Incapacité à dégager une équipe type (c'est une technique risquée si c'est voulu) et surtout difficulté à insuffler un état d'esprit à ses joueurs (sauf à partir de la mi-temps). A l'extérieur ça peut être rédhibitoire. On l'a vu.

Vous avez fait beaucoup tourner cette saison, vos équipes de départ étaient très dures à imaginer… C’était pour s’adapter à l’adversaire, pour faire jouer la concurrence ?

J’avais un groupe où les joueurs étaient proches les uns des autres, mais avec des qualités différentes. À l’entraînement, les gars s’accrochaient, il y a aussi eu des états de forme différents. Je pense notamment à la défense centrale, qui a beaucoup bougé. Quand il y a quatre axiaux de même niveau - mais pas avec les mêmes qualités -, pourquoi ne pas faire jouer la concurrence ? Je pense que ça a tiré le groupe vers le haut. Il y a certains garçons qui se sont arrachés pour gagner leur place chaque semaine. Avec le staff, on a décidé de jouer là-dessus, ça permet de concerner tout le monde. Suivant les groupes, c’est à utiliser avec parcimonie. Ce n’est pas toujours évident, il n’y a pas vraiment de règle. En tout cas, cette saison, j’ai trouvé que les garçons étaient concernés chaque week-end, et même s’ils étaient déçus de ne pas être dans les 18, ils se remettaient à l’œuvre dès le lundi.

Plus un coup de bol qu'un exploit ?
Non. Ni l'un ni l'autre même si la 14ème place à la 27ème journée reste une performance notable.