avec les jeunes. La prospérité a bénéficié à ceux qui ont 50, 60 ans aujourd'hui, alors que les jeunes se sont appauvris. La classe politique française a fait peser tous les sacrifices sur leurs épaules. »

Là totalement d'accord en revanche.

Citation:
Les parents, s'ils étaient dans le déni, réalisent un jour ou l'autre avec stupeur que leurs enfants n'ont plus accès aux mêmes quartiers, au même nombre de mètres carrés habitables, aux mêmes écoles pour leurs propres enfants.

Ce ne serait pas plutôt iune conséquence de la flambée de l'immobilier ? :roll:

Sinon assez d'accord dans l'ensemble.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven 02 Juin, 2006 3:02 
Hors ligne
Ramiz Bisha
Ramiz Bisha

Inscription: Dim 09 Jan, 2005 7:43
Messages: 170
Localisation: B2
Has thanked: 0 time
Been thanked: 0 time
Citation:
Citation:
Les parents, s'ils étaient dans le déni, réalisent un jour ou l'autre avec stupeur que leurs enfants n'ont plus accès aux mêmes quartiers, au même nombre de mètres carrés habitables, aux mêmes écoles pour leurs propres enfants.

Ce ne serait pas plutôt iune conséquence de la flambée de l'immobilier ?


La flambée des prix de l'immobilier ne depend-t-elle pas directement du pouvoir d'achat des quadra/quinqua ou retraité, superieur à celui des jeunes adultes?

_________________
hèho, c'est bon là, hein!!!


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven 02 Juin, 2006 8:21 
Hors ligne
Bernard Lama
Bernard Lama
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Mar 09 Juil, 2002 16:37
Messages: 3603
Has thanked: 0 time
Been thanked: 0 time
Non la flambée de l'immobilier vient de l'argent facile, c'est à dire des taux d'intérêts bas qui permettent de plus des maturités de prêts plus longues...

C'est purement mécanique quand les taux d'intérêt sont bas tous les prix des actifs montent et inversement...

La demande est encouragée par ces deux facteurs à emprunter (maturités plus longue, taux bas), et comme tout marché dès qu'il qu'il y a une demande soutenue les prix grimpent... D'autre part on a bourré la mou aux gens de concepts erronés tels que : "louer c'est jeter de l'argent par les fenêtres", il vous faut un toit car vous n'aurez pas de retraite, ... les jeunes se sont précipités pour acheter....

Un point de taux d'intérêt en plus fait baisser de 14 % les prix d'un actif tel l'immobilier.

Une phrase célèbre de Coluche : "Dire que s'il n'y avait pas des cons pour acheter cela ne se vendrait pas"...


Dernière édition par phev le Ven 02 Juin, 2006 8:24, édité 3 fois.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven 02 Juin, 2006 8:22 
Hors ligne
Paul Le Guen
Paul Le Guen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: Lun 15 Nov, 2004 17:33
Messages: 9875
Localisation: Allez Brest démission-sur-mer
Has thanked: 0 time
Been thanked: 0 time
Biensûr que si, ce sont les vieux ersatz qui nous foutent dans la panade. Non à la retraite ! Sinon, qu'on le veuille ou non, on finira tous à la rue, nous les classes populaires et moyenne-inférieures.

Yé souis en voie de phévisation ! :lol:

_________________
"Je ne reviendrai jamais à Brest." Alex Dupont
"Atchik Atchik Atak" Michel Jestin
"Les meups, ils sont où les meups ?"


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 9 messages ] 

Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Pas de nouveau message Quand les Brestois perdent leur sang-froid!

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 11, 12, 13 ]

Lorenzo29

186

13171

Lun 27 Déc, 2004 21:21

Max Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  

www.allez-brest.com on Facebook
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO