Dimanche 4 juin, c'est l'anniversaire de Tiananmen... Quelques images de l'armée du peuple... le massacre de la place Tienanmen

Un site d'histoire http://www.dinosoria.com/tiananmen.htm

Le site d'amnesty international http://web.amnesty.org/library/fra-chn/index

La censure de google concernant le régime communiste chinois http://usa.blogs.liberation.fr/2006/01/la_place_tianan.html

Mères de Tiananmen http://www.amnestyinternational.be/doc/article3584.html

D'autres videos...
video1
video2
video3

... La Chine a expliqué la répression par la nécessité de contrer une rébellion "contre-révolutionnaire". Le 30 juin 1989, un rapport de la mairie de Pékin avait fait état de "dizaines de militaires morts, 6 000 membres des forces de l'ordre blessés, plus de 3 000 civils blessés et plus de 200 morts dont 36 étudiants". Mais le rapport affirmait aussi que la plupart des civils morts étaient des "malfaisants"...

Le Monde Place Tiananmen : "des incidentes politiques survenus au siècle dernier" selon le régime chinois

LE CAMBODGE ouvre les pages les plus sombres de son histoire. Celles qui racontent le génocide d'un quart de la population entre 1975 et 1979, quatre années de torture sous la direction de Pol Pot et de ses affidés au nom de la «révolution socialiste parfaite».

En prêtant serment aujourd'hui, les juges cambodgiens et étrangers qui présideront les audiences donnent le coup d'envoi du procès tant attendu des anciens dirigeants khmers rouges. Après des années de négociations acrimonieuses entre l'ONU et le gouvernement cambodgien et de tergiversations sur le financement (56,3 millions de dollars pour trois ans, soit cinq fois moins que celui du Tribunal pénal international de La Haye pour les seules années 2004-2005), les magistrats entameront l'instruction des premiers dossiers le 10 juillet.

Et dans l'ancienne caserne poussiéreuse des faubourgs sud-ouest de la capitale, sous le regard implacable du «génie au bâton de fer» qui a la faculté de lire dans les pensées et de forcer à dire la vérité et dont l'imposante statue trône devant le tribunal, les audiences publiques devraient commencer début 2007.

À Phnom Penh, ce procès suscite de nombreuses interrogations. L'une des questions les plus épineuses est de savoir quels seront les survivants de la hiérarchie khmère rouge à être traduits en justice. Parmi la douzaine de responsables qui formaient la garde rapprochée de Pol Pot, mort dans la jungle en 1998, seuls deux sont sous les verrous. Les autres coulent des jours tranquilles dans leurs fiefs adossés à la frontière thaïlandaise ou dans des villas cossues de Phnom Penh. L'acte d'accusation longuement négocié prévoit que seuls «les hauts dirigeants du Kampuchea démocratique» et les «responsables des plus sérieux crimes commis» seront jugés. Ce qui inclut Nuon Chea, «frère numéro deux» en charge de la propagande et de l'idéologie du régime, 78 ans, Khieu Samphan, la «bouche de Pol Pot», 74 ans, le chef d'état-major Ta Mok, Deuch, directeur du centre de tortures de Tuol Sleng, qui a personnellement supervisé la mise à mort de 16 000 personnes.

«1,7 million de victimes»

Mais le doute plane sur le sort de Ieng Sary, ancien chef de la diplomatie de Pol Pot, qui a bénéficié d'une grâce royale en 1996 lorsqu'il s'est rallié au gouvernement. C'est dans tous les cas «bien peu au regard du 1,7 million de victimes», regrette Pen Rany, directrice de la section juridique du Centre de développement social.

«Les réticences du pouvoir cambodgien à étendre le procès à des échelons subalternes sont évidentes : de nombreux responsables politiques actuels ont figuré au rang des Khmers rouges», explique l'analyste politique Lao Mong Hay. Le premier ministre Hun Sen, lui-même ancien commandant khmer rouge, «ne prendra pas le risque d'éclabousser son gouvernement».

Autre inquiétude : le fonctionnement du tribunal. Les Nations unies auraient souhaité une Cour internationale composée de juges internationaux à l'abri de toute pression. Elles n'ont obtenu qu'un tribunal cambodgien à «caractère international», c'est-à-dire une cour siégeant à Phnom Penh et intégrant une majorité de magistrats cambodgiens. «Simulacre de justice», «justice au rabais», crient les organisations de défense des droits de l'homme basées dans la capitale cambodgienne. «Au Cambodge, les juges sont avant tout membres du parti au pouvoir», rappelle la juriste Pen Rany. En mai dernier, Louise Arbour, commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, qualifiait le système judiciaire cambodgien de «corrompu et ouvert aux pressions politiques».

Pour ce procès des Khmers rouges, un garde-fou a tout de même été prévu : les décisions des chambres devront être adoptées à une majorité qualifiée comprenant le vote d'au moins un juge international. «Nous craignons que les juges étrangers ne parviennent pas à persuader leurs collègues cambodgiens de respecter les procédures internationales et qu'ils soient à leur tour contaminés par notre système», confie Pen Rany. Il juge le procès «tardif, trop limité et ne présentant pas les garanties d'une justice indépendante».

Youk Chhang, directeur du centre de documentation du Cambodge, qui a rassemblé et analysé des milliers de documents à charge, estime, lui, que «les Cambodgiens ne peuvent pas faire l'économie de ce procès. Ils doivent comprendre comment cette violence a été possible». Faute d'avoir fait ce travail, le traumatisme, trente ans après, reste profond. Il se traduit dans la vie de tous les jours par une peur enfouie et viscérale. La peur de communiquer avec les autres, de se voir reprocher une initiative. La peur irrationnelle d'être assassiné. «C'est une course contre la montre qui s'est engagée aujourd'hui. La mémoire du génocide s'estompe et beaucoup redoutent que le verdict ne soit jamais prononcé», prévient Youk Chhang.

L'annonce de l'ouverture des archives staliniennes aurait dû provoquer la satisfaction des familles humiliées par des années de répression soviétique. Et l'espoir pour les chercheurs et les historiens de faire toute la lumière sur ce passé douloureux. Celui de la collectivisation forcée des villages au début des années 1930 et du goulag, les camps de concentration soviétiques où seraient morts 18 à 20 millions de personnes de 1929 à 1953 (année de la mort de Staline). Mais l'attente risque d'être déçue....

..."Au plus haut niveau de l'Etat, on crée une atmosphère qui n'encourage personne à regarder le passé", déclare Nikita Petrov, de l'association Memorial, qui lutte pour la réhabilitation des victimes du communisme. "Rien d'étonnant ensuite que des archivistes refusent de fournir les documents demandés et ne prennent pas d'initiative pour comprendre les facettes sombres de notre histoire." (Du Jean Jaurès dans le texte?)

De fait, les historiens estiment qu'une fois encore une occasion a été manquée d'étudier sérieusement les années staliniennes.

Contrairement à ce que Berlin-Est avait toujours officiellement affirmé, les autorités est-allemandes ont donné, en 1973, l'ordre de tirer sur les fugitifs, y compris les femmes et les enfants, qui tentaient de gagner l'Ouest. C'est ce qu'atteste un document des archives de la Stasi est-allemande, parvenu à la presse, samedi 11 août. Cette "révélation", qui n'aurait toutefois rien de très nouveau selon plusieurs spécialistes de l'ancienne République démocratique allemande, coïncide avec les célébrations, lundi, du 46e anniversaire de la construction du mur de Berlin, le 13 août 1961....

La controverse rebondit à l'intérieur du Monde, dont le directeur, Jean-Marie Colombani, prend la plume en personne, le 5 décembre 1997, pour rappeler, à propos de la comparaison entre nazisme et communisme, qu'"il y aura toujours une différence entre celui qui s'engage en croyant à un idéal relié, par la réflexion, à l'espérance démocratique, et celui qui repose sur l'exclusion et qui fait appel aux pulsions les plus dangereuses de l'individu".

A part les théories racistes, il y a pas mal de ressemblances entre le socialisme national de Hitler et le communisme de Staline, Pol Pot...

Ben je suis communiste...

haha j'étais sûr que tu le laisserais pas passer celui-là facedecraie